Carnet de bord de Juin 2018 | Partager sur Facebook |
C’est pas souvent qu’il y a 23kms à faire de la maison au client, alors autant en profiter, décollage à 7h45. Pourtant réveillé depuis 5h. C'est agréable de passer à la maison les grandes journées comme ça.
Direction Ramonchamp, en vallée de Moselle. J'étais presque bon, moi j'habite dans celle de la Moselotte. 8h15 à la chaudronnerie, et direction comme chaque fois que je suis venu charger ici, la boîte voisine qui fait la peinture. Les échelles de rayonnage que j’emmène sont à repeindre. Ici, ils font du thermo laqué. En vidant, le gars de la chaudronnerie me demande si je redescends en Alsace. Oui, bien sûr, enfin d’après les nouvelles d’hier. Je veux bien, faut qu’ils préviennent mon commissionnaire, on n’est plus dans les années 70, c’est fini les petits cabotages clandestins comme au moyen Orient.
Pas de soucis, Pascale me rappelle aussitôt, en se poilant car je lui dis que maintenant je trouve le boulot.
Bon, c'est assez long à charger, un complet de cornieres peintes, de toutes longueurs, dans des conditionnements pas gégé. Je connais, j’en avais chargé au début de l’hiver pour Rennes. Alors on remballe pas les sangles, on les réutilise.
Je pars de là il est quasi 10h. J’ai quand même pris le temps de demander si c'était jouable d’emmener le pare choc de la Schmitz en août, pour un grenaillage et peinture thermolaquée derrière. Oui, c'est possible, et sans se ruiner. J'en ai marre de gratter la rouille, mettre du convertisseur de rouille, peindre et que la rouille revienne l’hiver d'après.
Juste à passer le Bussang et la vallée de Thann, et il est 11h15 dans la cour de Richwiller. Moins long pour vider, et cette fois je peux ranger les sangles, puisqu’un complet de papier m’attend. À la maison mère, c'est pas souvent, juste sous la frontière à Ottmarsheim. Midi, c'est la pause, alors je fais pareil. 13h à quai, pas possible d’accéder à l'intérieur. Alors encore attente en, à écouter la radio, bouquiner, pianoter ce récit passionnant. Bref, tout un tas de chose qui fait passer le temps vite. Alors, faudrait vraiment se mettre en travail dans ce genre de circonstances? Mais bon ça traine, je mets quand même un de marteau à la 44ème minute. Peu importe que ça traine, vu la destination et la contrainte horaire, c'est St Vulbas, 11h demain. Je me mets en route à 14h. A36 jusque Besac, j’ai quand même 19t, et l'habituelle 83 où ça roule un poil mieux que dans une heure, la sortie de Besac. Le thermomètre frôle les 30, la clim suit, le 3ème condenseur remplacé de ce camion n’a pas encore fendu cette année.
La 83, pas tant que ça, à St Amour, ils nous annonce qu'elle est barrée à 8kms, à tous les coups c’est Coligny qui est en travaux suite à l'élargissement de la voie. C’est rare qu’on élargit les routes dans les bleds. Y a une déviation mais j’enquille l’A39, ce sera moins compliqué. Pause 30 à l’accès, je ne sais pas encore jusqu’où je pousse ce soir. Dans tous les cas, ce sera pas loin.
Bon aller, je sors à Bourg Sud, et fin des opérations à Pont d’Ain.