FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Rhône & Saône
    l'Arbresle
    Mr Cariste
    Lyon, 2éme service
    MDR
  • Mercredi 20 Avril 2016
  •  

    7h40, je quitte le petit parking presque vide, du resto. C’était bien blindé hier soir, heureusement que des gars comme moi qui ne décollent pas tôt sont là pour remplir les places du fond. Beaucoup de hollandais à cette adresse. On fait son kir soi même au bar, c’est le genre de détail qui plait bien aux bataves.

    7h50, devant la barrière de l’enseigne de jardinage, c’est pas un magasin, mais une plateforme. Je me disais bien, ¾ de la semi en jardinières, ça faisait beaucoup.

    Un cariste m’attend dés le franchissement de cette barrière. Impec pour un rv à 8h30. Ouverture des 2 côtés, et 8h55 c’est reparti.

    Je dois recharger de l’autre côté de la voie ferrée. Mais ça, ce sera après, faut aller vider avant le reste à l’Arbresle.

    Après vérification et confirmation d’un Lyonnais notoire sur le forum FDR, je peux bien emprunter le tunnel. 

    Bien content, je vais encore faire ancien combattant, mais ça faisait un bail que j’étais pas passé sous Fourvière, genre je roulais pas encore en matériel suédois, soit avant l’an 2000. Surtout quand l’A39 n’existait pas et qu’on se payait l’A6 depuis Chalon pour descendre en Espagne quand on était pressé.

    C’est quand même plus joli que l’A46 ici. Et en plus ça roule bien ce matin.

    Une fois sur l’A89, je vois la sortie de la célèbre ville de Lentilly, ville jumelée avec celle non moins célèbre de Bochum, du moins pour certain... !

    Un jour, peut être que je pousserai jusqu’au pays de la lentille, le vrai, le 43. J’aimerais bien voir comment c’est là bas, si ils connaissent l’invention du béton par exemple ? 

    Le dernier client, un Mr Bricolage se trouve sur la D389 à la sortie de l’Arbresle. C’est tout juste large à traverser mais c’est joli comme souvent dans le département du Rhône.

    Le magasin est minuscule, un camion se vide grâce à son chariot embarqué, bien pratique. Même si ce n’est pas des piscines qu’il vide, le chauffeur est bien sympa.

    Je ne vois personne du coup. Mais un gars arrive, constate le déchargement fini. Ils ne sont que 2 dans le magasin, alors le gars qui se vide tout seul, c’est sûr que ça rend service à tout le monde, moi compris qui attendrai moins.

    Mon tour vient, faut reculer sur le petit parking vl de 15 20 places maxi.

    Ça a beau être devenu une RD, ça circule autant que si c’était reste une RN, cette 89. Mais le cariste me guide, impec.

    Il vide comme il peut, avec la place qu’il a.

    10h35, retour sur mes pas, via la même route. Perrache, le musée des confluences, ça a bien changé ici.

    J’arrive à St Priest à 11h30. J’avais créneau entre 10 et 12, mais ce sera du vent, la cour est pleine. C’est du pinard. Entre autres, il y a 2 camions Calsina Carre avec tracos espagnols. Une espèce que je croyais en voie de disparition, voire disparue.

    Tout va bien, à part que je n’avais pas encore résolu la problématique du pain. Donc l’attente va être insurmontable..

    Sinon, il ya de la citerne espagnole qui arrive, et aussi des Veynat.

    A peine le temps de m’occuper de la problématique du repas, qu’on vient m’indiquer un quai. Enfin, il est presque 13h quand même.

    On se charge au tire pal. Tire pal qui n’ a pas une bonne régule digne d’un bon Fh, mais c’est pas gênant vu que les palettes arrivent au compte goutte.

    Je sors mes 2 piles de 15. j’ai de tout, du Bordeaux, du Provence, du Côtes et même du vin de l’Atlas. 

    14h30, je mets lentement enfin la dernière et trentième palette..

    passage au bureau, puis à la salle chauffeur pour un passage aux toilettes. J’avais envie ni le temps de prendre une douche, ça tombe bien, car on a dû mal à dissocier le toilette de la douche...

    Je prends quand même le risque de m’acheter un sandwich au distri, j’ai pas peur, mais j’ai faim et plus le temps, alors pas le choix. C’est du Poulaillon local, « Le Croquet » ça vient de savoie, c’est de fabrication artisanale. La fabrication je sais pas, mais la com est déjà la même que Poulaillon...

    Plus le temps, car j’ai rendez vous demain au sud de Colmar à 5h. Il commençait à être temps d’être chargé.

    Donc c’est préférable de prendre direct l’autoroute, et pas seulement parce que j’ai un sandwich à manger.

    Ça m’enquiquine sérieusement de devoir prendre l’autoroute, ça coûte cher, alors qu’il a fallu traîner ce début de semaine. Mais bon pas le choix, je vais pas non plus me pointer à 8h demain à la scapalsace. Du coup je passe devant l’aire du poulet de Bresse, et ça me fait toujours marrer. Ma chérie adore cette aire, je sais pas pourquoi. Les souvenirs de vacances quoi.

    Je téléphone à Mulhouse, pour confirmer que je risque d’être dispo assez tôt. Dédé, le collègue à Pascale me rappellera pour me dire quoi.

    J’hésite à sortir à Poligny pour passer un bout la 83, mais je sais jamais si on gagne ou perd du temps par rapport à faire la boucle de Dôle. Alors au bénéfice du doute je garde l’autoroute.

    J’ai mon boulot, ce sera de nouveau du Rhône Alpes que je peux charger tôt à Peugeot. Impec.

    Je ne sais pas où je vais atterrir ce soir. Ecot, j’ai pas envie, c’est trop tôt, le Pont d’Aspach, il va me manquer un poil. Alors je pense à Gefco Etupes, oui ais j’ai pas de pain...

    Entre temps, coup de fil de mon ami Lentilly-Bochum-Liner qui redescend via l’A36. On va se croiser, mais sans le temps de croisurer. On a un métier. 

    Mais il a la solution à mon questionnement du soir, Juju me suggère l’Auchan à Belfort nord. Ah ben oui !

    J’y arrive à 18h55 en 4h10. Impec. Le magasin est ouvert. J’irai même faire un tour à la cafet, mais sans oublier de passer par la case pain, que je puisse démarrer dans de bonnes conditions demain très tôt. Cette pénurie de pain comme hier et aujourd’hui, ça ne me ressemblait pas !