Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Après une douche pas terrible, loin du standard autohof et le petit dej en cabine, j’attends que les monteurs viennent me retrouver. Je fais 2 3 photos de camions sur l’aire, des ibères surtout. Hier soir, y avait un Pires jaune immatriculé en France, on n’en voit quasiment plus. Avaient ils des chauffeurs français(ou encore) ?
Les types arrivent à 8h15 en m’appelant, je les repère tout de suite, on se pose sur la partie non bitumée pour sortir les plaques de 8m sans gêner.
Ils les déchargent sans ménagement, et un des 2 gars les attaque directement à la disqueuse pour les rentrer dans leur camionnette. Purée le gâchis, ça part à la poubelle...C’est le client qui a annulé son chantier de rénovation de l’abris de sa piscine car plus important que prévu. En attendant il y en a déjà pour 1500€ pour ses 3 plaques, assurance....
Bref, j’aurais eu besoin d’un morceau.. Je quitte ce massacre à la disqueuse pour aller charger le 1er tout près de là, je suis du bon côté, c’est un peu plus loin en dessous les vieilles usines Dunlop, le long d’un canal.
Ça traîne pas, c’est 5 palettes pour Trémery.
La suite c’est en Bourgogne, en dessous Charolles. Alors faut un coup de RCEA liner entre.
Ça fait un bout mine de rien, presque 2h30. Charolles, j’avais jamais traversé, c’est joli. C’est dans le bled de la Clayette, dans une usine de forge que je trouve tout de suite grâce aux renseignements pris en famille hier soir, ça se trouve face à un magasin Atac.
Un roumain y arrive juste devant, et le portail vers les éxpés est fermé, il est 11h40. On sonne, rien. Alors gilet fluo et on file à l’autre bout à l’accueil où il n’y a personne. Je vois une salle et trouve des messieurs en réunion. Ah oui, c’est normal, le gardien est en vacances. Alors ils ouvrent le portail .
Pendant le trajet à pied, je cuisine un peu le collègue roumain, il charge pour Sibiu. Ça fait toujours drôle de voir un chauffeur de l’est qui charge pour son pays. On rentre et on file au quai au fond. Les horaires affichent 12h -13h30 de pause et il est midi...
On voit le cariste quand même, pas de regret, ni pour l’un ou l’autre c’est prêt, alors mode attente. Je me voyais devant ma tondeuse cette fin d’aprèm, là c’est mort.
Au moins, ce n’est pas mort pour manger, siester, shooter. J’ai pu attraper un superbe F16 grumier à travers le grillage qui pesait à côté. Trop beau le sifflement. Le cariste vient me faire signe vers 14h30 alors que j’étais en pleine occupation de rédaction de dossier pour un site consacré à la route et au camion. Tant pis, je poursuivrai plus tard.
Je passe devant le roumain, lui, ce ne sera prêt qu’à 17h, et il devait aller compléter dans le 12. Bref, même pas samedi ou dimanche il pourra passer la tondeuse chez lui, le collègue.
On étale un peu les bacs de forge, c’est tout ce que je charge. Je me sauve à 15h10 avec 13t pour Metz Borny, vendredi 8h45.
Y a juste à repasser par la case maison entre. Charolles dans l’autre sens c’est toujours joli mais plus chiant, surtout que je suis Montceau via Palinges. La route n’est pas terrible et pompon, la RCEA n’est pas accessible cause travaux, faut monter au bled suivant à Perrecy. Bref, j’aurais été plus vite de repasser via Paray le Monial.
Chalon, c’est bien chargé aussi à chaque rond point, c’est le soulagement une fois la N73, que j’emprunte légalement aujourd’hui.
Je m’arrête mettre de l’adblue et un peu de gazole à St Sauveur, ça tombe bien, faut que je fasse 30’ même si je ne suis plus qu’à 45’ de la maison, c’est comme ça, c’est la loi.
Je me pose au bled à même pas 21h.
Bon jeudi !