Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, pas embêté par les joueurs de scrabble garés à côté, ni les cruchots en face. Je reviendrai.
Il y a juste une extinction presque totale de l’éclairage publique à 22h30. J’avais encore la lumière du lavomatique à côté. Je quitte ce bled à 5h pour retrouver la RCEA, calé tranquille à 83. Je ne sais jamais où sont les radars, et un peu marre de pratiquer l’autodénonciation.
Arrêt de l’autre côté de l’A71 à l’aire des Vérités. Douche et pain beurre au programme, aussi mince l’une que l’autre. Je faisais des éloges l’autre fois de cette aire, c’est correct, c’est tout. On n’est pas là pour dire du mal tout le temps non plus. L’autre fois j’avais été endormi par un sifflard auvergnat trouvé en boutique. J’ai 40’ quand je vais repartir, bon j’attends 45’, de toute façon ça ne va pas changer le cours de la journée.
Pour aller à mon 1er bled, Nantiat dans le 87, y a le choix, soit à travers depuis l’A20 soit via Bellac et route de Limoges. J’y vais par là. Le bled est minuscule, et l’usine est assez grosse. C’est marrant, c’est un fournisseur allemand, je le faisais là bas au pays, en Bavière, à Langenzenn à côté Nuremberg, et c’était pareil un bled pas possible.
Il y a 2 entrées, je me goure, naturellement, j’ai loupé la bonne qui était avant qui passe devant 2 pavillons. Un camion termine et je prends la place. Juste une pile ici. Venir pour ça me dit le cariste ? Ben oui, je sais bien. Ça fait des décennies que ça se passe comme ça. Ça s’est un peu rationalisé mais bon. Ça nous fait rouler. Les tournées que j’ai pu faire en Allemagne comme ça, plusieurs fois par semaine, pour des un ou 2 mètres.
Je repars à 9h30 passé pour remonter sur le 86, où le 2eme fournisseur PSA est à côté de Vouillé. La route Limoges Bellac Poitiers, c’est marrant, depuis le début de l’année, je ne suis pas 15 jours sans y passer. Ça va que c’est joli. J’y arrive avant 11h30, là pareil, c’est le fameux unique mètre au lieu de 8, 2 piles. On y fait plus attention.
Pascale, jamais à court d’idée, me demande si je pense recharger le Chateauroux, je fais une réponse de normand, aucune idée, faut que je monte au dessus de Loudun pour les pièces d’acier suisses reprises hier. Alors elle regarde pour compléter une bricole en chemin.
Avant midi, déjà un mail, il y aura 7m50 sur Tours pour Vendôme.
Je repars de Vouillé avant midi, mais déjà les 4h15 ne tardent pas à sonner. Mais pas de pain, c’est l’angoisse. Je vois un Super U à Neuville de Poitou avant Mirebeau, j’y file me garer derrière et vais faire mon achat pour me jeter aussitôt dessus. Il fait une météo épouvantable depuis ce matin, sauf à Dompierre où c’était encore étoilé aux aurores.
J’arrive à 3 Moutiers, chez le client du même nom, un fabricant de moteurs électriques. Il est 14h, ils reprennent seulement, enfin, normal, horaires à la française. Un camion devant charge d’abord, et on s’occupera de moi ensuite, à quai, tranquille quoi.
Les 7 palettes de 1t chacune sont sorties une bonne demi plus tard et je peux filer pour la suite, au lot à prendre sur Tours. Faut redescendre à Loudun pour attraper la route de Chinon et Tours ensuite.
C’est à la Riche, sur le contournement ouest de Tours, pas besoin de faire le tour quoi.
C’est une grosse ZI, faut oublier pour le plan stationnement, c’est un peu loin des grands axes. Ce n’est pas Riche en bonne route pour y accéder. Il est presque 16h, pas de souci, c’était avant 30. ça charge par un côté, et c’est des emballages encore, mon coeur de métier quoi. Bon, c’est des racks plutôt, pas du truc destiné à l’automobile.
A 30 TTC c’est plié. Vendôme, enfin un hameau à côté c’est pas bien loin, je trouve un peu plus de 70 bornes. J’essaie d’appeler le client, ça ne répond même pas. Bon, on ne va pas forcer, j’arrêterai avant 18h et ne grillerai pas une 10h comme ça. Tours est déjà pénible à achever. C’est rageant de perdre du temps en bouchon juste pour un petit tour. J’enquille la N10 à St Cyr, tant pis pour l’interdiction de Monnaie. Ils trouvent toujours le moyen pour nous la faire allonger. Je traverse, tout bien, vu personne, pas trop de camion non plus faut dire. Juste quelques radars de feu tricolore, des trucs qui rentrer la monnaie quoi.
Je fini plus haut, un peu avant Vendôme au relais des Platanes avec quand même 8h50.