Carnet de bord de Décembre 2018 | Partager sur Facebook |
Finalement l'estomac ne se sera pas trop mis en mode grosse bouffe hier soir, c'était endives au jambon au menu. Ma foi j'ai pris, j'en connais une qui va être trop fière. Heureusement y a ce matin comme tous les matins à Villemotier, le bar qui est couvert d'un étalage de viennoiseries. Sorti de la douche, on me dit bonjour Samu, c'est Cuicui qui est au bar. Cool. Depuis le temps qu'on se croise souvent sur cette route. Tatatan, je mets en route en même temps que Christophe, 6h. Je garde la 83, tranquille c'est vendredi. Je découvre Coligny et ses travaux achevés. Tout ça pour ça. Malgré les bâtisses rasées, la chaussée est presque encore moins large qu'avant. J'arrive tout de même à Poligny une bonne heure plus tard, bien trop tôt, ça ne commence qu'à 8h. Il fait un vrai temps de chien. Je me fais bien rincer car j'étudie sur la semi les travaux à effectuer pendant ce long weekend chez Volvo pour caser le transpal. Il est justement inauguré ici pour vider les palettes de produits pour fromageries. A 8h15 je repars, toujours vers le nord et toujours via la 83. A Larnod, à droite, via le haut, comme avant, pour éviter Besançon. C'est pas interdit en ADR. C'est pas des questions que je me posais avant. N83 à Baume les Dames, c'est interdit vers le sud, mais rien vers le nord, je la garde donc. Clerval c'est toujours aussi joli, et y a toujours le marché le vendredi à l'Isle sur le Doubs, rien n'a bougé quoi. Ah y a une interdiction tmd juste avant Voujeaucourt, mais c'est à Voujeaucourt que je vais justement, alors ça va aller. Enfin c'est Belchamp plutôt le lieu exact, chez PSA. On n'aura pas droit à la photo de la dernière 504,vu que toute prise de vue est interdite sur le site. Tant pis, on matte juste pour s'en souvenir (pas pour le soir dans notre pieu !). Vidé les quelques palettes de fûts à midi, un rechargement m'attend sur le 88. Avant 17h, j'ai un peu le temps, je vais passer par la bonne vieille case Mulhouse. Je casse la graine à la porte d'Alsace,la météo ne s'arrange pas. Ça fait quoi, 5 mois que je n'avais pas mis les roues dans les quartiers, un sans précédent en ¼ de siècle de carrière. Que d'évolutions positives, l'échangeur de Sévenans est achevé, les travaux de mise en 3 voies à Mulhouse aussi, enfin. Je réécoute les bonnes FM allemandes qui diffusent en boucle du hit de Noël , de Mercury à John Lennon. Ça pour le coup c'est absolument la même chose en GB. J' arrive début d'aprem à la maison bleue toujours adossée à l'usine. Si je n'ai pas jeté la clé, j'avais redonné mon badge, donc malgré quelques négociations avez gardien, je dois y rentrer à pinces, et zut il pleut. Mais ça fait bien plaisir de passer ici. J' y passe une petite heure à papoter, et encore, je n'ai pas pu voir tout le monde que je voulais. Je repasserai bien à l'occas. Et vu que ici que sur le quai, pas grand chose n’a bouger, il y a du Combs la Ville en veux tu en voilà, et qu'à l'affrètement il n'y a pas de bobine à descendre à Vigo en express, je me sauve à 14h30 vers le rechargement que le père Noël de chez Duarig m'a confié sur le 88. Go via le col du Bonhomme, où il ne neige pas, heureusement, car je vais finir par être à la bourre pour charger, ça roule pas fort vers Kaysersberg, un des villages préférés des français et son célèbre marché de Noël. Et puis du gilet sur St Léonard de l'autre côté, bref, j'aurai mis pas loin de 2h pour arriver à St Dié. Il était temps, les SMS de Jarcieu commençait à pleuvoir, t'arrives bientôt ? redis quand chargé… No stress, le gars est bien là jusque 18h, ça charge tranquille en une petite heure des caisses de tôles perforées en une petite heure sanglage inclus. Je quitte cette vieille maison déodatienne chargé d'un one shot, puisque d'un fret national, et pour une région que je pouvais desservir 2 fois par semaine dans le passé récent. Là c'est une fois en 4 mois, je ne devrais pas trop déprime. Bref, pour la semaine 52, je retrouve ma Normandie.
Retour via Anould, Gérardmer, ça roule assez bien, pas de neige donc pas de touriste. Et go la maison directe, trop tard pour poser au garage ce soir. On verra ça demain matin. Joyeux Noël !