| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Fin du week end, 6h40, tranquille quoi. Ça flotte bien, mais c’est doux, alors route via Oderen.
J’arrive à Vieux Thann un poil avant 8h, quai tout de suite, j’en repars à 8h15. Au top les filles, même si c’est pas l’équipe Catherine et Liliane, bref ça discute pas !
La suite, demi tour, retour vers le massif. Je ne rentre pas déjà à la maison, mais vais charger à Charmes. Heureusement, car direction Mulhouse un bouchon inhabituel s’est formé, ça doit être un carton, une voiture de secours arrive toute berzingue. Dans mon sens c’est tout vert.
Juste un camion derrière qui bourre, un frigo blanc et Volvo du 44. C’est pénible. Bon je suis peut être pénible aussi de respecter le 50 dans les bleds, j’en sais rien.
Je laisse passer dans la montée du Bussang, ça me soulage autant que lui. J’aime bien rester zen le lundi matin.
Après le Thillot, y a mon plan pain à Ramonchamp où je comptais m’arrêter, comptais, car mon camarade frigo pressé s’est lui arrêté, et en prenant 2 places. Bref, trop fort quoi.
Pas grave, cette vallée bénie pas le Dieu Gluten dispose d’autres bons plans. Je me gare facile dans le bled suivant de Ferdrupt, et nan, la cage à pain est pleine.
Je suis prévu à 11h à Charmes, j’hésite à Chavelot à aller monter les roues hiver qui sont dispo depuis peu, mais j’ai zieuter la météo un peu partout dans l’hexagone, la météo est encore douce pour plus d’une semaine, ça peut attendre. Et hier, j’ai remis les chaînes dans le coffre, un tour dans le 43 peut vite arriver.
Alors j’arrive à Charmes à 10h15, déjà bien pénible de se garer tellement y a du peuple. Toujours du Bulgaro Belge en pagaille.
Le gars du bureau est débordé, puisqu’il est tout seul et qu’il fait tout, charge, les papiers....
Il va y avoir de l’attente. Ah bon ?
Je rentre vers midi, il me dit où me poser et se rebarre en charger un autre entre temps.
Je dépoile tout, enfin le toit et les rideaux et prépare 8 sangles.
Une demi heure après il revient, trouve ma machine et c’est parti. C’est une 13,56m. Il la présente, la rentre et je recule pour la coller contre le tablier. Ils ont un sacré engin pour charger. Avec ça, je suis tranquille, pas de complément, ça meuble bien. Ça tombe bien j’aime bien les complets. Mais je sais, c’est pas bien les complets, c’est gagne petit. Faut toujours en mettre plus pour gagner quelque chose dans ce métier. Oup pardon on n’est pas au bistrot là, je m’égare.
Je sangle, mais le cariste ne revient plus, il est 12h40. Zut, il change encore bien d’équipe, et il n’a pas pris les photos de l’arrimage. Bon, je fais les photos avec mon tel, et referme, on verra bien. Je ressors et vais aux papiers. Le cariste est encore au bureau, il en a plein les baskets depuis 5h. T’as refermé ? On n’a pas fait les photos ! Je lui dis que je les ai prises, et lui demande son adresse mail. Il tique mais me la donne quand même. Voilà, comme ça 15’ de gagnées...Le copain du 90 poireaute à l’entrée, il charge la même chose, enfin en plus courte, pour le même endroit, il est pas quitte. J’ai pris son 06 pour le joindre demain en arrivant sur le chantier.
Je repars de là à 13h05. ça aurait pu être pire, mais c’est habituel ici.
Direction la Normandie, rendez vous grue demain au Trait à 9h.
Je repars à droite, pour ne pas se taper la traversée de Charmes, c’est assez pénible pour rattraper la 2x2. Direction Bayon Flavigny via la vieille N57 en passant tout d’abord à Chamagne, un des dernier bleds vosgiens avant le 54, mais aussi le village de naissance de Claude Gellée, un grand peintre lorrain.
Pour moi, encore un tronçon de nostalgie cette N57, j’y suis plus passé en TR320, TR305, et F1220 dans mon enfance que depuis que je roule, 1993, année où la 2x2 voies Charmes Nancy a été ouverte. Que de souvenirs, même si cette route qui longe la Moselle était assez dangereuse et très fréquentée par le transit international Benelux Italie. On passait les dimanches soirs ces bleds, je me souviens bien de ces ambiances. Il y a avait un resto appelé Maison Rouge.
Même pas 1/2h plus loin, je retrouve l’autoroute après Flavigny. Et puis j’enquille la N4, route où là, je n’ai aucun souvenir d’enfance, mon père n’y passait jamais, ben oui, il n’avait pas de carte rouge, que des bilatérales !
Je fais une 30’ à l’aire du Barrois pour casser une graine, j’ai faim. Chez Drouelle sur Inter, ça cause de Jacques Mesrine. Mais dommage, ils n’ont pas passé le moindre extrait des excellents films comme Inspecteur Labavure ou bien des Fugitifs.
A Vitry, je n’hésite pas un instant à prendre à droite, si j’ai encore un peu d’heures à rouler, je ne vais pas me mettre dans le RP en cette fin de journée, va pour la N31.
La sorte de Reims est un peu encombrée en enquillant cette B31, mais peu de temps perdu à part une moisse bat dans le bois avant Compiègne qui finit par se garer pour laisser un peu passer.
Je me pose avec 8h48 dans une zi à l’entrée de Beauvais à 19h15. Ce qui signifie que j’ai pouvoir valider une 11 ce soir. Le lundi c’est mieux.