| Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Passé une bonne soirée finalement, bavardé avec les voisins. Le Bernardo Marquès est parti, et un Mars (turc) est arrivé, alors le Roumain et moi sommes sortis pour guider la manoeuvre.
Et puis voilà, on s’est mis à causer, le turc nous conviant à boire le thé alors qu’il s’attablait à son coffre. Sympa.
Surtout bien bavardé avec Mircea, le roumain, qui roule chez Lazar. Il roule beaucoup pour Renault entre la Roumanie et la France, mais parfois l’Espagne, et fait aussi un peu la Turquie. Bref, le cabotage, il ne connaît pas. Il arrive généralement à rentrer chez lui toutes les 2 semaines. Il fait plutôt ça par obligation, car il n’aime guère les pays de l’ouest, et aime sa Roumanie où les gens sont bien plus positifs. Il ne viendrait pas non plus rouler pour un XPO ou un Geodis, il ne gagnerait pas plus. A ce sujet, il gagne 1500€.
On n’a pas bavardé de tout ça avec le collègue turc, Bülent car il ne causait pas trop anglais, mais bien sympa aussi. Il arrivait de Toulon où il vient en avion la majeure partie du temps et peut encore parfois faire la route en entier jusque ou depuis son pays. Il ne repose pas forcément les semis à Toulon, mais Trieste, Bettembourg, ou au Brenner. J’adore bavarder avec des gars comme ça, c’est dépaysant. Même si on comprend bien qu’ils n’ont pas la vie facile (le turc n’a pas de frigo dans le baby stralis...), ils ont le sourire et ça m’a remis un peu en place.
Du coup, couché à 23h, et ça avait un peu refroidi mais sans plus.
Ce matin à 6h, il fait déjà ou encore 20.
7h, je rentre, les caristes sont là, et me confirment qu’ils ne chargent pas l’après midi.
8h15, c’est reparti avec les blocs moteurs, sous la flotte, échappé de justesse pendant le chargement.
Ça bouchonne bien à Lens jusque l’A1. Et la flotte tombe méchamment.
Ça retourne au sec sur l’A26 et c’est à nouveau le grand beau et chaud sur la 44 à St Quentin.
44 qui est déviée de Mourmelon à la Veuve, je ne sais pas pourquoi.
Cassage de croûte au dernier parking avant la descente de Gravelines. Le soleil, les champs, les éoliennes, ça inspire une ambiance castillane, bon y a pas de taureau.
Juste fait un peu de go à la access de St Nabord, et tout ça fait rentrer à la maison avant 17h. On va quand même pas s’en priver, d’autant plus qu’il fait grand beau !