| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
La douceur Bretonne, presque 10 degrés en plus ce matin par rapport à hier. Ça aide pour se passer sous le jerrican. C’est un peu la dèche au niveau sanitaire devant cette usine.
Sur mon billet retour est marqué le n° d’une personne à joindre avant de charger (7h-12h).
7h03, j’appelle ce n°. ça répond bien, pour me dire que les caristes arrivent à 7h30, donc que le temps de la mise en route, ce sera 8h.
Pas grave, j’ai de quoi m’occuper, je réhausse la remorque à 3,05m, ça occupe bien 20’ tout en tentant de renseigner des gars dont un polonais en VUL avec mon plan de l’usine sur où il doit livrer.
Mais y a personne à la barrière, alors il veut que je sonne à sa place pour faire l’interprète. En même temps j’ai que ça à faire. J’espère aussi que ma bonté paiera même si c'est fort peu probable statistiquement que je retourne un jour en Pologne..
7h50 je mets en route, rentre dans l’usine quand les 2 collègues du 90 arrivent justement aussi. On se pose en même temps sur le parc en vides en question. L’un des 2 a déjà fait ce truc, il dit qu’on a qu’à ouvrir et qu’ils nous chargeront les 3 en même temps.
Comme moi, ils sont déjà réhaussés. Les caristes et le type du téléphone arrivent. Ils montrent les emballages en question, c’est d’une autre façon. Il y a un doute sur la hauteur. Le collègue du 90 mesure, par 2 ça fait 3,10m. Aie, ça ira pas, du moins pour moi. Je suis au taquet.
Les Belfortains c’est bon, ils ont des Fruehauf et peuvent monter encore d’un cran, à 3m20, comme ma vieille Samro à l’époque.
Alors qu’est ce qu’ont fait avec moi ? Le petit chef dit que normalement on ne doit pas charger sur une seule hauteur. Mais moi j’y suis pour pas grand chose, on m’avait demandé si je pouvais prendre 3,05m. Et mon collègue en avait pris y a 2 semaines. Un coup de fil et il a l’accord pour me charger que sur une hauteur...
Bref, j’ai réhaussé pour rien. Je redescends tout, le temps qu’ils nous chargent. Je ne vais pas me trimballer à 4,25m pour le plaisir.
Ensuite on va aux papiers dans un bureau à 1 kms de là dans l’usine.
Les deux 90, c’est des bons, des vieux de la vieille en Gefco. J’en connais un, l’autre c’est le fils de son patron. Et comme il roule en Range, il a pas mal d’anecdotes à raconter à ce sujet..
On se boit un café dans l’usine, le temps que le perif Rennais verdisse un peu.
On décolle à 9h20. Vu leur hauteur, 4,60m, ils vont enquiller l’autoroute sur la quasi totalité du trajet. Donc pas de N4 pour eux. 4,60m, ça commence à faire. J’ai souvenir d’avoir fait quelques fois Mulhouse Poissy en 3,20 intérieur, 4,50m ext avec la Samro, ça passait sur la 4, mais fallait pas louper quelques sorties pour éviter des ponts litigieux. Sinon, le nord RP, pas de soucis, ça passe partout, fallait pas arriver à Poissy par l’A13 quoi.
Je repars par le Mans, jusqu’où je garde la natio. C’est malheureux, je n’ai pas trouvé de pain.
Je stoppe à l’aire de Limours où là je trouve une rustiguette. Ça fait joli comme nom, mais c’est pas ça quand même.. Curieux endroit, il y a une boutique PSG, où ils vendent même des slips à l’effigie du club. Enfin, je suis sûr que dans le domaine du poids lourd, la marque au Griffon doit vendre la même chose..
Je repars de là à 14h10 et ce sera très bien pour passer le Pariser ring süd. Juste quelques coups de freins au niveau de Fleury Merogis.
Le vendredi après midi, on est bien content d’atteindre la N4, le voyage est presque terminé.
Le tel sonne, c’est Pascale, j’ai le programme jusque jeudi matin. Impec.
Je fais une 2éme pause à la Total de St Dizier. Y a du monde dans le train vosgien.
De là, 2 bonnes heures trente et c’est le terminus du 35/88 du vendredi.
L’odb indique à peine 90 heures, jamais moyen de tomber juste. Mais pas de souci, demain matin je monte laver, le trou de ces quelques minutes sera comblé.
Il est 20h35, et dans les Vosges un 23 septembre à cette heure là, il faudrait oublier le short. Bon je rentre à la maison comme ça malgré le froid vif. Quel métier à risque...
Bon week end, et n’oublier demain à 14h30 de vous caler sur la une, l’artisanat vosgien du transport sera à l’honneur !