Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Je démarre à 5h30, c’est tôt, mais il fait déjà jour. C’est aussi bien pour passer Montpellier et sa future « cinturo lateral ».
Je sortirais bien à Narbonne croix sud pour aller sous la douche au CR mais ça va faire perdre 10’ de détour alors je continue l’A61, en quittant hélas, encore cette fois ci, la direction Barcelone.
Je m’arrête à l’aire des Corbières où je découvre que la douche est plutôt correcte.
Ça se couvre presque tout noir en arrivant à Carcassonne, mais rien ne tombe. Je trouve sans difficulté le client, vu que je l’ai déjà fait l’an passé. Heureusement, car avec smartphone qui ne sert plus qu’à appeler, je n’ai plus de ggle ou d’aide du genre. Je suis déconnecté quoi.
Bon, frayeur, j’arrive à 9h et tout paraît bouclé, comme abandonné. Zut, ils ont changé d’adresse ? Un autre camion paraît perdu aussi dans la rue. Et quelqu’un sort quand même du dépôt et si, c’est quand même ici, ils étaient juste bien enfermés. Le camion devant n’a pas grand chose et je prends la place ensuite. Faut tirer les palettes car il ne vont pas rentrer avec leurs gerbeurs dans la semi. Pas grave, c’est pas du lourd, et ce n’est pas encore la canicule.
Je repars à 10h15 vers mon retour programmé, à Narbonne. C’est soit disant urgent pour demain à 8h dans le 23. Alors je trace encore par l’A61 pour optimiser.
C’est dans le za de la Coupe. A Croix sud c’est bien indiqué, je vois un plan de zi, mais y a pas celui de la Coupe. Faut que je traverse la N9, c’est en face et retombe sur un plan, de la Coupe cette fois ci. A part qu’il n’y a pas ma rue, ni la boîte que je recherche. Alors je continue doucement tout droit ça monte, mais je finis par voir des panneaux d’entreprises et voit le bon nom et trouve de suite, super. Le plan plus bas devait être dépassé car on voir que les rues sont neuves, on se croirait dans un immense poligono qui s’agrandi sans cesse d’ailleurs ! Bon à la différence des poligonos, je n’ai pas tourné pendant 1h
On n’a vraiment plus l’ habitude de chercher un client avec cette foutue technologie qui nous abruti.
Faut que je recule dans la cour et jusque presque l’intérieur car il fait du grand vent et c’est des plaques de polycarbonate qu’on charge. Je ne vais pas être lourd, il n’y en a que 3 de 8m/2,10m et une petite.. Il n’y a pas 100kgs et je pars comme ça après avoir mis tout de même une sangle. C’est dingue le transport parfois. Pascale a encore bien négocié le truc et puis c’est tout.
Pour monter dans la Creuse, il n’y a pas 36 routes, c’est l’A75. Par précaution, je remets un peu de gazole à la Esso de Croix sud, enfin une des Esso. Je prends la moins chère, c’est à dire l’ancienne, d’avant qu’il y ai le nouveau cr avec parking sécurisé. J’y allais dans le passé, en R340, c’est à dire à mes débuts sur les tours d’espagne de ce côté. Le gazole était déjà bon marché et j’ai eu collecté beaucoup de points pour mériter ma lampe multifonction qui rentrait pile dans la portière du R. Et il y avait l’ancien cr à la CCI où on allait se doucher et manger mais on reconnaît plus rien de tout ça, ni le parking, peut être c’est à la place du métro ?
Petit bout d’A9 et après chez Robert sans frontières (mais maintenant il est pour..) j’enquille l’A75 et là c’est un peu trop fastoche avec 100kgs dans la semi. Au moins ça compense la régule pourrie par la faute du jumelage auvergnat.
J’aurais voulu casser la graine à l’aire du Pont de Millau mais pas de bol elle est interdite au pl pour cause de travaux. Alors je pousse jusqu’au péage, moins impressionnant comme vue.
J’aurais eu le temps, je serais sorti à Garabit, il doit y avoir de bonnes photos à faire, mais le boulot d’abord.
Je m’arrête avant Issoire sur une aire pour regarder comment rejoindre mon bled très mal placé entre Gouzon et Aubusson. Sur l’aire, il y a un méga contrôle dreal, mais ils ne s’intéressent qu’aux plaques peco et autres small trucks.
Pour paufiner mon itinéraire j’appelle le contact que j’ai sur le fax que m’a donné Pascale hier. J’aurai peut être des tuyaux pour trouver rapidement. Il est presque 17h. Le gars au bout du fil me répond qu’il vient d’y avoir désistement et qu’il ne faut pas que je livre..Ah ben on es bien, il est temps du savoir. Ce gars est un poseur apparemment. Je rappelle Pascale aussitôt qui vient de l’apprendre pareil. Et on lui a même demandé que je redescende à Narbonne, pas gêné les gens.. Il n’en est pas question, je recharge de la pièce. On pense à Gefco Clermont pour poser ça. Elle me redit. De mon côté, je quitte l’aire, j’aime pas trop ça de faire le beau au milieu de contrôle, et avance jusque la dernière station avant Clermont pour attendre les instructions.
Pas 20’ après, ça resonne, je dois fixer rdv avec les poseurs qui récupéreront les plaques, sur Clermont...
Mon contact me rappelle aussitôt et avec la même consigne. Cool. A part que quand je lui dis Clermont, ça ne l’arrange pas, ils ont déjà à l’hôtel à Montluçon. Montluçon, et ben c’est encore mieux, c’est où je recharge mon 1er. Je propose l’aire des Vérités, ça ne lui cause pas, il est de l’ hérault. Je lui explique comme je peux, la RN145, la piscine, le Mac do... Bon on fixe 8h demain matin qu’il me reconfirme ce soir pas sms quand il aura situé le truc. Quelle histoire.
Enfin ça me fait gagner 2h de petites routes finalement et c’est plutôt sympa.
Je n’ai plus qu’à monter à l’aire des Vérités, j’ai assez d’heures, j’hésite à sortir à Montmarault et faire le crochet par les 2 Chaises, mais il faut être raisonnable d’autant pus que c’est en bonne voie pour rentrer demain maintenant.
Je me pose donc aux Vérités à 19h. Au programme ce soir, je vais un peu enquiquiner ma chérie pour qu’elle ouvre la pièce jointe du mail de retour sur le pc car je ne peux plus, et me dicter les adresses des retours, comme dans le temps. En même temps elle me situe la rue de Montluçon, bref, du vrai assistanat.