FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2016 Partager sur Facebook
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  • je me souviens
    mega bon plan pain de la 83
    un temps à manger dehors
    un titan du 42 sur son autoroute
    The Lake
  • Jeudi 21 Avril 2016
  •  

    3h57, après 9h réglementaire et un bon petit dej, ceci grâce à l’achat d’un campagne tranché la veille, je prends la direction de la direction de l’A36. 10 degrés, j’ai connu plus froid ce secteur, qui jouit d’une bien jolie vue sur le bien joli massif vosgien.

    Pour revenir à la veille, j’ai pas fait la fiesta, puisque je n’ai pas plus m’offrir un repas à la cafet, vu qu’elle n’était pas ouverte, non pas pour une question d’horaire, mais tout simplement parce qu’elle est en vente...Je ne l’ai pas acheté, mais je ne me suis pas laissé abattre pour autant en mangeant dans ma propre cafet quelques tranches de Serrano trouvées en rayons de l’Auchan. Toujours mieux que le Mc Do proche qui était visiblement encore ouvert.

    A la radio, je tombe sur la radio suisse romande la 1ère, où c’est la redif des Dicodeurs, une émission journalière à 11h30 que j’écoute de temps en temps en étant sur le secteur, c’est genre divertissement chansonnier, où ça chambre un peu leur pays voisin, la France, mais aussi et surtout leurs cantons voisins, de préférence alémaniques...C’est toujours poilant. 

    J’arrive à 4h50 à la nouvelle base Leclerc qui se trouve à  Niederhergheim, à côté d’une petite usine Liebherr, dans la brousse, bien au sud de Colmar.

    J’y étais venu livrer de la charpente métallique de hollande y a 3 ans alors qu’elle se construisait.

    De suite, j’ai un quai, impec.

    Je vais à la douche pendant le déchargement, impec aussi.

    En sortant de la douche, je vois mes papiers signés au guichet, alors que c’est pas tout à fait fini. Impec, 3ème service. 

    Sauf qu’il y a une note de service indiquant que les palettes sont à reprendre à la base à Colmar, de 6 à 20h... Là, fini, pas de 4ème impec! 

    Foutage de gueule, ils ne s’embêtent pas. Mais on a 6 mois pour le faire. Je vais quand même y aller de suite, car je suis pas certain que j’aurai plus envie d’y aller à l’automne.

    Je repars de là quand même apaisé, car il n’est que 5h40, soit 50’ passé, douche comprise, c’est pas si mal.

    Donc direction Colmar, dans la ZI nord, où c’est encerclé de bases de M.E.L.. Coup de bol, je tombe sur la bonne au 1er coup il est 5h50. Mais je m’adresse au mauvais guichet, à la réception ils m’indiquent le bâtiment du fond dédié aux vides.

    Je vais sonner, mais je suis bête, il est 5h58... Je fais preuve de patience et sonne plus tard, 6h03... Rien, le bureau est dans le noir. A 6h08, ça s’allume et ouvre.

    C’est pas la joie, c’est sûr, c’est toujours chiant un mec vautré à la porte à peine que c’est  ouvert..

    C’est pourquoi ? Là, j’ai failli faire une réponse à la Bigard, « pour faire un tennis, ..... !

    Mais ce serait un coup à mettre fin à une coopération de presque bientôt 2 générations, alors je réponds gentiment pour expliquer la raison de ma venue. 

    J’ai un quai quand même de suite. Ça se passe finalement bien, puisque son collègue me demande comment je veux les palettes et où dans la semi.

    Une sangle sur les 2 piles et je repars de là à 6h25. On est encore à côté d’une usine Liebherr, mais la toute grosse. Usine où j’allais charger parfois des pelles en CKD à destination du port de hambourg pour l’Australie ou bien des emballages vides pour divers fournisseurs en Lombardie avec retour en pièces de carrosserie. Tout ça c’était bien prestigieux. 

    Direction Mulhouse pour la suite. Je repasse devant Niederhergheim, il est 6h40, ce qui fait donc 1h, le temps consacré à la reprise des palettes...Enfin rien de prestigieux quoi !

