| Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Bien dormi hier après midi, merci la clim qui est vraiment top. C’est le 3éme été de ce camion, c’est la 1ere fois que je la mets autant à contribution en journée. Finalement y a du bon dans le matériel de 2016.
Je démarre à 0h05, pour une fois que je démarre bien le jour même. Et ça donnera un peu d’oxygène pour l’amplitude.
C’est bien à l’heure-ci, Beure passe comme du beure.
En fait j’y prends plutôt du plaisir à rouler comme ça. Ça file.
Ça file tellement, que je me prends un flash à Buvilly... ça doit être nouveau, c’est un nouveau type de radar, énorme, comme on commence a en voir de plus en plus. Je l’ai vu, pilé, mais trop tard. En plein jour ça ne me serait jamais arrivé, oui, Buvilly, c’est le bled de la 83 où il y a une super boulangerie avec un parking pl dédié... Mais faut quand même que je commence à faire gaffe avec tout ça, les prunes de ce genre sont plus chères qu’en Allemagne, 45 au lieu de 15 là bas.
Je garde quand même la RN à Poligny.
A Bourg aussi. Faut juste se taper le mega contournement de cette dernière ville. Mais la nuit c’est moins pire.
Après, je tombe sur un frigo qui roule très cool, 65 70. Mais le gars est cool aussi vu qu’il me fait le cligno à droite pour je puisse le doubler facilement, sympa. C’est un Charité du 25.
A Villars les Dombes, je vois que c’est marqué interdit la nuit de 22 à 5h. Ils pourraient pas nous l’indiquer avant. Bon je vais pas faire demi tour quand même. Et puis quand je demanderai à Pierre du 70, il me dira que si, t’as quand même le droit de passer !
Je passe juste à 30 dans les bleds, histoire de réveiller personne.
A46 après les Echets puis périf, comme je fais souvent, j’aime pas l’A46. Ils nous indiquent que le perif nord est fermé, c’est pas pour moi. Sauf que plus loin, c’est le mien qui est fermé aussi, et ils font reprendre l’A43 à St Priest pour finalement retrouver l’A46. En enquillant l’A46, je retombe sur le Charité qui me facilite le passage. Vraiment Charitable ce type.
L’A7, le Gd Boeuf ne vont pas trop mal à cette heure là. C’est interdit de doubler 24/24 là. Il se prend pour des côtes de Kassel porcin ou quoi le bovin ?
Je stoppe à 4h25 de volant à 4h30 à la Avia de Portes les Valence.
45’ de ronron mode tdb comme d’hab et en ajoute 5 pour aller à la toilette, enfin aux toilettes qui sont toutes dans un état pas possible. Il n’est pas exagéré de parler de cacastrophe...Malgré la propreté pas flagrante des lieux, je me paye quand même un café au distri. 1,40€ quand même.
Je traîne pas et retrouve vite l’AP7 pour continuer mon chemin nocturne pour plus très longtemps, ce qui permet d’admirer le Ventoux un peu plus loin avant de bifurquer vers l’A9.
Montpellier passe tout bien, et j’ai bien regardé, y pas d’interdiction de dépasser, alors je me prive pas.
Tel un poisson rouge, je sors à Narbonne comme la semaine dernière pour aller à la douche et prendre un bon pain beurre réparateur. Ça m’a l’air une adresse correcte ici, au vu des douches comparables (par la taille) à celles des autohofs.
Mais poisson rouge qui sort du bocal, puisque cette fois je décide de rallier Carcassonne par l’A61 au lieu de la 113 la dernière fois. Résultat des courses, j’arrive à Carcassonne, au vieux magasin But, en 55’ au lieu de 1h10 par la natio. J’ai pu constater que ça a bien foingé hélas en bordure d’autoroute à vers Lésignan.
Ici, toujours aussi brave, le responsable ne relève pas que j’ai une journée d’avance et me vide de suite. Je prends juste un tire pal car quai pris par une semi décrochée. Ils sont débordés de travail, expédient déjà plein de colis de fournitures scolaires. C’est dingue, moi à l’époque ou maintenant mes filles, ne nous soucions de ce problème qu’au dernier moment en fin août.
A 11 h je suis vide, avec 8 h30 de volant. Il fait un de ces vents, c’est énervant.
Le fax qui m’a été remis hier indique que je dois me rendre dans le département voisin du Tarn, dans la commune de Labruguière exactement.
C’est bien fléché Mazamet ici. Et je trouve une boulangerie en quittant la périphérie de la ville fortifiée. Apetissant mais pas donné le Campaillou tranché, 3,40€. Cette région a beau avoir l’air sympa, mais elle n’est pas fait pour moi, le vent, le prix du pain...
A vide, ça va bien direction la montagne noire, il y a de jolis bleds. Mais en haut, en passant dans le 81, je tombe sur un camion immatriculé dans le Cantal qui entreprend la descente à 25. C’est comme ça jusque Mazamet. Il doit être sans doute chargé fort mais son VEB ne peut pas être défaillant vu qu’il a un Scania.
Bon, c’est pas trop grave sauf que mon horloge tourne, j’ai eu le temps d’admirer Mazamet.
J’arrive dans la petite ZI toute neuve au nord de Labruguière à 12h30, il y a juste un gardien, qui me montre la marchandise, mais qui ne pourra m’être chargée que dans une heure, car les manutentionnaires mangent. Alors je me pose dans une petite impasse, fait de même ainsi qu’une petite sieste en prime, toujours avec le ronron de l’air climatisé.
Juste à l’entrée de Labruguière, j’ai repéré un resto, 3 bornes d’ici. Je devrais pouvoir poser là bas tout à l’heure, avant 15 h05, il le faudra.
13 h30, les manutentionnaires extérieurs arrivent, c’est du matos genre armoires informatiques en majeur partie, à part 6 grosses espèces de clim ou radiateurs, assez évidents à sangler. Les armoires, c’est bof, c’est tout léger, sur roulettes. Les 2 braves types sont très sympas, mais faut que j’insiste pour qu’ils veulent bien dévisser les pieds afin de neutraliser les roulettes. Je sangle, mais pas fortement, sinon ça plie.
A 14h, c’est péniblement et chaudement et pas lourdement (sauf le ciel) chargé. Il y a 2t à tout casser.
Je file vite au gasthaus aperçu t’à l’heure. Je gare, il est 15h03.
Le taulier est en train de se barrer, je lui demande si je suis bien garé et à quelle heure il revient. Il me demande si je veux boire un truc, c’est pas de refus, je prends une pression qui fait rudement grand bien. Je lui dis que je suis venu à Labruguière quelques fois, mais y a bien 18 ou 19 ans y charger du panneau, mais je sais plus le nom de la boite. La Tarnaise du panneau me dit il. C’est ça. C’était pendant mes années Sceta.
J’ai du temps pour préparer l’itinéraire retour qui dit me mener à Strasbourg vendredi.
Ça va pas être compliqué, vu que je suis léger, ce sera la N88 et puis c’est tout.
Je dois téléphoner à un contact pour fixer la livraison vendredi à Strasbourg. Y a un blème, le type ne m’attendait pas de si tôt, vu qu’il devrait être prévenu 72h à l’avance. Peut être vendredi après midi me dit il. J’avais vraiment l’impression de l’enquiquiner.
Au départ ceux qui nous affrètent nous avait demandé si on pouvait livrer jeudi.. Bref, demain va être une journée d’allers retours en gsm j’ai l’impression.
A suivre..