Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
Décollage pas de bonne heure ce matin, 7h. Et pourtant levé depuis 4h30, pour emmener notre toute petite de 17 ans à la gare pour aller en Vendée, pour un stage BAFA. Elle a pris le 1er stage qui se présentait, peu importe où. Bref, ça s’est décidé hier… Bon elle ne part pas pour la vie, c'est que 2 semaines, malgré l'énorme sac à dos qui donnerait plutôt l’impression qu'elle part à Katmandou. Ça fout un petit coup de voir ce train partir.
Je m’en retourne vers du plus quotidien, sur le 68. Vu le poids, c'est Bussang, forcémang.
Je croise Quentin au feux du Thillot, y avait tout pour faire la photo, court éloignement, lumière, mais ça n’a pas déclenché. Enfin il s’en fout Quentin, il est en weekend.
C'est un air de weekend aussi sur Thann puisque ça roule tout au vert, ça change. Du coup en même pas 1h20 je suis au client à Burnhaupt. Une boite de fers à béton. Parce que le béton tout seul, ça fait pas tout. Faut reculer au fond du hall, parmi les soudeurs tout ça, y a plus d’ambiance que sur une plateforme. Une fois vide, pour ne pas avoir à rentrer trop tôt, une petite navette PSA m’attend. C'est pas la mort, même si c'est à charger au montage, un endroit où normalement ils ne font que vider, la c'est le grain de sable. Un peu d’attente forcément, mais j'échappe à la pause. Un complet de projecteurs à acheminer à la plateforme Tym à Illzach. Le voyage du siècle quoi. Le truc qu’on attend depuis des années et qui du i par tomber quand on s’y attend pas. J'y vais par la RD, pour que ça prenne un peu plus de temps. À quai de suite chez les bleus, je suis avant midi. Un chargement plus banal m’attend à quai à la maison mère a Sausheim à 13h30. J’ai le temps d'aller au gazole à Illzach, puis casser une graine sur la RD entre les 2, OKLM, comme dirait le protagoniste du portrait mis à jour que je lis tranquille ensuite. Y a tellement de photos que du coup ce n’est pas 13h30 mais 40 que je me pointe. Y a le camion de Florence à quai, qui livre du papier. Ah non c'est Stéphane en fait, son mari. Je prends viré la place, pour charger du papier, natürlich. Mais avant, faut mettre 'e 1er lot, un morceau de voiture. Ça s'arrache les cheveux sur comment charger ça, pas de grande fourche, et l’autre équipe a l’intelligence de descendre ce truc en bas de la rampe. Pas grave, on met un tirpal d'un côté, le fen de l’autre et on la regrimpe sur le quai. Ça passera au cm près pour la pousser dans la semi. Pascale vient regarder, et se marre que je prenne des photos. Elle croyait peut être que je ne prenais que les beaux paysages. Promis je lui enverrai ce cliché de carcasse, à destination de la RP. C'est pour quoi faire? Tourner la scène de la deuche pour le Corniaud II ? En 2018, faudra faire avec un Berlingo quoi. Du papier derrière, du léger, c’est peut être des classeurs, et je me sauve à 15h. Oderen pour avec une bonne ballade, et je recule dans mon trou à Cornimont. Au même moment, un SMS de la petite qui est bien arrivée sur la côte Vendéenne. C'est qu’elle a bien géré le changement à Paris, le métro tout ça. Trop fier!