FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Tout le monde aime la 118
    je préfère l'A5
    la pause est dans le pré
    bientôt le tour de France sur la 19
  • Vendredi 23 Juin 2017
  •  

    7h, on met en route, y a pas à s’affoler, je vide ce soir, c’est tout. Et inutile de partir plus tôt, because Paris blablabla. Il fait presque frais mais je garde le short. Ma maman dirait, faut faire attention de ne pas attraper du mal et elle aurait raison. 

    Hier soir j’ai entrepris une minuscule ballade dans la ZI, car la dernière fois que j’ai livré en face, j’avais aperçu 2 Scania serie 3 dans une cour, mais là rien, il ne sont plus là. Et j’ai vraiment dû abréger la ballade pour cause de mouettes qui tournaient au dessus, et le sol était bien immaculé.

    En route via l’A13, y pas trop de minutes à perdre pour la quatorzaine qui je pense va morfler tout de même. C’est pas si souvent.

    Ça roule bien, tellement bien que j’arrive encore trop tôt pour contourner la capitale (3éme fois cette semaine, ça commence à faire souvent là..), il reste du rouge, alors je m’arrête à l’aire de Rosny pour une douche pas trop pourrie, de ce que j’avais vu mardi. Le temps d’aller au pain et de faire un coup le pare brise, car on est jamais à l’abri de devoir shooter un G ou un FL, la pause dure presque une petite heure. Et j’ai pu constater que le carénage du tracteur a été victime d’une attaque de mouette, elles m’en voulaient vraiment. 

    Je repars vers 10h, les axes que je vais utiliser sont pratiquement verts, faut dire qu’ils ne passent pas par Gennevilliers..

    Ça se présente donc bien, le sytadin dit vrai parfois, à part le binz comme toujours à Villacoublay pour retrouver la 118. On sent déjà que ça part en week end, y a du 75 pressé qui roule n’importe comment et qui surtout ignore les clignotants des autres usagers.

    Je simplifie le trajet en attrapant l’A5 pour le garder, on attend mes pièces ce soir, et oui, je ne transporte pas toujours des emballages vides. 

     Plus on file vers l’est, plus le thermomètre remonte, 25, 26 sur l’A5.

    Je passe bien Troyes, pour atteindre presque le niveau de bar sur Aube pour aller casser la croûte sur une aire simple. Y a plus de voitures que de camions, de tout, des parisiens, des english. Ça part en week end quoi. Des fois on a envie de demander aux gens ce qu’ils font dans la vie à part partir en week end. Bon ça peut m’arrive aussi, mais une ou deux fois par an.

    On commence à faire un oeu d’économies à Langres pour rattraper la bonne vieille 19, tel un Gefco Liner que je suis aujourd’hui. Enfin pas à 100%, pas au taquet, car je suis lourd, je vais embêter le vrai, celui qui roule à 3t toute l’année, qui est pressé, qui ne peut pas admettre de mettre 2’ de plus pour son trajet quotidien de Poissy Vesoul.

    Là ça va, c’est peinard, personne ne colle derrière, je peux même faire de la conduite coole, facilement réalisable sur cette 19, ça coule facilement et remonte un peu les bosses sans trop appuyer sur les gaz.  

    On nous indique que le tour va passer sur cette axe, que ce sera barré. les usines peugeot vont devoir chômer du coup! 

    Après Vesoul, un camion plateau ridelle me double facilement dans une montée en 3 voies. Forcément, il a des palettes vides. C’est sanglé, mais ça danse un peu.

    Plus loin méga appels de phares d’en face, je m’attends à un radar,  on est en haute Saône,  mais non, c’est pour quelque chose qui encombre la chaussée, c’est rouge, de loin on dirait de la viande.. pas du tout, c’est des palettes du collègue qui a doublé y a 10’. Je m’arrête, tout comme un automobiliste d’en face pour dégager les palettes sur le côté. Bon, il va bien s’en apercevoir le copain. Plus loin, rebelote, de la palette rouge, mais qui ne gêne pas. J’ai bien vu la boîte que c’était, que faire, appeler ?    Encore après, à Amblans, là c’est 2 voitures arrêtées, dont une qui a la calandre qui a volé en morceaux.. Je ne m’arrête pas, d’autres chauffeurs sont déjà arrêtés, je fais un coup de ggle pour trouver le no de cette boîte(une que j’aime bien en plus) et appelle. J’explique à la dame qui répond, elle me demande si j’ai une immat, niet, j’avais juste aperçu un n° de parc sur le plateau ridelle et la marque du tracteur. La dame me remercie et vont tenter de le joindre, bon courage pour retrouver le gars, ce n’est pas une petite maison. Au rond point de Lure, c’est encore quelques palettes que les automobilistes dégagent.. C’est certain que le chauffeur ne s’est aperçu de rien, ça peut arriver.

    C’est de l’autre côté de Lure qu’il est en warning pour refaire ce qui reste de la pile.

    Une fois le territoire, le thermomètre n’en fini pas de monter, pour atteindre les 33 34 sur Mulhouse. La France, y a pas à dire, c’est une petite Europe au niveau de la variété des climats.

    Il est 18h15 quand j’arrive en mécanique, c’est la pause, jusque 25. Là, pas de camions plus de créneau, j’ai le quai de suite.

     19 h, je ressors, traverse la voie ferrée pour poser la camion de l’autre côté à l’ex filiale transport. Je valide cette dernière journée avec 9 h45, on ne recharge que lundi, cette

     fois en principe, pas de N4 ou d’A13 pour débuter la semaine. Enfin, n’allons pas trop

     vite, comme disait Mr X.