| Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Je ne m’étais pas trompé sur l’impression de cette adresse, menu quasi unique, douche derrière, à la grange, peu de monde, bref, un Cocher version 42, MAIS ouvert le soir. Et je suis certain d’y être déjà venu en mode Sceta Transport, la seule fois où j’ai pris le col du Pin Bouchain.
Je m’engage dans l’ascension de ce col ce matin à 7h10. ça va, avec 16t. Juste dommage qu’il ne fait pas jour, c’est bien joli si je me souviens bien.
Tarare, c’est marqué interdit, je traverse, zut, je vais à l’Arbresle. Et puis si je me fais gauler, je ferai #balancetontophe. Rien de tout ça, j’ai le plaisir de voir la maison Bonnard où trône encore un Major Turboliner dans la cour. Ça rappelle encore l’enfance, quand ils avaient un dépôt au centre de Remiremont, à côté de l’ancien gge RVI. Une époque où le textile liait les 2 régions.
J’arrive à l’Arbresle vers 8h. Je croyais que c’était dans la zc, je ne m’inquiétais pas de trop après avoir situé la rue. Mais en fait, c’est juste après le centre bourg, à gauche. Ça passe pas mal mais rien de trop. Le marchand de bois est bien là, une vieille boutique, bien loin des zones commerciales aseptisées. ça va, il a une belle place pour vider. Juste pour repartir, ça m’inquiète plus, il y a un pont voûté sous lequel on ne peut pas passer au milieu car places de stationnement sur un côté en plein dessous. Intelligent. Le client m’assure que ça passe.
Ça vide pas trop vite, surtout que 2 paquets sont inversés au départ, j’avais pas vu, le cariste de honfleur ne m’avait pas vendu ça comme ça. Alors c’est un peu le patacaisse, « c’est pas à moi de vider ça, et si je casse quelque chose, c’est moi qu’est le responsable... » Et puis alors quand il tombe sur les butées de rives de la Schmitz, là c’est le drame, les fourches passent à peine en dessous. « on n’a pas idée de faire des trucs comme ça ! »., Ben oui. « et l’Apave m’oblige à avoir des fourches épaisses comme ça, alors c’est n’importe quoi ». ben oui mon pauvre monsieur. Si j’avais parlé de charges sociales ou de trucs dans le genre, j’y serais encore. Déjà qu’il disparaissait servir des clients entre chaque paquet. Enfin vide à 9h30, je suggère de quand même faire demi tour et repartir par où j’étais venu, je ne sens pas le pont, mais la rue est interdite dans l’autre sens.. « surtout pas, si vous vous faites attrapé... » Bon je vais doucement sous le pont en ayant tout baissé, ça passe, mais y aurait pas fallut faire 4,15m. Et tout droit vers la ZC pour retrouver la N89, où y a un Mr Bricolage que j’ai fait l’an passé.
La suite, c’est Vourles, à sa grande enseigne, plus simple à accéder au moins. Je descends via Tassin, c’est bien long, mais ça coupe quand même. Et Tassin c’est pas interdit hein chef ?
1h pour arriver au LM, que je connais aussi. RDV à 11h, pas besoin de faire fonctionner mes réseaux, ils me prennent de suite. Parce que attention, une file de 5 ou 6 camions devant, un coup de fil, et hop je grille tout le monde moi !
Mais hélas,pas le temps d’aller saluer la fille de ma connaissance, faut que je fasse le dernier avant midi, à Brignais, enfin c’est tout près.
A 11h30, il me vide tout de suite, c’est une boîte bretonne spécialisée dans la distribution de bois. C’est à côté de la Stef, y a des frigos qui roupillent partout dans la rue.
Vide à midi, j’ouvre ma boîte mail, et le rechargement apparaît, c’est du 42 pour St Gilles dans le 30. Tient pourquoi aller là bas. Enfin pourquoi pas après tout. Surtout que Pascale me sonne au même moment pour me dire qu’on rechargera sur le 13 demain, mais que début aprèm.
C’est à la Grand Croix, pas trop loin. Je passe à travers, Mornant, tout ça. C’est bien joli.
C’est une boîte à ferraille, typique du coin, le long d’e la voie ferrée, ça fait penser au pays basque ou au Sauerland, ça me plait bien. Il est midi 30, je tombe sur 2 gars dans un atelier, ils me disent que ça reprend à 14h. On s’éloigne du Sauerland tout à coup. Pas grave, c’est pas le voyage du siècle, j’ai le temps, je casse la graine tranquille. Mais à peine au fromage à 13h, un gars vient vers le camion, pour me demander ce que je charge, il attaquer quand je veux, impec. Je ressors le short et ouverture d’un côté, c’est des paquets de tôles, quelques sangles, pas trop compliqué quoi. Et le cariste est bien rigolo. Un beau merco noir du 39 arrive, un bel ensemble. Je discute un peu avec. Il fait du multilots sur le Rhône alpes. Après coup, je suis certain que Pierre le connait, je pense qu’il en a déjà parlé. Il a commencé comme traco chez Jeantet.
Je me sauve à 14h, direction le sud, comme tous les jeudi désormais. Des fois c’est la N4, des fois c’est l’A7. J’ai 25t, je garde l’autopista jusque Montélimar sud. Je sors surtout pour aller laver un coup à Donzère. J’ai le temps et y a vraiment besoin, et mon réservoir de flotte ne se remplit guère à mon local.
Une bonne douche de 20’ plus tard, ça va mieux, on se sent plus léger, enfin le camion. C’est agréable quand ça brille un peu dans les rétros.
Natio jusque Piolenc, comme d’hab, et A9 jusque Roquemaure pour filer via Aramon. J’y crois pas, on dirait qu’il va pleuvoir. Mais non, juste quelques gouttes. Je stoppe à l’Oasis à Bellegarde. Je reconnais un Fh rouge, David83, mais faut que je reconnaisse le bonhomme maintenant.