FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la Fos aux flamands
    le Berliner Ottoman
    c'est le souk
    bon courage collègue
    c'est pas la N4
  • Vendredi 24 Février 2017
  •  

    En faisant couler le café, je vais voir à pinces le client, il est bien ouvert, je leur explique que je ne pourrai rentrer qu’à 6h45, tant pis, ça les arrange pas, mais ils font avec. 

    Une fois l’heure autorisée, je quitte ma super place de cette nuite et fait le tour du pâté et rentre prendre le quai qui m’attend. Je pige qu’ils attendaient pour recharger dans leur camion. Je repars à 7h10 et vais quelques rues plus loin dans le même zi pour aller au 2eme. Il y a déjà du monde au bureau, mais faut attendre 7h30 que le cariste arrive. Comme t’à l’ heure, c’est une boîte spécialisée dans le vin, enfin tout ce qu’il y a autour, les verres, carafes, conditionnement et autres objets dérivés. 

    7h45, c’est fini, je me sauve plus au sud à Milhaud chez le dernier. D’ici je quitte cette zi (bon plan pour roupiller au passage) et passe par derrière, Caissargues tout ça. Ça roule bien, pas trop de caissards, un genre de N36 Nîmoise. A 8h05, je suis dans la cour à l’entrée étroite du dernier client. Personne au fond, je vais devant à pied, juste quelqu’un au bureau, ce doit être le boss. On traverse l’atelier, ici, ce doit être du cartonnage plus destiné à la com, genre gros présentoir promotionnel. Il monte le tire pal et à 8h30 tout est vide. Ça bosse ici, on est pas sur Touloose.

    J’appelle Max, il est plus détendu qu’hier, il va retoucher quelque chose pour la connerie qu’on n’a pas chargé hier, c’est mieux. Il ira loin ce jeune. Du coup c’est moins le stress pour la remontée. Il regarde ce qui ce que ça dit, pas grand chose pour le moment. Bon, je vais au CR de Nîmes en attendant, pour prendre la douche. Où je me gare, il y a un Turbo Star toujours en service en train de démarrer. Enfin faut pomper à la pipette accessble côté droit et ça part. 

    Je sors de la douche, m’envoie un café, que Max sonne, il a quelque chose sur Vitrolles pour Mulhouse.

    Aller hop, c’est reparti A54 et la Crau parce que je suis radin et j’aime bien aussi passer par là. 

    A Vitrolles, c’est dans la célèbre ZI des Estroublans, chez un transporteur ou plutôt un  transitaire. Je loupe l’entrée, tour de pâté et j’y arrive enfin. C’est une cour en contrebas, je croise un camion turc qui en ressort, il a de sacrés bosses dans la bâche. Je vois quelqu’un à la boîte. Ce sera pas ici qu’on chargera, car la camelote qui arrivait par camion n’est pas accessible depuis leur quai, ils l’ont renvoyé chez un autre transporteur à 500m d’ici pour choper par le côté. J’y file, dur de se garer, je reste dans la rue. Il est bien tôt midi. Ça tarde avant de voir du monde, juste un chauffeur qui me dit que le boss va arriver. Un autre chauffeur arrive avec une cmr et une enveloppe, je zieute, c’est marqué Gefco Mulhouse comme destination, et expéditeur en Turquie. Le boss arrive, il est au courant du transvasement à faire, le rapprochement est fait. On va voir le camion du chauffeur, en fait c’es celui que j’avais croisé tout à l’heure avec les bosses. Il ouvre ses portes pour montrer. Mes palettes sont gerbées sur des rouleaux de tissus. Il se met en place et commence à ouvrir. Il n’a pas d’échelle, c’est pas trop évident, il prend une sangle pour lever la bâche en tirant de l’autre côté. Il y un de ces vents, c’est un peu chiant. Je l’aide un peu en levant la bâche avec une planche. Ça me rappelle mes débuts avec les savoyardes au port d’Anvers.

    Le boss me dit de me mettre à quai, il posera les palettes à l’intérieur. Je cause en alle-glais un peu avec le turc, il est bien sympa. Il vient de Toulon et est arrivé par avion d’Istanbul naturellement, et emmènera son tissu sur Callahorra en Espagne, mais il est déjà monté d’autres fois livrer à Mulhouse. Il rentre chez lui en avion après chaque mission en Europe, enfin je suis pas sûr de comprendre tout, il ne rentre pas dans les détails, il doit me prendre pour un agent privé à la solde des drealmen. On ne sait jamais, déjà y a les radars privés qui arrivent. Sinon, ils montent encore par la route quand c’est pour livrer certains coins de l’Allemagne ou l’Europe de l’est. Le cariste est bien sympa mais il s’impatiente, je mets les palettes dans ma semi au tir pal électrique heureusement car elles débordent bien et c’est des dimensions batardes, genre 150x120, et elles ne sont pas trop jojo. 

    La dernière, la meilleure pour la fin est dépotée. La cariste veut partir casser la graine. Bon je monte sur les paquets de tissus pour filer un coup de main au collègue turc. Des couvercles de cartons sont barrés, s’envolent..On court partout c’est très comique. On peut distinguer que c’est des parties en plastiques de tableau de bord. Quelle idée de faire venir ça de l’autre côté du détroit du Bosphore, enfin bref. Un coup de film et enfin on s’en sort à 13h passé. Je fais mes papiers et marque des réserves set signale le dépotage. Avant de repartir, je repasse les planches du collègue qui est sur ces rouleaux de tissus, ce sera plus simple vu qu’il n’a pas d’échelle.

    Je quitte Chouchenstanbul à 13h20 sans prendre le temps d’aller chez son gouverneur de la rue de Bruxelles. Je n’ai vraiment pas le temps d’aller ripailler encore une fois. On va pas avaler une bouillabaisse en 30’, ce serait dommage, hein Christophe ?

    Je rechope l’A7 jusque Piolenc comme d’ hab puis N7 tranquille. Casse une graine au dessus de Montélimar, 30’ pas plus, ce n’est pas de la grande gastronomie.

    De nouveau A7 à Valence sud jusque Vienne, faut quand même rentre un jour.

    Lyon passe encore assez bien juste un micro bouchon avant l’A43, le bol pour un vendredi fin d’am.

    Puis comme d’hab encore, sortie aux Echets et N83 tranquille. Je stoppe à Villemotier, et coup de Bol, parking peu rempli. Bon, il n’est que 19h35 et on est vendredi faut dire.