Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Après quelques biscuits au blé du Carouf Market, une mandarine et un kawa, 5h40, ça démarre, 5h45 je suis en bascule.
Il faudrait 11 sangles, pas de problème.
Je déchante en voyant l'emplacement de chargement, c'est à l'intérieur mais en fosse. C'est pénible les chargements latéraux comme ça, surtout avec des roues moyenne basses.
Bon on lève un peu. La marchandise est prête, ils mettent des petits berceaux en bois pour caler. La fille cariste va un peu vite, n'attend guère que je prépare les sangles avant chaque couronne. Moi je comptais les passer au plus simple dedans comme j'ai deja fait à Neuves Maison, non, il faut mettre la sangle en diagonale, croiser quoi. Bref. Une bonne suée dés le matin. Une fois fini, bien sûr, la semi et le tracteur sont un peu redescendus et les tendeurs avant et arrière ne retrouvent pas leur place et ça craint de reculer comme ça de la fosse. Alors mise en route du moteur mais il manque maintenant 2cms pour ouvrir la portière. Heureusement la porte passager est ouverte...
Je me sors enfin de cette fosse pour retourner en bascule. Je me sauve de là à 7h passé. Tout ce cirque pour aller à Bourg en Bresse. Donc retour sur Annecy. Ça a beau être joli, mais il y a un sacré bouchon le long du lac.
Direction Bourg via Frangy, la N508. C'est pas encore ici que la moyenne va décoller, avec la grimpette de Frangy, entre 74 et 01. C'est simple, les courbes de moyenne horaire et conso vont presque se croiser.
L'A40 ensuite est aussi raide.
Petite pause à l'aire du col de Ceignes pour se passer un coup sur le museau, et enfin la mécanique va un peu se reposer, enfin, sans aller trop vite dans la descente.
La boîte à Bourg est entre les divers ronds points du contournement nord.
Je tourne encore du client pour trouver l'entrée. Un camion à trouvé plus vite que moi l'emplacement pour vider. Peu importe, suis pas pressé, vu que ça vide par le côté droit. Fait donc quand même ouvrir le gauche pour dessangler. Ici, ça a beau être la même boite qu'à Ugine, ça ne vide pas en fosse, donc c'est cool.
Vidé vers 11h30, le dernier voyage de cette semaine est à prendre à Nurieux à coté de Nantua.
Si je veux pouvoir rentrer par chez moi ensuite fait que je mette un peu de gazole, à la Access à Pont d'Ain. Du coup je monte le Cerdon et casse la freine en haut. J'ai eu des semaines plus pourries au niveau paysages.
A Nurieux c'est aux emballages plastiques. Y a 2 3 camions devant, mais c'est à moi qu'on fait signe en 1er, c'est bien ça, je ne demande pas mon reste.
Lesté de 8t d'emballages de type PSA00112, je me sauve de là à 14h45 pour attaquer le transit du dernier massif de la semaine, le Jura.
Le soleil fini par fiche le camp, c'est toujours comme ça, c'est comme le lundi au soleil. La pluie tombe sérieusement à partir de Lons. Je n'avais pas du voir une goutte louis depuis lundi.
A Larnod je garde le haut, pas envie de me taper la circulation bisontine d'un début de week-end.
Pause 30 entre Fontain et Saône, sur l'aire de contrôle. Ici, en vers et en venant de Pontarlier, la circulation est infernale.
La flotte ne faiblit pas, on dirait récupérer tout celle qu'on n'a pas eu de la semaine. Je sais pas si je vieillis ou quoi, ça m'est de plus en plus pénible de rouler la nuit avec de telles averses et la circulation avec. je stresse, j'avance pas, comme un papy.
Après Nancray, il y a une route qui descend sur Baumes, mais interdite. L'interdiction était levée sur le 1er panneau, mais pas à l'intersection. j'ai hésité, puis gardé la route normale, qui est un peu plus longue. Un camion derrière hésite aussi, puis tourne.
Plus loin, je pige le pourquoi, la route de Passavant a eu été en travaux, ils déviaient par l'interdiction.
A Baumes, au feu, je retrouve le collegue qui a pris le raccourci, c'est un polonais.
Bon j'enquille l'A36 ici, si non l'amplitude va finir par coincer.
Je fini à Mulhouse à 20h15, retour en push.
Bon week end pluvieux ou hiverneux...