Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Démarrage à 5h30 après un dej vite fait en cabine, pas le temps de traverser avec la navette, et c’est pas l’ heure non plus pour traverser à pinces. Ça a bien pété cette nuit, et bien plu, mais la température n’est pas encore trop redescendue, 21.
J’ai étudié l’itinéraire hier soir pour aller à Bruyères sur Oise. Kifkif par N4 et 104 ou bien Reims, Soissons, Senlis. Je passe par ce dernier choix car je serais dans le plus épais à l’est de Paris.
Je veux aller mettre du gazole à la Access de St Martin sur le Pré, c’est bizarre, personne aux pompes pl, mais 2 camions aux voitures. Les pompes pl sont hors service. Pfff. Bon je repars, pas trop le temps d’attendre, je ne suis pas encore dans le rouge.
Reims, l’A344 passe tout bien, il est tôt, et j’enquille mon nouvel axe du moment, la N31 avec la bonne ville de Fismes, ville natale de Albert Uderzo
Par contre plus loin, ça bouchonne bien à Soisson au feu en arrivant.
Je rattrape la encore plus riante N2 jusque Villers Cotterêts et direction Senlis via Crépy en Valois qui est carrément pénible à traverser. Je me demande si j’ai gagné quelques chose en temps de passer par ici, surtout qu’en regardant le sytadin, ça a l’air bien vert sur toute la 104. Quel monde compliqué.
Je préviens Pascale que je ne serai même pas à 9 h à mon rdv de 8h..
Senlis, Creil(sud), Montataire, c’est pas des moyennes d’enfer par là. ça passe à Boran, souvenir ici, quand je vidait dans le secteur des retours d’Allemagne ou de même plus loin, je venais souvent recharger ici, à la Chaux de Boran. C’était pour du 08, ça rentrait dans une zone courte, mon affrèteuse de l’époque, à la Sceta était à cheval là dessus, je n’avais d’autorisation A ou carte rouge. Si seulement ça pourrait revenir comme ça !
Je finis quand même par arriver à Bruyère sur Oise chez les ricains à 9h20. Dur de se garer déjà, mais ça m’a l’air sympathique à la réception, le collègue devant moi avait aussi rdv à 8h, et un autre à 11h30, donc ça tourne à la rigolade finalement et j’ai un quai assez rapidement. Ouf, cool.
Je repars un peu après 10h direction le nord. Donc pareil, la vallée de l’Oise, Montataire tout le tralala. Je trouve mon bonheur un peu après Creil, une Access, un peu de gazole pour achever la semaine.
Pause de 30 plus loin, à l’accès d’autoroute A1, un énorme parking, avec barrière, mais gratuit, pour le moment.
Il est 11h15, je vais casser la graine ou plutôt bruncher, c’est tôt mais pas le choix, j’ai rdv à 14h vers Roubaix.
L’A1 ça trace, mais c’est stressant, y a du peuple, ça colle.
J’y arrive à 13h50, c’est chez Grimonprez en fait, à 2 pas de la Belgique à Neuville en Ferrain.
Ça pas mal non plus, hormis que je suis douché gratuitement. Ce n’est pas Nanard qui a payé la douche mais une averse assez violente alors qu’il faisait grand beau y a encore 15’.
14h30 je repars au sud de Lille, à Frétin pour le dernier client. Malgré la météo pas terrible ça circule bien à Lille.
J’arrive à Frétin 1/2h plus tard, et c’est dans la zone de Lesquin en fait. Qu’est ce qu’on a besoin de faire peur aux gens en nous donnant des noms de bleds improbables qui font flipper quand on les situe sur la carte. Surtout qu’au départ il était demandé livraison avec hayon. Pascale avait appelé, rien de tout ça.
C’est une petite boîte qui fait de la vente en ligne de fournitures scolaires comme celui de Carcassonne. Bon, ils n’ont qu’un gerbeur, alors faut reculer au max ras la porte de leur entrepôt pour rester au sec. J’ ai pas de hayon, ça ok, mais la boss est étonnée que je n’ai pas de tir pal.. ils m’en donnent un, tout neuf, et je descends les 16 palettes. J’ai manqué d’en faire dévaler quelques unes car le tir pal ne se redescend pas en tirant la manette, j’ai mis le temps pour comprendre qu’il fallait remonter le bras pour ça. Il suffit juste d’un petit réglage je pense. Je fais la remarque, la patronne me dit que j’ai qu’à avoir le mien, elle insiste avec ça. Bon, sympa mais on sent qu’on est à son service.
Je me sauve à 40’ plus tard. Mon billet retour est à Douvrin, prévu demain matin. Comme d’hab avec André, pas trop moyen de savoir les horaires, si on peut y aller la veille. « tu peux y aller, tu verras bien.. » Je ne suis fait déjà avoir dans cette boite l’an passé, et plus tôt que ça. Alors mon côté pragmatique me pousse à aller prendre déjà la douche à l’aire de Phalempin en passant au cas où, parce que à l’usine elle est vraiment pourrie.
A part que l’A1 est bouchée, et le temps de la douche ça ne bouge guère.
C’est juste un camion en panne.
J’arrive à Douvrin à l’usine de moteurs, à l’entrée ils ne sont pas au courant de ma venue, ben oui c’est une demande de l’usine de Mulhouse. Ils m’indiquent où aller sur le plan car on m’avait donné quand même un magasin.
Je rentre à 17h15, un Cordier est en place, pas de soucis, on va me charger après, c’est des emballages par les 2 côtés. C’était pour des rebus de bloc moteur qu’on m’avait refoulé une après midi l’an passé. Il refait grand beau, mais un bon petit vent, c’est agréable. Par contre je zappe la majeure partie de l’émission de Inter consacré à la N7 avec Thierry Dubois.
Je repars à 18h10, il me reste presque 2 h pour faite 10h. j’enquille la natio 43 à Douai, y a le temps, on ne m’attend pas demain, même si je le signalerai quand même demain matin que je pourrai vider.
Aux bleds avant et après Cambrai où j’avis déjà repéré des friteries, elles sont toutes fermée, tant pis. Je finis les heures par la 44, juste après St Quentin, dans une espèce de ZA, semi résidentielle, avec des établissements scolaires, enfin, y a des places marquées au sol.
Il est 20h.