FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
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  • Thann, grün
    on pointe tous à l'usine
    mets de l'huile
    douche mensuelle
  • Vendredi 24 Juin 2016
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    Ce matin, au réveil, les infos ne parlent que du brexit, les estimations donnent déjà pas loin de 52% à ce non scoop. Les conséquences de ce sans précédent, on ne sais pas. Ce que je constate à mon petit niveau depuis ma cuisine, c’est qu’il fait grand beau. 

    Démarrage par cette ambiance estivale à 6h, ça aide. Jusque Cornimont, je croise et salue des  hordes de camions descendant des hauts. Ils descendent vers la Moselle, la haute Saône.

    J’ai presque 20t, je passe par Oderen à cette heure ci, c’est encore un peu frais pour les pneus. 

    La vallée de Thann passe au vert, c’est rare à cette heure-ci.

    J’arrive à Peugeot un poil avant 8h. Faut aller peser en déchèterie avant de vider. Ça vide en fonderie, je vais voir aux expé, mais ils m’envoient aux bureau tout près de la prod, qui préviendra la cariste en question.

    Je veux bien faire, je chausse les lunettes de sécu, en plus du gilet et des chaussures. Mais le type me voyant arriver est outré, j’ai rien à faire là comme ça, faudrait le pantalon et tout le tintouin. Bon je m’éternise pas, il appelle sa collègue. 

    Ouverture des 2 côtés, et la cariste arrive, la même que la dernière fois, toujours sympa, la clope au bec, elle se prend pas trop la tête quoi. Et en plus rapide pour vider. 

    Ensuite un balai aller retour en pesée avant qu’elle me signe les papiers. Elle ne fait pas le sketche pour les manches longues.

    J’ai pas de nouvelles pour le boulot à suivre. Au lieu d’appeler, je sors de l’usine et vais au guichet de l‘autre côté.

    J’attends un peu, il se décide seulement de qui fait quoi et va où. En attendant de savoir à quelle sauce je vais être mangé, j’ai failli aller faire coucou aux filles de l’inter, voir si il n’y aurait pas un petit truc passant une frontière pour moi, je suis terriblement en manque. Mais non, je suis timide, j’attends sagement. Et puis leur chef est là.

    Ça tombe, un petit aller retour, qui me fera passer une frontière quand même, puisque ça va en Bretagne.  

    Faut charger à la réserve d’emballages dans l’usine. Impec, c’est du rapide là.

    Tout ceci ne fait pas rentrer trop tard, ça tombe bien, car l’après midi va être chargée.

    Vidange, cartouche deshydrateur et plus chiant, cause grosse chaleur : un lavage en règle. 

    Avec l’aide de papa, la vidange va assez vite, mais le lavage est interminable, petit bout par petit bout, tout sèche, même à l’ombre. Mais on n’y est arrivé quand même, c’était pas du luxe, et le camion propre, parfois, suffit à redonner un peu de moral au boulot qui ne va pas toujours comme on voudrait, en cause le grain de sable de mercredi à Douvrin.

    Bon il est temps de passer à autre chose, car c’est week end !