Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Encore bien dormi. Volvo, ça vient du latin, et ça veut dire “Je roule”, paraît il. Alors Renault ça voudrait dire “ Je dors”? Ces 2 là se complètent bien.
Quoi qu’il en soit, il est 4h10, et faut rouler quand même.
A5 jusque Langres, et N19, où je ne suis pas le seul en bâche bleue, et T blanc devant. En plus j'ai une immat 70, la classe.Et comme je ne paye pas les pneus cette semaine, j'ai tendance à rouler à la façon locale, notamment en virage, et bien c'est efficace, les gens collent moins derrière.
J'hésite à m’arrêter à l’Acacia à Gourgeon, mais il est tôt, y a l’air d'avoir du monde, c'est un coup à attendre la douche longtemps.
Je pousse encore jusque Couthenans, à mon adresse régulière de la semaine dernière. C’est chez Pierrette, on pourrait dire Pierrette 70 d’ailleurs, on est pas loin de chez son célèbre homonyme masculin.
Pareil, du monde aussi pour la douche, enfin les douches, y en a 2, la grande et la petite. Y a des restos avec leurs douches, c'est un peu comme les usines, où y a la bonne et la mauvaise équipe. Je suis obligé de me rabattre sur la petite si je ne veux pas déborder des 45. Ici, c'est le bistro des bleus, ça discute Audincourt, Vesoul, Poissy, Vélizy..
Je décolle avant 8h, direction Belchamp encore, en passant toujours via Sochaux Montbéliard. Mais la boulange à Arbouans Audincourt est fermée, zut. Je vais au même endroit que la semaine dernière, toujours convoyé. Ça prend un certain temps, j’en repars à 9h30.
Je monte à Mulhouse, avec un arrêt aux pompes, à la porte d’Alsace, non pas pour valider un trajet sur une borne Toll Collect qui irait de Neuenburg à Suben, ce qui serait plausible vu que ma marchandise a pour destination finale Wien et que je n’ai pas d’OBU, mais juste pour aller acheter une baguette, ça le fait moins.
À Mulhouse, je ne tarde guère à me mettre à quai, enfin, faut quand même que je rehausse avant. Pendant que ça décharge sur le quai GM, je vais juste à côté, à l'affrètement, où enfin un vrai guichet est installé, afin de savoir de quoi le T va devoir se montrer capable. Il ne va pas fatiguer, moi non plus, puisque André m’a concocté un A+R, 54 Villers la Montagne. Rien de passionnant, mais rien de bien chiant non plus, faut reconnaître. Ça charge au parc à vide du ferrage, pas le plus mauvais de l’usine. J’en repars à 12h15. Direction le nord lorrain via le Bussang, voir ce qu’en dit le 520 de devoir tirer 7t.
Je m’arrête plus loin de l'autre côté, avant Rupt, toujours sur le vieux tronçon de la Road 66. Pas plus de 25’. En même temps, j'ai plus grand chose à bouffer, enfin ça dit plus.
Nancy passe bien, mais c'est après que c’est toujours pénible, l’A31, meme sans trop de trafic, où je tombe derrière un cas où il faut garder son calme, qui roule à 80, 75, voir 70 et qui roule le plus normalement du monde à 90 sur le bout autorisé de doubler, et un bon français. Brrrrref. Il sort Moulins, qu’on en sorte.
J'arrive à Villers la Montagne, ou ici c'est carrément le plateau Sibérien. Avec la A30 en contrebas, et un ciel de fin d'aprem ensoleillée mais glaçante.
Je vide les emballages de suite, dehors, par le côté, avec le petit vent qui va bien, et recharge 100m plus loin, des pièces quai. C’est haut, mais pas besoin de rehausser, juste j’ouvre la poutre arrière. J'ai bien fait car le cariste peine vraiment. J’ai encore eu bien peur pour des arceaux comme y a quelques mois. Mais j’interviens sagement, et il fait gaffe. Mais c’est bien long. Quand ça se termine, la fille du bureau me dit que ce cariste, d’un certain âge, débute d’hier. Ah d’accord, y a pas de problème, vaut mieux prendre son temps alors.
Il est déjà 18h20 quand je repars avec 20t de ferrage pour Mulhouse, l'amplitude a bien morflé encore. Plus qu’à tailler au sud, pour aller couper je sais pas où, Atton peut être, mais j'ai pas de binouze luxembourgeoise pour trinquer avec mon copain du 42, comme à la grande époque, et puis il est beaucoup plus loin ce soir.
Metz passe bien, mais il est plus raisonnable que je sorte à Moulins les Metz, où je trouve sans trop de mal pour garer. Il est 19h10 ouf. Tiens si j’allais manger un truc chaud au Buffalo.