| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Après une bonne douche et un bon breakfast à la française, c’est à dire une bonne demi baguette avec du beurre, je mets en route à 7 h45. Breakfast à la française, j’ajouterais même à la sauce Lorraine, car ici, chez Serge, ils vendent des petits pâtés. Là ils font fort. J’en ai embarqué un pour le midi.
Je file vers Masevaux, ça devrait passer d’une traite tout comme Mulhouse.
La météo est limite, gris, mais le soleil veut se pointer au fond. Dans le Bussang, en altitude, c’est confirmé.
J’arrive à Masevaux à 11h40, ça a bien roulé, presque comme lundi soir. Un frigo espagnol vide de la matière 1ere en big bag de Berlin, d’après la CMR.
Je prends la place à midi dix, 2 côtés, 8 coups de fourche et c’est vide. Je reprends ma CMR signée tout en me faisant offrir un Ferrero disponible au bureau, sympa. Moins sympa, je range mon carnet de CMR au placard jusque je ne sais quand. C’est triste. Mais ce tour m’a tout de même requinqué.
La suite, ça va faire, puisque fallait avant 15h, c’est à Mulhouse, juste à côté de la coté du train, dans une boîte qui bosse sur les chaînes de montage. Il y a déjà un camion en place. J’attaque le pâté lorrain made in haute Marne.
Là je charge pour Poissy lundi après midi tranquille, du matos pour travaux sur chaîne, surtout pour protéger le chantier, il y a de tout, des poids pour poser des clôtures en ferraille, du panneaux, des tréteaux.... Je me mets en place à 14h. Les gars sont bien sympas, mais je sens que le boss est pressé de charger, ben oui il est bientôt 15h. Il s’énerve un peu quand je refais bouger un truc afin de sangler utilement, ben oui, 2 paquets de panneaux qui ne se touchent pas, ça ne va pas aller loin...J’entends ce monsieur dire dans mon dos « qu’est ce qu’il veut Encore »...Je ne relève pas mais dit juste assez fort: « ben il voudrait pouvoir bien sangler ». Les chargeurs rigolent un peu en me disant qu’il ne faut pas me chauffer... Ben oui, je suis chiant avec l’arrimage, c’est comme ça.
On finit à l’extérieur avec une cabane de chantier.
C’est chargé vers 15h30, je repars avec des contacts de gars d’ici déjà à Poissy qui bossent déjà et pendant Noël et un plan. Je dois être là lundi pas avant 14h30.
Il fait encore jour, je vais retourner à la boîte d’hydraulique qui m’a réparé le flexible qui fuit déjà.
Diagnostic, il a été serti trop fort. Ils recoupent et en remettent un. On fait plusieurs essais de monte et baisse, ça a l’air de tenir. Le boss de cette petite boîte est super intéressant, passionné par son boulot, et visiblement il ne fait pas que réparer des flexibles minuscules de semi réhaussables, ils bossaient sur une rectifieuses de marque allemande de plus de 50 ans, semaine prochaine il va bosser sur une chaîne de montage de PSA Valenciennes, il a aussi réalisé tout le freinage du tramway de Lisbonne.
Il me fera un devis pour remplacer les 4 flexibles de la semi. J’ai déjà les tarifs de Schmitz en origine demandés cette semaine, ça parfait abordable par rapport au prix d’une réparation et ça ne sert à rien de trop attendre et de stresser plus à chaque utilisation.
Direction le bercail, il fait nuit.
Je ne suis pas lourd, mais j’enquille via le Bussang car il se met à tomber de la flotte au bout de la vallée et il ne fait que 4..
Je pose le camion à Cornimont après une manoeuvre nocturne sans pépin. Comme dans un grand groupe, je dois transférer mes affaires dans un autre camion. Mais c’est pas grave, puisque c’est un Volvo aussi.. Je mets en route, ça démarre. J’ouvre une soute, mets quelques outils le bleu, pour je ne sais quoi, mais c’est psychologique. Complément du gazole au Dats à côté, le réservoir n’est pas gros. Puis retour à la maison vers 20h. Demain, je prête le camion, et moi avec au centre équestre, pour une petite ballade.