Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Vu que mon client ne répondait plus à même pas 17h hier, je suppose qu’in ne fait pas les 3 huit, peut être même pas 1 huit, alors je ne décolle de ce bon relais qu’à 7h30. Y a 20 bornes pour le bled exact, mais faut rentrer dans Vendôme. C’est joli mais étroit par endroit, et des voitures, pas toutes, ne font rien pour faciliter le passage. Ils auraient pu faire un échangeur sur la N10 pour choper ma petite route. J’arrive au bled, et au client qui dans la rue principale à 8h pile. C’est porte close...Je me gare en face à côté d’un silo et vais voir à pinces, fait le tour. A part un rocket d’un pavillon voisin qui m’aboie dessus, il n’y a pas âme qui vive dans le secteur. C’est un fabricant de portails, au vu du nombre stockés dans des racks comme j’amène. Je trouve un n° sur une pancarte, différent de celui que j’avais. J’appelle, il y a un répondeur standard qui dit que c’est joignable à partir de 9h.
Bon, on remet en route le basto alors.
A 30, un gars arrive, ouvre la boutique. C’est bon, je peux rentrer, et c’est le cariste même.
A 9h c’est plié, ça va. Je dois enfin aller au dernier client à Romorantin, celui que j’avais chargé en tout 1er lundi, je repars sur ma droite, pas besoin de se retaper Vendôme.
Il faut quand même plus d’une heure, c’est gros le 41, on croirait pas. Et je passe même la préfecture, Blois, c’est chouette.
J’attends un peu, car l’expéditeur avait donné comme consigne de vérifier la marchandise en présence du chauffeur. C’est une tronçonneuse d’acier, il doit y en avoir pour des ronds apparemment. Une demi heure je quitte la ville à la base militaire en y passant à côté, direction Châteauroux où mon retour d’emballages m’attend. Ce n’était pas complet au départ, mais Pascale a décroché des pièces pour Sochaux, au même endroit.
Je suis Châteauroux fléché par un itinéraire bis. Ça roule à part un bled chiant, Chabris. Et y a Valençay qui est joli aussi mais qui passe tout bien.
Une bonne heure plus tard encore j’arrive chez le fournisseur que j’ai fait y a pas très longtemps en montant à Rennes. Il est midi, c’est en train de charger des palettes bois sur un plateau. Les caristes sont au courant des emballages non conformes que je reprends, ils m’indiquent où se poser et arrivent. Impec, bonne mentalité ici. Les boîtes plastiques sur palettes sont chargées au tir pal à 12h45. Par contre les pièces c’est à un dépôt logistique à 2kms d’ici. J’y file, c’est le branle bas du changement d’équipe qui s’opère pour 13h, mais quai tout de suite, et ils préparent les palettes. Il est 13h, que les autres prennent la relève et me chargent les palettes. Super pas de temps mort, jamais vu ça, si tous les changements d’équipe s’effectueraient comme ça dans le monde du travail, il en serait différent.
L’inconvénient, je suis loin de la 1/2 h d’arrêt. Alors je file pour boucler les 4h30.
Là encore, c’est plaisant de prendre cette route de Montluçon, que des bleds jolis, comme Culan avec son château et ses ponts.
J’arrive juste à Montluçon avec les 4 h30 qui sonnent depuis 3’. Tant pis je me pose à côté du brico dépôt pour casser une graine, j’aurais voulu pousser à l’aire des vérité. La vérité, il faut être raisonnable.
J’y vais quand même, mais après 35’ de pause. Un peu de gazole à la Leclerc et un kawa au bar pour finir les 4h20 restantes.
Reparti pour un bout de RCEA avec ces cortèges de fidèles galiciens et autres portugais. Ça roule pas trop mal, Montmachin tout ça. Et puis avec 3t dans la semi ça double fastoche dans les quelques bosses avant Chalon. Pas moyen de savoir ce que je fais demain, Pascale a son mercredi aprèm comme souvent. Donc je vais faire 11 h, mais quand même bien finir mes 9h de volant. Je passe devant chez le José, c’est bien beau, mais je passe mon chemin, je n’ai que 8h de volant, et pas trop envie de me taper un resto ce soir, trop mangé hier soir aux Platanes. Je file et enquille l’A36 à Dôle. Je sors à la 1ere sortie de Besac, des fois qu’au péage il y ai de la place. Il y en a, mais le rond point après le péage est bouclé, donc obligé de rentrer dans la ZI. Finalement je trouve mon bonheur à quelques pas, juste entre les accès d’un grand transporteur bisontin, haut lieu de la Pierresoixandisie. Ma foi, y a pas d’interdiction, je squatte. Il est 19h50, tout va bien.