Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
4h20, j’arrive à me frayer un passage pour sortir de la station blindée. Sinon, RAS, pas de coup de cutter, gazole du go en bas, mais ça l’était déjà hier soir, et douche en algeco pour cause de travaux aux sanitaires, mais correct.
La jauge étant en bas, je tiens le 80 sur la A77 et passe les bleds qui suivent assez tranquillement, bref, je tombe assez vite à 25,6l au 100, comme quoi, quand on veut, on peut.
J’arrive au but de ravitaillement visé, la Access avant Orléans, soit 100 bornes plus loin, sans que la jauge ne perde son avant dernière barrette.
J’en mets 500l, je fais fort, et fais les carreaux avec une raclette disponible bien humide, comme pour rafraîchir préventivement le camion, tout ça en 15’.
Je croise plus loin un camion dont son chauffeur a trouvé enfin cabine à sa taille comme disait un slogan des années 90, Nico, et son mega jumbo magnum, et qui surtout, déserte la N4.
Il est tôt, Orléans passe au taquet, enfin, 70. Je continue au nord, Artenay et la natio vers Chartres. Comme il n’est pas trop tard, à peine 7h30, je passe encore Chartres avant la pause, mais ça freine quand même bien aux ronds point, comme à toute heure du jour d’ailleurs.
Dans cet élan, et surtout au fait que je ne trouve pas à garer correctement, je continue et passe aussi Dreux, là aussi, un peu chiant comme bled. Pourtant on dit qu’à Dreux, c’est mieux.
Je m’arrête finalement entre Nonancourt et Evreux, sur un parking tranquille pour une micro sieste et un petit dej avec une baguette Access de ce matin.
Pour monter à mon bled, en banlieue de Dieppe, faut passer via Rouen et le pont Flaubert, ça met un peu de piment au voyage ma foi.
J’arrive à Martin Eglise un peu avant 11h, une petite boîte de logistique, petite cour, mieux vaut garer dehors. Un autre camion charge déjà, faut que j’attende. Le chauffeur est bien sympa, poujr patienter, on va voir dans la boîte à côté, où un blokhaus trône encore dans la cour.
Mon tour vient, le quai est un peu pourri, mais ça va pas trop mal, je sors les palettes au tir pal, et ici la chaleur n’est pas encore suffocante, l’air de la mer toute proche. Mais pas le temps d’y aller traîner, un retour m’attend sur le havre. Je ne m’enquiquine pas, j’y vais par l’A29 jusque Bolbec, faut avancer un peu. Je casse une graine vite fait à la sortie d’autoroute et arrive à St Vigor d’Ymmonville vers 14h15 pour en repartir pas même 45’ après avec un lot de boîtes en plastique diverses pour Mulhouse, comme déjà fait y a 2 semaines. Je croise mon collègue savoyard qui va à la même chose sans doute,
Le truc cool, c’est qu’il ne me reste plus que 1h30 à rouler pour faire 9h de route, donc ça ne fera pas passer Paris ce soir.
Mais ça fait s’arrêter tôt, 16h30, à l’aire de Rosny, une aire en conteneurs maritimes assemblés. Ça cogne assez.
Le collègue arrive après, et on bavarde un peu le temps que le soleil se cache.