FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Ungersheim, c'est joli. Ah mais oui y a les Vosges au fond!
    salon du F12
    c'est parti
    c'est (presque) fini
    cheptel réusni
  • Vendredi 20 Avril 2018
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    5h35, même un vendredi faut quitter le qra. Décollage tôt, comme ça peu de monde en Thann Vallée. Pas plus qu’en Oderen Pass, où j’ai pu apercevoir quelques biches dans les phares, et sans qu’elles rentrent dedans, c'est mieux, car pas gênées, elles se trimballent sans assurance ces bêtes là.  

     

    J'arrive donc à Mulhouse pour 7h et rentre de suite avant l’interdiction de circulation et suis le 1er à la réserve. 7h30, ce n’est pas Carlos au bureau, mais un remplaçant. C'est marrant, comme avant hier à Rennes, où y avait pas Stéphane, ils ont pris leurs vacances ensemble peut etre. Enfin peu importe vu que je suis déjà vide à 7h50. Je repasse de l’autre côté de la cour ferrée, où le bureau d'affrètement se rempli doucement. Je peux déjà commencer à charger, 2 clients. À 9h je me sauve à Ungersheil, à l'isolation pour prendre un 3eme lot pour petite sympathique tournée en Picarmandie. C'est un peu, déjà avant qu’un cariste de radine à l’ accueil. Heureusement un routier belge sympathique (pléonasme),tape la discute. Il va encore et retourne un peu partout, F, IT, ES. En Belgique ça sert la vis apparemment, y a de bonnes prunes qui tombent, et ça fait mal pour ceux qui font bosser des roumains dont le retour au pays est très rare. Ils s'intéressent même au pistage des véhicules, voir  si ils vont un peu en Roumanie. Naturellement, jamais. Résultat, certains patrons belges jettent l’éponge de leur filiale boîte aux lettres.

     

    Je repars d’ici un peu avant 11h, ça va, c'est pas mal, et surtout au niveau du poids, je dois avoir 6t en tout, je vais pouvoir attaquer les travaux.

     

    Retour par Soultz, Cernay, Thann et Oderen, et reculage à Cornimont vers midi. Je sors de suite la machine, et passe un coup dans le châssis au niveau des essieux, pour décaper un peu. Ça va, les patates n’étaient pas encore sorties.

     

    Puis démarrage du F12, non pas pour déclarer aux impôts mes trajets boulot domicile avec une puissance fiscale de 32cv, mais juste car j'ai une course à faire à la Bresse. Je passe déjà chez papa maman pour casser la croûte, ça faisait longtemps, ça fait toujours plaisir, et ensuite je vais à 500m plus haut chez notre carrossier pour qu’il me trouve le RAL du bleu des coffres qui sont bien piqués. C'est Jeannot, qui est en retraite qui s’occupe de ça,et on papote encore bien 1h. Ils ont un “nouveau” F12, le modèle de 1983, comme mulet. Y a pire. C'est récupéré de chez Steff depuis bien 10 ou 15 ans déjà. Il a 1600000. Je me souviens que ce camion à fait Tremery Sochaux en régulier très longtemps, puis allait partout ensuite. Roland, le PDG de l’époque, mais qui roule toujours naturellement, est meme aller en Roumanie en humanitaire en 1996 ou 97 avec ce F12, donc qui avait déjà 13 ans au moins. Du Roland quoi. C’est grâce à lui que j'ai pu faire ce voyage quelques fois les années suivantes. On ne fait plus rien de si peu commun de nos jours.

     

    Bon, la peinture commandée, je retourne à mes occupations prévues du weekend, les coussins. Calage de l'arrière de la semi, béquilles, et on vide tout l'air, et c'est parti, la WD40 à portée de main. On en fera peut être que un seul, 2, 4 ou tout qui sait.

     

    Ça va pas trop mal, les écrous du hauts viennent, les raccords aussi, juste quelques vis du bas sur le bras de suspension cassent, ça gagne du temps.

     

    A19h, le dernier essieu est démonté, je me tâte de remonter les 2 derniers. Mais Pascal arrive, il est en congé ce soir, il voulait juste laver un coup son tracteur. Pas de problème, le matos est sorti, on s’y met à 2.

     

    Ma chérie arrive avec sa Twingo jaune juste quand on a fini. On remballe. Faut juste pas que j'oublie mes 2 derniers poumons demain matin.

     

    En attendant, bon barbecue !