Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
6h55 au guichet, 7h05 à quai. La réception n'était pas au courant de ma venue forte en avance, mais avec la mise quai immédiate, ça met la confiance.
On peut et doit accéder au quai. Les manutentionnaires me préviennent qu'il y aura un peu d'attente vu qu'il y a quelques rdv avant, ok normal.
1h passe, 1h30, ça bouge pas,et les camions n'en finissent pas d'arriver. Mais un cariste mais la rampe, alors on y croit. 9h30, rien. Julie me dit d'aller revoir au bureau,c'était bien convenu avec l'affreteur qu'ils devaient nous prendre au matin, tôt. La dame de la réception, pas la même que ce matin, n'a aucunement cette info. Mieux elle me remballe en disant les rdv sont les rdv. Je retourne au quai, pour essayer d'avoir une info sur une éventuelle heure de déchargement. J'ai pas le temps de demander, qu'un me dit de repasser au bureau, il faut dégager du quai. La dame pas trop commode confirme, les camions arrivent encore et encore. Midi et demi et c'est tout. Pffff. Bien dégoûté,c'est partout pareil quand on fait du complet grande distri, j'avais déjà oublié ce genre de taf. Pas de solution, on attend, des fois que un peu avant. Je ressors le camion pour se garer au gros parking où j'ai dormi et revient à pinces à la boutique. Un passage au distri, et retour en réception, discret dans mon coin. On observe les complets de bouffe bio qui arrivent du sud ouest, d'Italie, d'Allemagne. Bref, c'est le business quoi.
À 11h15, la dame me fait signe pour me donner un quai, ouf. Je devrais pouvoir obtenir un jour le César du rôle du regard de chien abattu inoffensif.
11h25 ça attaque, quand même.
Les palettes n'ont pas bougé pendant le trajet, heureusement encore. Et ça m'aurait vraiment embêté de me retrouver avec un complet de sauce curry refusé, j'aime pas ça. Sauf la curry wurst natürlich.
Vide à midi,l'honneur est sauf, car je commençais à psychoter grave pour la suite. J'ai déménagement demain et ce sera24h chrono.
Je fonce sur Jarcieu, à travers. Je croise Angélique, qui se promène sur Heyrieux, et zappe la photo, et plus loin, un autre camion gris métal, mais avec au volant une personne au physique totalement différent. Je zappe également la photo, c'est le saint patron des routiers barbus du 26 et 07 réunis, qui lui se promène en plateau. C’est bien, ça lui fera un peu dérouler de la sangle le légumier. Coup de bigo, pour lui raconter mes petites misères de mon matin, et il trouve les mots pour me réconforter, et je suis du coup regonflé pour la suite. Je Cour et Buis j'arrive à Jarcieu une heure plus tard, quai no 2, et Régis qui a rétrécit sa pause de midi exprès est déjà là et on charge aussitôt, et pas une vilaine semi, avec un lot en plus, arrivé de dernière minute. Cool, je pars rapidement, une heure plus tard. La piste de lavage est libre, mais je n'ai pas 10’ à perdre, et puis c'est la sécheresse, alors c'est quand même pas grave de ne pas laver. Lyon passe bien, 10 ‘ au gazole à Bron, juste 100l pour joindre les 2 bouts, et je fonce direction l'A6. Je casse la graine déjà bien tard vers Tournus, 30’, et à fond direction mon parking. Le seul bouchon du jour, c'est au péage de Châtenois, ça paye avec des pièces devant, et c'est des vosgiens, ils doivent encore bien essayer de refiler leurs derniers francs. Il est 19h45 quand je valide la fin de ce long vendredi, et valide le début d'une 24h. C'est chaud!