Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Démarrage à 7h15, juste à repasser devant le Relais des 500 et d’enjamber le péage de Vienne pour arriver dans une petite zone des Côtes d’Arey. J’ai bien de ne pas venir jusque ici hier, je n’aurais jamais trouvé place.
Je trouve la boîte où le client m’attend, mais il m’emmène à une autre boîte où l’on vide sa terrasse, dans une rue de la zi.
Je repars à 8h, direction l’Auvergne, mais avant, pascale n’a pas oublié l’optimisation, faut ramasser 6,50m sur la Talaudière pour du 43 aussi.
La traversée de Vienne est chiante, j’aurais dû repasser par Condrieu. Par contre, Chasse, Givors, c’est tout vert.
Alors je prends le temps de m’offrir une douche à l’aire du Gier, juste avant St Etienne.
Peu de temps après, je suis à quai dans une usine de tubes cartons. Ça va assez vite, 4 palettes, mais 6t5 quand même, pour un coin assez paumé du 43(pléonasme).
Je ne vois pas de plan gazole sur St Etienne, tant pis, je file, je trouverai bien plus loin.
Ouf, oui, je trouve pour mettre un peu de gazole juste avant de passer dans le département hautement voisin, une Leclerc sur la N88 juste à Firminy, bien pratique.
Faut justement sortir après pour rejoindre mon 1er bled, du client chargé au tablier depuis vendredi, Aurec/ Loire. On est dans le pays des gorges de la Loire, c’est bien joli, malgré les trombes de flottes qui tombent.
C’est dans une ancienne usine on dirait, il y a plusieurs boîtes. Un camion en sort, le portail ouvert, je rentre de suite.
Rien n’est trop écrit, je vais au pif au fond, c’est pas là, faut que je revienne en arrière. Une 2eme tentative, je tombe encore du mauvais côté, en me prenant en plus une réflexion comme quoi je suis rentré dans le site sans m’annoncer. Moi, la barrière est ouverte je rentre..
La 3éme c’est la bonne, mais là encore, une réflexion, « c’est vous qui êtes rentrés sans vous annoncer ? » C’est dingue, j’ai pas remarque de panneau. Bref, ils rigolent pas dans le 43.
Tout ça pour me renvoyer vider au fond, au 1er que je m’étais présenté. Là, pas de problème, pas de réflexion pour être rentré comme un voleur, même que je fais sortir le cariste dehors pour vider par le côté avec les trombes d’eau.
A midi les tables de jardin pour un fournisseur de pièces auto pour magasin genre norauto sont vides. On ne voit pas trop le rapport. En repartant, je guette à la barrière si il y a une consigne, mais nada. Par contre, il est possible qu’il y avait un poste de garde que je n’ai pas vu dans un bâtiment, j’en suis désolé.
J’ai encore Pascale au tél pour m’informer de la suite et fin de la semaine, parfait.
Mais avant faut encore vider les tubes à Lavoûte-Chilhac, pas trop le choix, faut passer par le Puy, je ne me risquerais pas à travers. Je repends cette bien numérotée N88 après Bas en Basset. Dans ces bleds pas trop vu de pain. Sur la N88, vers Yssingeaux je zappe une place PL dans un bled avec boulangerie, zut.
Pas grave, un rond point un peu plus loin, avant de repasser en 2x2, on en voit une. Je trouve mon bonheur et attaque le festin garé sous cette boulangerie. Si j’avais eu une heure d’avance, j’aurais pu envisager d’aller déjeuner au Cocher, mais ça se ne fait pas de se pointer à 14h dans un resto anti métro, qui cuisine ses plats.
Je ne traîne pas plus de 30’, j’ai encore du chemin pour arriver au destinataire final.
Je passe devant le Cocher après avoir croisé quelques camions toupie. Ils sont plus jolis qu’ailleurs ici, de belles couleurs, équipés, propres.
Je quitte la 88 direction Langeac, là encore je ne connais pas mais inutile d’essayer à travers.
Ça ne roule pas trop mal, juste Lavoûte Chilhac qui est un mince à traverser, enfin si on ne croise personne, c’est large. C’est bien joli en tous cas. Encore un coin Pytouresque..
C’est une petite usine de film plastique, un camion autochtone est à quai. Je demande si mes tubes passent à quai, oui pas de problème. J’aurais pas crû, car des palettes de 3,20m à passer sur le quai assez étroit. Je prends la suite et ça ne traîne pas, ça fait juste un peu de petit bois comme dit le cariste en traînant les lourdes palettes avec de l’élan.
Vide à 15h15 je reviens sur mes pas, toujours sans ne croiser personne dans le bled pour recharger au nord du Puy, un peu avant la Chaise Dieu. Je remonte un peu le col de Fix St Geneys et tourne à gauche en haut direction la Chaise Dieu.
Ça roule pas trop mal, en forêt. Il y a du bois dans le secteur, c’est justement ce que je recharge. C’est à Sembadel Gare, dans une scierie.
Ça va assez vite, 12 paquets, une dizaine de sangles. Une bonne heure. Juste les trombes d’eau qui n’étaient pas indispensable, je sais bien que Wauquiez l’a mauvaise depuis dimanche soir, mais quand même..
Je repars chauffage et ventile à fond et fringues changées, sur mes pas de l’aller à nouveau puisque que je suis chargé pour le 35 et que je ne me vois pas encore couper à travers via Ambert. Alors descente du col de Fix encore et direction Clermont via Brioude, A75. La forte descente est un régal pour le VEB+ en alternant 10e ou 9e.
La flotte ne s’arrête quasiment pas de la soirée. Je garde l’autoroute jusque Montluçon et suis Châteauroux via Culan, la Châtre. Je me pose au parking dans le bled de Ardentes plus trop loin de Châteauroux. 9h55 de volant, à peine 600 bornes, en cause, beaucoup de 43 de moyenne...