FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • d'un bout à l'autre de la chaine
    Vosges = lumière
    des bons gars ici
    N4 = obsure
  • Lundi 23 Janvier 2017
  •  

    Malgré le froid persistant, mise en route à 5h50. Ce matin, -13 dehors comme dedans, d’après ce qu’indique le frigo à l’allumage. 

    Le moteur s’allume, c’est l’essentiel. Sans oublier le siège chauffant, que c’est bon.

    J’ai fait en quelque sorte du transport un peu tout le week end, car la flotte a gelé chez les parents samedi. On a acheté un surpresseur puis acheminé quelques tonneaux de flotte.

    Direction via le Bussang sans tortiller, même si le Oderen doit être au noir, ils l’interdisent complètement.

    Arrêt gazole et adblue au Leclerc à Cernay. Ici, on dirait qu’il a neigé, depuis Thann, la fameuse neige industrielle sans doute.

    J’arrive à l’usine à 7h50, direction le parc à vide 4C1, y a plus rêveur pour commencer un lundi matin. Mais il y a pas foule, et je ramène du défectueux, même pas une demi heure.

    Direction l’emboutissage, au tout début du bâtiment, aux bobines. J’en reprends une pour Rennes encore une fois. Ici, pas de souci, c’est la même équipe que mercredi après midi passé, ça va bien. Et le pontier est vosgien, venu habiter ici, mais qui a gardé son accent, alors c’est cool. Une petite demi heure papiers compris.

    Si ça n’a pas changé depuis les ordres donnés déjà jeudi passé, j’ai encore une bricole de 600kgs  à prendre en peinture. Faut juste que je trouve la bonne porte, c’est la 1ere fois que je vais à ce bâtiment. Je trouve un bureau avec un n° à appeler si absence. Je sonne, et ça répond par un « Ja ! ». Bon, le monsieur parle bien français, mais il n’es t pas vosgien celui là.

    Il me dit à quelle porte venir, c’est à l’opposé d’où je suis.

    Je trouve, c’est juste à côté du parc acier où j’avais chargé lundi passé. Je trouve mon homme alsacien, façon Mr Stoeple dans le sketch des inconnus, les faits divers en été, oh oh, oh... bref il est sympathique. Il me montre la bricole, c’est carrément une coque de bagnole. Elle est sur un chariot, mais il l’a posera sur 2 palettes. 

    On la met devant. Il me dit qu’il n’y a rien de délicat, juste sangler sur le chassis de la caisse. C’est vrai que la couleur n’est pas très vendeuse, ça doit être un apprêt. 

    9h50 je quitte l’usine, ça a bien été ce matin.

    Je croise le p’herrliner comme souvent le lundi dans le secteur, quoique ce matin il a carrément fait la grasse mat.

    Direction les Vosges, et ça urgeait, car on retrouve la lumière, le soleil seulement en haut du Bussang. 

    Arrêt pain à Ramonchamp, y a de la place on va pas se gêner.

    Je fonce quand même, faut que je règle le problème de la crevaison de vendredi. Je passe à coup de fil à Chavelot chez Louis Pneus pour leur dire que je vais passer un peu avant midi. 

    Ce ne sera pas beaucoup avant, j’y arrive à moins 10.

    Mais c’est bon, ils m’ouvrent la porte et entreprennent de suite. J’ai même pas besoin de m’attaquer au panier de la roue de secours. Ils me reposent une carcasse de la même marque qui y avait dans notre stock.

    Midi 10 c’est fini, je sors en moins de 30 sec et attend midi 20 pour boucler la 30.

    Je passe Nancy et sort à Velaine en haye pour casser la graine à l’entrée de la zi. C’est plus peinard et on ne tourne pas plus qu’à l’aire de Toul. Mais tout le monde à la même idée, un camion est déjà garé, un autre arrive.

     Je ne m’éternise pas plus d’une demi heure et retrouve vite la N4.

    Je croise le père Nico de la Sarthe avec son 106 de dépannage. Ça va y a pire. J’en profite pour lui demander des infos sur son département qui me parait bien rural pour mon rechargement de demain dans ces contrées.   

    Je boucle la pause à Fontenay, y a pas le feu. Le parking est très crade, il y a des poubelles presque tous les 3m, mais des montagnes de détritus entre. Sans parler des belles tâches noires d’hydrocarbure au sol. Je fais quand même presque 40’ où je ne me suis pas ennuyé, les carreaux, les feux, les resserrages.

    Sur le syatdin c’est vers pour la 104.

    Mais le temps d’arriver au croisement de l’A6, ça a changé, tout le carrefour est au rouge. Bizarre. C’est juste un accrochage dans la bretelle, et il n’y a pas de bau. On paume 15 20’ à tout casser. 

    Je suis vite sur l’A10, je jette un oeil à l’odb, j’ai 9h pile à l’aire de Limours. Aller basta ici à 18h40, y a de la place et comme ça je ferai 11h. Ce que j’imposerais le lundi si j’étais ministre des transports, et le reste de la semaine ce serait open bar, plus de quatorzaine, ni rien... Promis !