Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
Garé devant le resto, comme les vrais, je dois être à peu près le 1er à démarrer à 4h30.
RN79 vers Mâcon, tranquille, je ne connais pas bien ce tronçon ni ses radars.
J’enquille quand même l’A40 à Mâcon. Je le garde, pas trop le temps de faire le Cerdon, tant pis. Je m’autorise quand même une sortie, pour aller au Relax tout proche à Maillat pour la toilette et surtout un bon pain beurre qui déchire, servi sur assiette. La patronne est toujours aussi coole et sympa. Presque un an que je n’étais pas allé.
J‘y traîne un peu moins de 30’, et remonte sur l’A40. Le soleil se montre dans les brumes, depuis l’autoroute des Titans, c’est magnifique. Quand on voit ça, on se dit que c’est vraiment ridicule de s’embêter sur la N4 ou l’A13. Et on y voit du camion italien, hollandais. Bref, je suis content de traîner un peu par là.
Je sors à Annemasse, ça circule pas au top après en allant vers Thonon, mon bled est un peu avant. Peu importe, les bouchons sont moins durs au soleil ou à la montagne plutôt.
J’arrive au client à Perrignier à 8h30, le cariste est content, il a besoin de la matière, et en même temps n’a pas trop de place, donc mon demi camion lui convient. Et ça ne traîne pas, j’ai pas des masses de sangles en remballer. Le mail de la suite arrive, d’abord une zc, du Bonneville pour St Vulbas, et rechargement après sur Nantua.
C’est à une scierie, ce doit être du taf à Gefco74, mon collège est déjà allé à certaines époques recharger du bois sur Bonneville. Pascale m’a dit de faire signe si ça traînait, car faudra qu’on recharge avant 16h.
Ça part bien j’ai de suite un emplacement. Ouverture des 2 côtés, et ça charge pas trop mal. Cariste sympa, et y a pas à dire, l’accent savoyard est quand même chantant. Plus que le normand je trouve.
Une huitaine de sangles là dessus et c’est reparti à 11h30. Les papiers disent 42m3 pour 25t, d’après l’indicateur de charge, y a même moins. C’est mieux.
Je ne vais pas avoir encore le temps de passer via le Cerdon et encore moins d’aller casser la dalle au Relax, alors je fais un bref arrêt à l’aire de Ceignes pour une baguette et me confectionne un casse dalle en 3éme vitesse.
J’arrive à St Vulbas à 13h45, c’est encore une scierie.
En place de suite aussi, ça traîne un peu, je vais voir au bureau, il sortent les étiquettes.. je ne dis rien.
Et avant d’attaquer, faut encore que le cariste agrafe ces étiquettes.. je ne dis encore rien, et de toute façon il ne me calcule pas trop.. ça commence à vider, au compte gouttes.. A 14h45 je retourne au bureau pour demander si le déchargement pourrait s’accélérer un peu, j’ai un impératif. Pas de souci, ils mettent un engin supplémentaire, mais c’est pas du violent. Bref je me barre il est 15h15. Coup de fil à Pascale, elle prévient à Nantua, enfin Nurieux Volognat.
Pas de souci, ils attendent, jusque 16h30.
Encore obligé de monter via l’A40. ça paie puisque j’y arrive à 16h05. C’est encore plein de camions. Je charge assez rapidement. C’est des emballages neufs en plastiques pliés, des « 00112 » au tir pal, pas du lourd.
Je me sauve à 17h et quelques, direction Mulhouse. Faut pas traîner, demain c’est jeudi, la semaine n’est pas terminée. Je sors quand même de l’autoroute à Oyonnax pur aller dire salut à une ancienne affrèteuse de Mulhouse, qui était bien sympa avec moi, comme la plupart des affrèteuses que j’ai, ou eu d’ailleurs. C’est un métier pour les femmes, des années 80 ou pas. Son domaine, c’était l’Espagne, alors.. Encore maintenant, elle me dit qu’il y a des descentes Vigo pendant le mois d’août depuis ici. A bon entendeur..
Le temps d’un café et je repars pour achever mes 9h. Avec 8t, la route de Moirans Vouglans Orgelet, et sans la neige, c’est sympa et ça trace.
J’arrive à 19 h30 pile à Montchauvrot, pour l’avant dernière place. Un bail que je ne m’étais pas arrêté ici.