Carnet de bord de Janvier 2018 | Partager sur Facebook |
5h55, c'est reparti sur la N10 après avoir speedé à la douche et au grand crème car le Relais 375 ouvrait à 5h30. Un vieux resto ça encore. Autoroute à Poitiers, on ne fait pas trop la différence avec la RN car c’est interdit de doubler de 6 à 22h..
Alors autant ressortir à Château Renault et continuer par cette bonne N10. Ça roule bien ma foi. A11 avant Chartres, en lourd c'est mieux pour contourner. Pause à l'aire de Chartres justement après 3h50 de volant. Je trouve de la baguette, qui conviendra très bien. Je rejoins la RP via la N10 encore, jusque l’A12. C'est tout vert à cette heure là, tout, Rocquencourt, Louveciennes, N13 et 184, une merveille. Il fait même presque beau.
Pas de nouvelle de Mulhouse, j'appelle quand même, car je sais que je recharge dans le nord jeudi, mais entre, il devrait bien y avoir un petit quelque chose. Niet, y aura rien. Bon pas grave. La reprise, la reprise, mouais, j’y crois pas trop. Y a encore des journées où c'est le vide. Et la reprise sera vraiment effective quand beaucoup de camions français feront à nouveau de l'inter, même du petit, couramment.
Bon j'ai le temps du coup, je reprends la N1 à Chambly, jusque Beauvais, où je casse la graine vite fait. Après, un petit bout d’A16, jusque la sortie Conty, bled de mon client. Ça descend dans une vallée, de la Selle, nom également de la scierie où je livre. Je zappe l'entrée qui donne dans le centre du bled, entre 2 maisons. Pas commun pour une scierie.
Demi tour plus loin, ça m'occupe bien 10’ de trajet, grrrr. Retour devant l'entrée, et vais voir à pied. C’est bien ici. Lieu très authentique, c'est tres ancien, mais ça bosse. Je trouve le patron qui est en train de bosser sur un tapis roulant. Je peux bien rentrer et ouvrir. Après, c'est sur un fen que le boss fait de la mécanique. Bref, c'est sympathique, en plus d'être rapide à vider grâce à un cariste qui a un fen tout neuf. C'est le chauffeur aussi du camion de palettes vides de la boîte.
Je repars vers 15h, direction Douvrin via les petites routes jusque Amiens. Je regarde si je ne croise pas les équipes de Jean Pierre Pernaut, c’est des coins propices à ses reportages! Je continue via la N25, Doullens, Arras, Lens. C'est toujours du grand beau dans le ciel. Sauf juste aprés, en arrivant pas loin de l'usine de moteurs. Je me pose sur l'espèce de parking devant le parking de la réception qui est fermé la nuit. Ça se met à bien souffler. Ici, ce que je charge, ce n'est que le matin, ça change pas. J’ai un contact, j'appelle, il me confirme, demain 6h30 7h.