| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
Bien dormi sur ce bon plan parking, bien éclairé, sanitaires. Mais juste pas de machine à café. Ça va, j’ai la mienne au camion. J’étais bien seul au milieu de véhicules citernes.
7h15, un brin de toilette et inscription à la bécane en récupérant un badge bip. Retour au camion et vaisselle du ptit dej en attendant. Il y a des consignes claires, on se croirait en allemagne, plus qu’à attendre.
7 h40, ça bipe avec un n° de quai affiché, bascule où on passe le badge. Direction le quai assez proche. Sous notre casque et derrière nos lunettes, on adresse quand même la parole au cariste qui fait le chargement. Il est plutôt sympa, normal, en ch’timie.
8h10, me voilà chargé de 13 pal de sacs, et qu’y a t’il dans ces sacs, du gluten. Un gran djour pour moi, transporter un produit dont je suis un fervent consommateur.
Bascule en sortie, et passage quand même à un guichet où une personne donne les docs finaux.
C’est parti pour de l’inter département, direction le 59, la frontière belge même. Enfin un peu d’aventure, de grands espaces.
Pas mal de bleds avant de retrouver l’A25 à Armentières. Toujours jonchés de friteries, mais c’est trop tôt.
Lille passe bien, il est pas trop tard pourtant.
Direction Valenciennes, puis la belgique. Après 1h30 après, je stoppe dans la zi de Onnaing, qui se trouve juste avant ce cher pays voisin et ami. Il y aToyota, mais pas que. Il y a le Unilever Italien. Je croyais que c’était juste un fabriquant de pâtes. Mais non, il font mon produit dont je suis addict. Addict oui, mais sous forme de tradition ou de miche, pas sous la forme que ça doit sortir de cette usine, en sachet. Beurk...j’aimertais bien savoir ce qu’en pense notre Gégé national. Il s’en fout, il prend le pognon lui.
Là encore, je suis bien seule parmi les pulvé qui vident, mais il y a petit quai pour mon véhicule général cargo.
10h45, basta, et je repars au sud, enfin au sud du nord, Maubeuge où un retour m’attend pour rentrer.
Une petite heure mine de rien pour arriver dans l’usine de carrelage au Louvroil, au sud de Maubeuge.
Une bonne file de camions, mas ça file assez bien. Chargement à quai, c’est carrément les vacances. Bon, par rapport à Castellon, la plage est assez éloignée.
Ça s’avère finalement long, car mon tour tombe vers midi trente, donc le changement d’équipe approchant, le cariste attaque en me prevenant.
J’en repars à 14h bien sonné.
Rocade sud de Maubeuge puis sud toujours sur Reims via Avesne/helpe, la N2. J’aime bien cette route, ça monte, ça descend, et plein de jolis bled, Avesne, le Cateau, Vervins, Montcornet.... Et peu de circulation. Dans l’Aisne, les villages passent progressivement de la brique rouge du Nord à la pierre argileuse de Champagne.
Je sais pas comment j’ai géré mes pauses en attendant, mais j’avais même pas placé une 45’ ce midi, alors les 4h30 sonnent juste avant Reims, où je trouve à garer avant la ZC de la Neuvilette. Il s’est mis à pleuvoir avant Reims, ça fait du bien au pare brise qui est bien nettoyé comme ça. Par contre, les côtés du camion, sont bien crépis de la bonne terre de Champagne. A une heure près, le camion serait resté à peu près propre toute la semaine.
Sieste de 30’, et retour maison d’une traite par toujours pareil, la 44, puis la 4. Génial quoi.
On retrouve le grand beau après Reims. Entre Vitry et St Dizier, comme j’ai ouvert le carreau, une guêpe ou une abeille, je sais pas, squatte la cabine. J’ai horreur de ça , ça me fait paniquer. Je crois toujours qu’elle est barrée, mais non, elle veut pas. Du coup je stoppe avant de provoquer un accident, je secoue tout, mais je la vois plus, ni au sol.. Sur ce camion, c’est encore pire avec la forme assez plate des rétros, j’ai déjà remarqué ça les autres années, y a toujours du monde qui rentre quand y a le carreau baissé. Alors on va climer, et puis c’est tout. Toujours mieux que de provoquer un accident, ce qui pourrait m’arriver..
Retour tout debout vers les Vosges, avec pas mal de groupes de harleys qui doublent, il y a un rassemblement à Gerardmer ce week end.
Je décroche à la place de mon village en essayant de pas trop déranger les habituels joueurs de pétanque.
Je pose à la maison, il à peine 21h. Pongo s’est levé pour venir accueillir « le patron » en compagnie de « sa patronne ». Ça fait plaisir, mais ça va pas tout de même pas fort, durdur...
Voilà une semaine où encore, je n’aurai pas mis le pied dedans..
Essayons de faire mieux le week end, et ça s’annonce bien, le barbec est encore chaud, et une Duvel bien fraîche attend dans le frigo !