    Je vais arriver à PSA vers 7h05, donc inutile de courir, vu qu’il y a l’interdiction de circuler dans le site jusque 7h30. Donc je passe à la Access à Illzach faire un peu de go, et profiter du café offert.

    Passage à Gefco où mes bons de chargements déposées sur le guichet m’attendent depuis la veille.

    A l’usine, y a 2 magasins à faire. Le 1er en mécanique, on me dit qu’il y aura de l’attente, because plein de créneaux doivent passer, normal. J’y passe déjà 1h30. Je laisse les palettes tout devant, car ce serait trop demander de les déplacer. J’ai juste dit au cariste de ne pas  coller les emballages contre, car je pense que je viderai ces europes (par le côté) en repassant à Oyonnax cet après midi.

    2e magasin, ça s’annonce mieux, même si c’est blindé, dés qu’une place se libère, c’est pour moi. 

    Je repars à 10h30. Coup de fil à Pascale pour signaler mes misères du matin et demander si je ramène bien les palettes à Oyonnax. On fait comme ça. Demain, c’est mort en Maurienne, voire dans tout Rhône Alpes, elle ne le sent pas. Moi, qui ne suis pas avare de partager une idée, je fais part de mes souvenirs, des fois, quand on finissait en Maurienne, on allait carrément recharger sur Turin. Déjà fait aussi depuis Voreppe, ou bien Nice.... Pascale ne trouve pas mon idée bête, puisqu’elle demande à sa collègue si il n’y a pas un petit Fiat pour Vesoul à remonter, hélas non..

    Une fois, avec mon ancienne affrèteuse, Danielle, alors qu’il y avait un retour de Berlin qui urgeait et ne partait pas, et qu’on n’avait pas de montée, j’avais bêtement suggéré l’idée d’une montée sur la Pologne, et bingo, mon idée avait été bonne !!! Je ne suis pas avare de partager mes bonnes idées depuis.

    Voyant cette situation incertaine, je demande les horaires du 1er, à Vetraz  sur Annemasse pour vider foulée. C’est jusque 18h, et en plus ils attendent après les emballages. Cool, c’est jouable. 

    Je garde l’A36 jusque Besançon, puis N83, où je trouve mon bonheur avec une boulangerie avec un parking PL dédié de bien 5 places, dingue. Le bled, c’est Buvilly.

     Puis Lons centre, et la grimpette de Montaigu. On sent bien les 8t à 13%.

    Cassage de graine en 30’ après Vouglans et son joli lac. Il fait beau, 22, je décide d’ouvrir la saison de la terrasse, enfin du coffre. C’est cool.

    J’arrive à Oyonnax vers 15h10 et en repars 15’ après, pas le temps de machinacafer.

    Cette fois, je raque l’A404. Coup de fil de Pascale, si je pourrais charger avant 15h sur Turin. Oui, c’est jouable, à part que c’est foutu le camp le temps de répondre..

    Arrivée sur Annemasse vers 16h45, ça circule beaucoup, faut tout contourner. 

    C’est tout près de l’aérodrome. Ils m’attendaient bien, donc ça vide rapidement. J’ai le mail du retour, ce sera finalement, bien de l’Italie, avant 16h. Impec.

    Je repars sur Annecy, via la Roche sur Foron, tout par la RN, ça roule à peu près bien.

    A Annecy, rien d’interdit pour Albertville, alors j’opte pour cet itinéraire, ça fera un peu moins de bornes et surtout moins d’argent pour les Sté d’autoroute.

    Annecy passe bien, au pire c’est pas grave, le bord du lac, ça le fait. C’est pour stationner que je commence à flipper. Je vois une petite zone commerciale qui longe à Sévrier. Pile poil à 18h57...ouuuf. Et je suis bien, il y a toutes sortes de magasins, fromageries, charcuteries, et même une boulangerie. Mais je résiste car je n’ai besoin de rien.

    Coup de fil avec Nico38 qui est sur Colmar pour lui indiquer le Cora afin de poser pour la nuit. Ça va, visiblement, il n’a pas eu à chaîner dans le col de la Schlucht, et a pu honorer son rendez vous à la base M.E.L.