Carnet de bord de Janvier 2018 | Partager sur Facebook |
6h25, après une douche et un grand crème dans ce relais assez authentique, je decolle. Authentique car comme souvent dans ces contrées, les gérants de ce resto étaient presque des papy mamy. Genre ils expliquent qu'il ne faut pas faire couler l'eau chaude plus de 3 4 ‘, arrêter le temps de se savonner, et 3 4 ‘ pour se rincer, pour avoir assez d’eau pour les autres. Cela dit j'ai bien mangé.
Périgueux, c’est bien contourné via l’A89, mais après c’est plus raide, Monbazillac tout ça, ça grimpe, ça tortille. Mais ça mon GPS du sud ouest me l'avait notifié. Bref, j'ai bien fait de ne pas couper 11h hier soir.
Après ça va mieux, surtout une fois le département des Landes, c’est plat, tout droit. Un bail que je ne suis pas passé ici, la dernière fois, ça fait bien 3-4 ans, j'avais rechargé de la tourbe à Sauméjan alors qu'il n’y avait pas de fret sur Pampelune. Et j'avais déjà mangé dans un petit resto tenu par des gens forts âgés aussi, ça s'appelait chez Mamy d’ailleurs, à Lubbon. Est ce que c'est encore ouvert? On imagine qu'il y a pas foule en repreneurs, avec les mises aux normes et tout le tintouin.
J'arrive à mon bled du Gers, Le Houga, vers 10h25. C’est une coopérative, je vois une bascule, je monte dessus. En voyant le regard du très certainement cariste, je comprends que je n’aurais pas dû, et que c'était inutile. Il paraît d’un certain âge aussi, en plus d'être bougon. Il le dit être blindé en engrais. Bon il me vide quand même assez rapidement, et j'ai encore juste le temps de contrôler mes boulons des roues. Je repars à 11h. Bonne journée, bonne route tout le bazar, finalement le cariste était bien sympa, ce doit être l'accent qui donne une impression bougonne.
Pas de nouvelle du Haut Rhin, j’en déduis que mon retour n’a pas changé depuis le mail reçu vendredi. Enfin, ce n'est pas un retour mais plus tôt un rechargement, puisque c’est pour monter en Picardie. C’est à 90 bornes d’ici, à Escource, dans les Landes. Je m'arrête aux 4h30 à la sortie de Mont de Marsan pour casser la graine en 35’. Après, je brave l'interdiction de la direction Bordeaux via RD puisque je suis en local, via Sabres, Solferino, Cap de Pin.
La scierie est un peu après l’A63. Il est 13h, bien 4 camions attendent. Ça reprend à 13h30. Mais je suis vite placé, avec un collègue ch’ti qui charge pour la même destination. Chargement cool, 10 paquets de planches, pas de gerbage. Le cariste dit même de ne pas sangler. Peut être pas quand même, on passe une sangle par longueur, soit 5 sangles.
Je me sauve de cette sympathique scierie un peu après 15h. Je trouve le no du client picard sur le bl, j'appelle pour connaître les heures de pause de midi, si il y a . Il y a, comme ça, c'est plié et ferai une petite 11h ce soir, pas la peine de se faire suer trop tôt dans l'ouest parisien. Déjà Bordeaux passe bien, heureusement, c'est pas tard. Et même après, la régule se maintient sur la N10, du moins jusque Barbezieux déjà, après ça se traine sur Angoulême, la norme quoi.
Je ne prends pas Limoges aujourd'hui, mais continue tout droit, N10 liner quoi. Ça roule bien, moins de traffic, mais je fais pas le fou, je ne connais pas du tout les radars.
Je fini à 9h04 dans le bled de Couhé, il est 18h50, c’est bien.