Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage tôt de Cornimont, 4h30. Il flotte pas possible. Mais ça va, de la grosse flotte comme ça, ça ne salit pas, ça achève même le lavage que je n’avais pas fignolé samedi, imprévu oblige, le robinet de la pompe de cabine était bloquée, grippé. Ça est revenu après insistance, du va et vient. Le truc vache si on est en panne et j’imagine qu’un garagiste lambda serait capable de remplacer la pompe sans chercher à s’embêter à essayer de dégripper.. « mais votre pompe elle est morte mon pauvre monsieur.. »
Comme tous lundi c’est raide, mais la destination 86 me motive, alors on peut enlever le r et ça du coup ça aide.
Arrêt à peine 1h plus loin, pour aller au gazole à St Sauveur, je fais l’adblue en même temps, pourtant encore moitié plein, mais ça meuble 1/4h, et il est presque donné ici, 0,273€/l.
Après je m’insère dans un convoi de vosgiens, y a de tout, du pulvé, du camion de bois, du Vial, du Mauvais Garçon...Et le petit train reste soudé quasiment jusque Dôle via Gy, tout ça. La route des vosgiens comme disent des franc comtois... Faut dire que cette route franc comtoise est bien jolie et va bien. Et ici, pas trop de colles au fesses ou de gens excédés comme sur la ....
Après ça se disperse, je prends la N73, ça faisait un bail. Je commence à sommeiller alors je m’arrête à l’aire de Verdun sur le Doubs. Une voiture qui suivait s’arrête juste derrière aussi, et les passagers descendent et viennent vers le camion. Ah ben je reconnais, René, un collègue de la Bresse qui est en retraite depuis bien 15 ans, il a reconnu le camion et vient dire salut en profitant d’une pause aussi, c’est sympa. C’est dingue, je ne l’avais revu que une ou 2 fois depuis sa retraite.
Je fais 30’ pas plus et fini le tronçon de la N73 à Chalon où on peut constater les améliorations en fluidité qu’apportent les travaux du rond point de Chalon sud, un point noir de traité en plus.
Bien content de retrouver la RCEA, pas forcément mieux famée que la N4 mais quand même moins défoncée, et le paysage du Morvan en plus. Et y a pas à tortiller, quand on est pas sur la direction de Paris, on est tout de suite plus motivé à avoir le sourire.
Quitte à se faire plaisir, je sors de l’axe pour me poser sur la vieille 145 juste avant le resto de la Côte d’Auge pour un cassage de graine et sieste oklm, 55’ en tout, que c’est bon. Y a un peu de marge, c’est marqué avant 17h le client de Montmorillon, j’avais en tête 16h, pas grave, vaut mieux se planter dans ce sens.
C’est juste en dessous Poitiers, faut quitter la route de Bellac Poitiers à Moulismes, la route est bonne comme la moyenne de ce jour, y a 641kms pour 8h40, bien loin des pitoyables moyennes francilionormandiennes. Ça requinque. J’arrive au client pour 15h, un gros magasin de matos agricole et d’élevage. Ça vide les quelques palettes au tire pal sans traîner. Ils ne vendent pas de piscines ici, dommage ça plairait à certains de livrer ici, en cause le personnel cariste est en majorité féminin.
La suite, c’est demain à Poitiers à partir de 6h. Il y a un peu plus de 50 bornes, j’achève les heures ce soir, on ne sera pas loin de 10.
C’est dans une des zi aux alentours du CR. J’y fais un saut pour la douche, et vais voir si y a des rues pour poser à côté du client. Rien juste à côté, mais c’est encore ouvert, alors je vais voir, c’est plus fort que moi, et j’ai encore un peu d’amplitude pour boucler à 13.
Bon, je ne vois personne, faut composer un no sur un téléphone à la porte de réception, mais les horaires que j’avais sont bien affichés, 6h 12h. Bref, inutile d’insister, c’est une plateforme. Je me trouve une rue pas loin et basta, il est 17h, c’est parfait. Plus qu’à préparer l’itinéraire de demain, car la mission du jour sera un triangle. C’est cool, merci Pascale.