| Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
1 bonne 11h, ça fait du bien, je pars un poil avant 4h. Pour être à 15h à Mulhouse, y a encore une bonne marge logiquement.
Enfin, faut déjà bonnement plus d’une heure pour retrouver une autoroute à Arras. Et les rond points la nuit, c’est pénible aussi. Surtout avec les palettes gerbées de croquettes en sacs, ça parait pas trop stable.
Une fois l’A26, la moyenne monte enfin, et y a de bonnes cuvettes.
Reims aux aurores et la 44 passe bien, mieux qu’hier.
Comme ça j’arrive à Perthes en pile 4h, et j’y vois plus clair pour la suite des opérations. Comme d’ici il faut 4h pour aller à l’usine PSA, il doit falloir logiquement moins pour aller à la base U à Dornach, comme ça je peux mettre en route une 3h en mode repos fractionné.
Alors que je compte m’écrouler dans la couchette, je vois un Crouvezier comme avant hier, mais un autre chauffeur, Daniel, une vieille connaissance encore, un vieux de la vieille de cette maison. Là encore, bien 15 ans que je l’ai pas vu, à part se croiser sur la route. C’est bête, il met en route et décolle, pas le temps d’aller boire un café. C’est la semaine des vielles retrouvailles.
Je file à la sieste, pas énorme, le soleil cogne assez vite. Alors douche et méga pain beurre comme toujours ici. Et embarquement d’un pâté pour plus loin.
Un peu de ménage et de boulot administratif, qu’il est déjà vite 11h. Une 3h planifiée, c’est toujours trop court.
Bon maintenant faut que ça roule, et pas de grain de sable, genre une crevaison.
Tout se passe bien, grand beau dans le Bussang, c’est chouette, et déjà les moustiques se recollent à nouveau au pare brise.
Ce n’est pas peu fier que j’arrive à la barrière de la base à 14h50, avec la sensation du devoir accompli. Donnant mon n° de bl à l’interphone, on me répond que j’ai rdv à 18h...Je réponds à mon tour que non, c’est 15h.. Non, pas du tout, c’est 18h, et possible de venir à 17 h30 au mieux, et merci de quitter le site...
Bref, pas moyen de discuter, je sors sans moufter, en téléphonant à Pascale. Bon zut, elle n’est pas à son poste, elle me rappelle..
Je me gare au fond de la rue dans le virage et attend. Purée, ça remet en cause le 3éme tour ça, zut.
Ça re-sonne 10’ après. j’ai appelé ceux qui nous affrètent, vas y, ils vont te prendre. Mouais, je réponds que j’y crois pas trop, j’explique que je viens de me faire envoyer balader. Alors je n’ai pas envie de refaire un tour gratuit et perdre des minutes précieuses...
Elle relance les gens de ce lot, et pas 10’ après : viens vider chez nous !
15’ et je suis là bas. Je vois mon collègue artisan savoyard et on papote un peu. Je lui raconte ma petite mésaventure. On est bien du même avis qu’avec notre exploitante en commun, ça bouge toujours rapidement dans les cas là, et c’est très bien.
Au guichet, Pascale me raconte qu’elle avait bien senti que le créneau n’était pas clair. Bref, les autres ont caressé dans le sens du poil pour que le fret parte.
Elle s’en fout, elle a 15h marqué en gros sur le fax, donc sans doute un peu de stockage et re-livraison seront à facturer, ça fait marcher le commerce.
Bon faut vider ici maintenant, et le cariste, le même qu’avant hier a toujours la même rhétorique... fait c...., c’est n’importe quoi......Bref, il est débordé.
Max vient et me trouve un transpal élec et je me vide. Ça apaise un peu le cariste qui achève. C’est rigolo les croquettes au milieu des pièces auto.
Faut juste que je repasse de l’autre côté pour prendre le papier pour le 91. Là il me charge sans moufter, en m’expliquant qu’il en a marre que ce soit le sous effectif.
Je suis à quai à côté d’un portugais TFO en Fh4. 1ére fois que je vois un de ces modèles en boîte manu.
Il a des bobines en fosse pour l’Espagne, genre de la sollac et reprend 2 3 lots ici. Le chauffeur est portugais mais s’arrête souvent qu’en Espagne pour charger ou vider. Comme beaucoup quoi.
Je suis rechargé à 17h25, direction Evry rdv à 10h45, pas de souci. Le souci est que j’espère ne pas avoir à couper à 15’ de la maison, ce serait ballot, surtout que je n’ai que 2t à peine.
La chance est avec moi, ça roule assez bien des travaux de l’A36 à la Thann valley. Bref en ayant un peu à freiner dans la montée de l’Oderen, j’arrive pile poil à 19 h à la maison, sympa cette semaine !