FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • un peu moins long
    sur la route europovendéenne
    ça roule à vitesse Nantes
    voir Guipry, ça n'a pas de prix
    ça sent le poisson
  • Mercredi 26 Octobre 2016
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    Ben ça fait du bien un bon petit relais. Et mangé avec un futur retraité normand qui part déjà pas mal en camping car. Il a fait les Vosges et Alsace, et quelque chose l’avait marqué, le pâté lorrain...et oui.

    Décollage à 6h20, tranquille, pourvu que je vide à ce matin. J’enquille l’autobahn au Mans et c’est aussi bien à voir l’épaisseur de brouillard. 

    Au 7h43 de Pat’Co, il passe Baltique, la chanson de Renaud sur le labrador de Mitterrand, je repense au mien et les larmes me montent aux yeux. Ah nos bébêtes...

    Après Angers, je percute qu’il y a un vigneron de qui j’aime bien ces productions de Coteaux du Layon, il se trouve tout près de l’autoroute à Chanceaux, si j’avais pensé à ça hier je l’aurais appelé pour préparer une petite commande. D’ habitude il vient dans les Vosges en septembre à une forte bio mais elle n’avait pas lieu cette année. Flûte. Je trace du coup.

    Je sors de l’A83 à Ste hermine et là c’est pratiquement le terminus. Dans Ste Gemme je prends la rue sur ma gauche mais c’est bien loin du bled, la route n’est pas large mais on voit une grosse boutique au loin. En fait elle se trouve en bordure du gros axe perpendiculaire de Niort à Luçon. Pas grave, j’y grave, j’y arrive quand même. C’est une boîte qui fait de l’isolation, faut peser avant. Je commence à ouvrir, mais ils voient qu’il y a 2 références, enfin 2 produits différents, alors faudra repeser entre.. C’est ma semaine des pénibles. Pas dramatique, faut juste se retaper le grand tour de la boutique qui est en sens unique.

    Et puis c’est de l’ultra rapide, je n’y passe que 1h30, les temps d’attente chutent de 50% en même pas 24h, c’est mieux que les chiffres de la courbe du chômage quoi.

    11h30, je repars, via ma petite route sur Ste Gemme toujours, je dois recharger sur Montaigu à 13h30. Maintenant je connais la région au top, j’y suis passé y a 2 semaines, et j’avais fait un arrêt au Poulaillon local à St Jean de Beugne. Je remets ça aujourd’hui pour des brioches diverses et du pain naturellement. Mais y a pas de moricette par contre ! 

    Je stoppe un poil plus haut avant Chantonnay pour accompagner le pain d’une paupiette qui attend sagement dans le frigo depuis lundi matin. Dans la 1ere partie de la grande table, ça a des allures Interiennes, Olivia Gesbert reçoit Bertrand Belin. Elle a l’air d’en être dingue, elle lui dit qu’elle aimerait bien chanter en duo avec. D’habitude journaliste très rigoureuse, elle perd toute objectivité là !

    Je ne chante pas moi(si on peut parler de chanter pour l’artiste cité au dessus), mais j’arrive à pile 13h30 à la plateforme du discounter français à Boufféré exactement. J’ai un quai assez vite via un haut parleur, à peine j’ai mis une pièce dans la machine à café.  

    Tout le monde est super sympa de gardien au gars du quai en passant par la fille du bureau, incroyable. On charge à 2 avec un gars du quai, ça traîne pas, et c’est bien sympathique. Même pas 1h plus tard, un plomb derrière, je quitte Boufféré la semi pleine de bouffe pour un magasin à Guipry.

    Natio jusque Nantes. Je contourne Nantes par le pont de Cheviré. On est quasiment à l’arrêt dessus, comme une bonne partie du reste du ring Nantais d’ailleurs. Même direction Rennes ça freine encore. Qu’est ce que ça sera quand il y aura l’aéroport Notre Dame de Machin.. Enfin non, Ségo a dit qu’il n’y aura pas cet aéroport, mais Valls l’a recadré ce matin. Bref, on ne sait plus. C’est Vinci qui doit s’impatienter, l’argent des parcmètres n’est pas prêt d’arriver....

    J’arrive dans mon bled au sud de Rennes vers 16h30 , c’est toujours dans le brouillard, mais on voit que c’est bien joli, la mal nommée Vilaine. 

    Je trouve facilement le magasin et le parking est vraiment désert donc pas trop de pépin pour rentrer et se mettre en place. Une femme attend, et vient déjà avec le tire pal sur le gerbeur, c’est parti.

    Une palette un peu trop optimisée est bien appuyée sur les planches de côté. Les packs de coca sur plusieurs niveaux recouverts de cartons de vins et de cartons de produits d’entretien pour finir, n’ont pas eu l’air d’aimer, je demande une palette vide et du film et dépote un peu le haut. Et les cartons de produits d’entretien était mis la têt en bas, et un ou 2 bidons on coulé... Bref c’est la memerde. Mais pas de soucis, la fille a l’air habituée et dit que c’est toujours comme ça, donc pas de réserve. Manquerait plus que ça. Une petite heure après je repars avec les palettes vides vers Rennes. Je ne recharge que demain matin mais avant, je vais larguer ces palettes à la Stef à Chantepie. Le bâché qui se met à quai à côté des frigos c’est pas commun, tout le monde me regarde. Sur le quai ça caille et surtout ça pue le poisson. Les palettes sont vite sorties contre un bon. J’ai reluqué la camelote du quai, il y avait des caisses de la Corogne. Bref, j’ai envie de chanter emmenez moi...

    Demain je recharge à l’usine, alors je me pose au gastro juste en face, au Vallon. 

    Je tombe sur le jeune papa Nico72, impec, je vais passer une bonne soirée !