Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Ça va la semaine ne va pas être grosse.
C’est nickel un jeudi comme ça, l’ancien jour des écoliers, enfin ils avaient cours le samedi toute la journée à l’époque.
Ce qui est cool de ne partir qu’une journée comme ça, c’est d’aller au camion les mains dans les poches, j’emmène juste un vieux de pain, je n’avais pas vidé le frigo. Sinon j’ai déjà sorti tout le reste des affaires mercredi. Pas très pro, mais j’ai demandé pour absolument rentrer ce soir, demain matin y a CT du F12.
6h05, direction Metz. Y a du vosgien qui démarre, je ne suis pas le seul, mais ça roule cool quand même, ça se voit à Nancy, peu chargé. Et Metz, et bien j’évite car je prends l’est pour aller à Borny à l’usine des boîtes. Ne éternité que je ne suis pas venu ici. Il y a une entrée dédiée aux pl que je ne connaissais pas. Un Morgantane en ressort. Pas de chichi pour entrer, j’ai un quai de suite, le demi camion d’arbres brut de boîtes est vidé en pas 20’ et avec le sourire. Je repars à 8h30, soit l’heure du créneau. Direction ce qui se trouve devant, ou à côté de la boîte de vitesses, chez les moteurs, Trémery quoi.
Y a pas un grand bout, j’y pointe après s’être garé difficilement à même pas 9h. Y a de tout, du galicien surtout, Morgantane, Transchao et même mon collègue Pascal. Il charge pour Poissy à livrer foulée, il n’est pas quitte le pauvre.
Je rentre assez vite pour vider mes bricoles de Montluçon.
En repartant, je vois que Pascal est presque à quai.
Je dois redescendre sur Borny afin d’y recharger pour Sochaux en foulée, comme convenu mercredi mais un n° Mulhousien s’affiche sur mon phone qui n’est plus smart. N’y vas pas, ça a changé, du neuf est tombé entre temps. Je vais déjà un charger un bout de nord à une usine de forge à hagondange, puis je descends compléter à Mulhouse. Ça promène ma foi.
Bon, faut déjà que je trouve à hagondange, et sans ggle. La rue ne me dit rien, mais de la forge, je verrais bien ça vers chez Ascometal.
Je vais par là, et bingo, c’est dans la même enceinte. Trop fort, j’ai le diplôme pour devenir un Mosel-liner.
Juste en arrivant, Danielle, mon ancienne affrèteuse à l’inter, qui gère beaucoup le secteur du 57 m’appelle pour me demander si mon immat n’a pas changé, elle s’en souvient, ça fait plaisir, par contre, moins cool, elle a apprit que ça risque d’être prêt qu’à 15h ici. Pfff, par 26 degrés, c’est pas joyeux, c’est sûr. Peu importe.
C’est le même système que pour charger des barres chez Asco, où ça n’a pas changé, on pèse, rentre un n° de commande et on se pose en face, avec vue sur un écran d’appel..
Ça chauffe, mais c’est presque agréable quand même en tirant un demi rideaux, pivotant le siège, parti pour une longue 3h. L’idiot professionnel que je suis a laissé son pc à la maison, j’aurais pu avancer dans mon dossier pour le monde de la route en 3 lettres.
Alors j’écluse la pile d’officiels qui traînent dans tous les rangements possibles de la cabine, jusqu’au dernier mot des articles un peu chiants comme les conseils juridiques par exemples.
Mais ça occupe et endort presque. Alors que je suis en train de me demander si je fais plutôt la sieste avant de manger, voilà que ma plaque s’affiche à l’écran avec le n° de porte.
Ah ben zut, déjà.
Je rentre, c’est à un quai tout près d’un hall de chargement de barres. Un Breger fini et je prends la place. Juste le temps de m’avaler un morceau et je suis à quai.
C’est encore des bacs de forge mais pour l’usine de Valenciennes. Je peux rentrer dans la semi pendant le chargement et poser des gommes. A 13h je me sauve, donc tout va bien finalement.
Ça roule toujours nickel sur l’A31, les Vosges aussi, le Bussang, c’est quand même plus agréable à cette époque qu’en automne ou hiver, et le ciel est bleu pas possible, aujourd’hui on doit bien voir les Alpes depuis le Grd Ballon. La vallée de Thann passe tout au vert, j’arrive à Mulhouse à 16h40.
Passage au guichet avant le quai, j’ai déjà la feuille de mon retour de nord pour la semaine prochaine. J’aime bien quand j’ai déjà mon billet retour.
A quai faut ressortir la forge, car je mets du papier pour St Omer devant, et je crois qu’à Valenciennes ils vident la forge à quai, enfin pas sûr.
Bon c’est pas top, le papier fait 2t sur 7m, et les 9t de forges derrière. On les set au max, que ça n’arrive pas aux portes. Ça va qu’il ne neige pas.
Je me sauve à 17h30, et dingue encore, pas un bouchon dans les travaux de l’A36 à Mulhouse, mercredi soir ça ne devait pas être pareil.
Thann pareil, ça passe tout vert aussi. A Wesserling, j’oublies pour le Oderen, vu comme je suis chargé, ça patinerait dans les épingles.
Ça ne bouge pas dans le Bussang, le poids est presque bien au milieu faut dire.
Je me recule dans ma cour à Cornimont il est 19h. Déménagement de mon peu d’affaire dans le F12 qui démarre au ¼ de tour, bon il avait déjà tourné hier, et retour à la maison avec. Là nje ne dois pas utiliser le telma, et pire, le frein échappement non plus, c’est triste j’adore son bruit. Faut faire un peu frotter les garnitures, demain y a exam.