| Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
Un lundi tranquille, 8h15, je pars au travail comme j'en suis rentré samedi, c'est à dire en chérie le taxi
Dans la famille on attaque qu'à 9h le lundi, et pis c'est tout. Je retrouve mon ensemble chez Volvo, fini de l'atteler, et quelqu'un qui ne m'est pas inconnu vient me dire bonjour. Ah c'est Patrick, de la plaine. On s'est connu à la Sceta, il avait sa boîte, on faisait un peu les mêmes lignes en SKF depuis la gare de Dijon, Villars Perosa, Bari, Schweinfurt...depuis.
Maintenant il a passé l'âge de la retraite, alors en plus de lire les cdb sur FDR, il roule encore un peu chez un transporteur de Monthureux sur Saône. Ça met de bonne humeur des rencontres comme ça au hasard même si on prend 20 ans dans la poire.
Je décolle presque à 9h15, j'ai encore de la marge pour être en début de soirée à Zeebrugges.
Ça fait tout drôle d'aller enfin tout droit à Nancy, de ne pas suivre cette satanée direction Paris via la satanée N4. L'A31 n'est guère plus exotique, mais je me sens plus chez moi. Et ça roule bien ce matin, enfin avec mes plaques oranges, c'est pas dramatique si je ne suis pas au taquet de la régule. Je croise Ludo de la Péli Company Ltd, qui doit s'en rentrer de Spa.
Je ne m'engage pas via le Lux, non pas par souci d'économie de l'eurovignette, mais tout simplement parce que j'ai toujours préféré passer via Longwy. La frontière, rien n'a bougé depuis 2 ans et demi passé, les locaux ne sont pas encore complètement démontés, et il y a toujours un ou deux lituaniens Finejas de service qui squattent le parking. Je croise Arthur juste après.
Je sors à Arlon, direction la N4. La bonne. Oui parceque j'aime bien cette N4, l'ardennaise, vallonnée, avec des forêts, des petites villes.
Arrêt obligatoire à Martelange, pour se poser un instant sur le côté luxembourgeois de la chaussée de cette ville belgo luxembourgeoise pour y faire le plein. A la 1ere, la Total, chez Yolande.
C'est sympa ici, limite je suis ému d'y revenir. Je ne traîne pas plus de 20’ malgré tout, le temps du remplissage des cuves, 1,132€/l.
Je pousse jusque Bande pour m'arrêter casser la graine en une bonne demi heure.
Cette route n'a pas changé, toujours éclairée, les friteries, les restos, les gge poids lourds, Daf à Bande, et y on croise des autochtones avec du beau matériel, la Belgique qu'on aime quoi, et que j'ai toujours vu telle que depuis l'âge de 7 ou 8 ans dans le F1220 de papa. Un bon vaccin pour une vie de chauffeur tout ça.
Plus loin, rien ne change non plus,Bruxelles et son ring toujours aussi vieillot, tel quel aussi depuis 3 décennies et ses bouchons dès 15h à peine. On y arrive quand même, et avec le soutien de la géniale radio Classique 21 qui annonce 10’ de retard entre un titre de Bruce Springsteen et un autre de Depeche Mode, ça passe mieux.
J'arrive à Zeebrugges un poil avant 17h30. Tout se passe comme m'avait indiqué Régis et le coach plus tard, guichet, scanner, on se gare et on attend. J'ai même reçu un SMS de Anthony qui monte aussi en GB, pour savoir si je connaissais ou pas. On est bien entouré moi je dis. Peut être qu'on se verra là haut.
D’ici 22h, y a le temps de passer le câble, faire les carreaux, un peu de ménage, avant de se rapprocher un peu de l'embarquement du Norsky, le roro qui emmène une dizaine d'accompagnateurs de leur semi comme moi.Je valide la fin de journée et commence une cession ferry, là les 11h en tout sont garanties. De plus j'ai été coaché par un connaisseur ce weekend.
Je monte en dernier, il est quasi 22h.