| Carnet de bord de Avril 2016 | Partager sur Facebook |
Levé 5h30 et à pied au bureau. 2 camions à quai, dont le Bratisloxellois.
Pas de soucis, bien sympathiqument, on me donne un quai. Cool. On oublie la 11h, dommage. Mais ça m’arrange quand même pour la suite.
6h15 et je suis sur l’A20 direction le nord et la mandie.
J’ai tellement la niaque, que je raque l’autoroute de Vierzon à Artenay.
Chartres est chiant à traverser comme d’hab, d’autant plus qu’il n’est pas 9h.
Je préviens Pascale de mon exploit, pour éventuellement prévoir un rechargement.
Coup de fil au client de Caudebec, celui qui ferme à 12h30, qu’il est préférable de prévenir. Je lui dit fin de matin, il me dit 12h30 car il sera blindé. Mais tout en me donnant déjà le n° de quai à occuper. Impec.
Sur Culture, à la fabrique de l’histoire, c’est vachement intéressant, c’est sur la consommation cette semaine. Ce jour, c’est sur des livres de compte d’une famille parisienne de l’après guerre aux 30 glorieuses. Que les gens ressentaient vraiment que leur quotidien s’améliorerait. Le 1 er aspirateur, le cinéma....les 1 eres vacances, en Espagne dans les années 60, avec la crevaison précisée dans les Landes à Marsas lors du trajet aller. C’est dans ce dernier sujet super passionnant que je stoppe pour pause à la total après Dreux, pour une douche. Je mets en route la cafetière le temps là et reviens avec une baguette. Petit dej, j’ai une grosse faim.
Pendant ce temps, j’en sais plus sur le retour, ce sera sur Rouen et le havre.
Méga giboulées vers Pont de l’Arche alors que j’avais les lunettes de soleil quelques heures plus tôt.
De nouveau soleil en arrivant pas loin de là, à Caudebec, il n’y a personne, il est 11h30. Je squatte le quai indiqué ce matin. Le cariste me vide sans tortiller, et sympa avec ça.
Direction Gd Couronne en longeant la Seine à Elbeuf, c’est sublime.
Je suis dans la cour du transitaire qui expédiera mon papier vers le Gabon à 12h25. C’est bouclé, je vais reluquer les horaires. C’est pas clair, en anglais c’est que ça reprend à 1:30pm et en français, 13h...
Dans les 2 cas, y a le temps de manger
.
Juste à 13h moins 5, un ensemble bâché arrive et se met à quai sans rien demander...
13h, je vais voir, et demande à ce collègue s’il a un rv. Non, mais il faut faire comme ça ici, me dit il, sinon, tout le monde te passe devant... Ben oui, je vois ça...
On voit quelqu’un qui nous dit que c’est bien que 1:30pm. Mais je demande si je peux me mettre à quai. Pas de souci. Oui, je demande avant.
Vide, il n’y a qu’à longer la seine en restant dans la ZP pour aller au dernier à Petit Quévilly.
C’est une plaque d’isolant, camelote que je montais souvent en allemagne.
14h15, c’est vide, juste 1 km à faire pour se retrouver à Gd Quévilly chez Gefco.
Chargement d’emballages par le côté, un peu d’attente, alors je remonte les palettes vides au tablier.
15h20, A13 direction le havre via pont de Tancarville. J’ai jamais dû y passer depuis que le péage est tout du côté sud.
16h15, en place au PLIP(Gefco) de St Vigor d’Ymonville, pour compléter en emballages toujours. Y a personne devant, c’est cool. 17h, retour sur Tancarville, ça bouc honne comme il faut avant le pont, ils ont l’air de créer un échangeur.
Après Rouen, il reneige un coup.
Une dizaine de tonnes en tout, ça roule nickel.
Mais va falloir passer la capitale. Ça part bien, j’hésite à faire le crochet par Trappes ZI où j’aurais pile 9h. Mais non, je taille. Sur 107.1, ils disent qu’il n’y a que 34 kms de bouchons en tout.
La 118 est rouge, l’A86 non, alors parti par là. Mais après c’est la misère sur l’A6, en cause un passage de 3 à 2 voies pour travaux.
Il fallait bien un grain de sable dans cette journée plus que fluide à tous les niveaux.
Je stoppe à un plan zi, à Savigny le temple. Il est 20h25, avec 10h05, mon, c’est pas bien.
Ce qui est bien, c’est qu’un énième reste de choucroute attends sagement dans le réfrigérateur de passer à la casserole. C’est toujours comme ça quand on fait ce plat le dimanche, on en mange toute la semaine. Mais que du bonheur, c’est le genre de plat meilleur encore, quand c’est réchauffé. J’en verrai le bout ce soir.