FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • mon souk préféré
    les camions...
    que
    ...je préfére
    branle bas de combat
  • Mardi 27 Septembre 2016
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    6h c’est parti. J’ai mangé hier soir avec Quentin88, et j’ai complètement zappé de lui demander un autographe. 

    Je ne sais pas encore à quelle heure me présenter à Yvrac, 12 ou 14h ? Je vais y aller tranquille entre les 2.

    Bellac c’est réouvert, mais toujours interdit aux pl dans ce sens, malgré le contournement achevé de Mézière. 

    Pas grave, Limoges passe bien, même au niveau de la sortie du CR et malgré l’horaire.

    Par contre, petit bouchon à Roumazières avec son feu. Aujourd’hui je ne le déclenche pas.

    J’arrive en 4h15 à Barbezieux pour faire le presque plein de go et pour la douche. Puis je fais un tour en boutique, en passant encore au rayon bavettes turques, je ne m’en lasse pas. Par contre on n’en voit pas beaucoup sur des camions qui roulent. Enfin ceux qui mettent ça s’expatrient sans doute vers l’Australie... Puis je fais un petit tour du parking pour prendre du Fh ibère en photo, je ne m’en lasse pas non plus et je rêve surtout. 

    Bref je traîne.

    Je repars une petite heure après direction Bordeaux. Juste 1h plus loin j’arrive dans la cour de la boîte de manutention le long de la 89.Il y a un peu de monde mais qui partent à la soupe. Ils n’avaient pas l’air d’attendre après moi, ils me disent 14h.

    Pas grave, c’était sûr. Je dépoile la remorque, les sangles. Le toit ouvre bien de l’extérieur pour selon le dévers. Puis je casse une croûte, un pâté lorrain confectionné par ma chérie, un régal,  manque comme breuvage, le fond d’Edelzwicker qui a servi à mariner la viande, mais comme une bouteille de blanc posée sur le tableau de bord ça ferait désordre, elle est restée dans le frigo à la maison. En même temps, je garde un oeil sur la 89 bien visible, si je ne vois pas passer un Volvo vert Périgourdin.

    13h30 ça ne bouge pas, je vais me chercher un café au distributeur et écoute les pieds sur terre, c’est sur des anciens ouvriers de Aulnay mutés à Poissy, à écouter leurs témoignages c’est germinal là bas.

    14h ça bouge, ils vont me vider, mais ils doivent faire de la place, déplacer plein de grues, puis j’en gène une qui veut sortir, le grutier au volant klaxonne avec un air excédé, comme souvent les grutiers. Bon pas celui qui va me vider, il est super sympa, et bien désolé de me faire attendre. Un beau Scania kaki du 54 arrive avec la même chose que moi, le grutier me dit qu’il s’était présenté avant moi à 11h30 mais ils ne l’ont pas attaqué, alors il est reparti, manger sans doute. Je vais lui demander par principe si il veut vider devant moi, non pas de problème, je peux vider avant. C’est logique non ?

    Enfin la place, ils posent les manilles, la grue lève un peu la clim, et j’avance, ça va ils sont bien 4, ils peuvent guetter à chaque côté de la semi tout en me guidant.

    Je remballe les gommes, referme tout et me barre à 14h50.

    Direction le rechargement que j’ai dans ma boite mail depuis vendredi, c’est pas trop loin, surl’A62, St Medard d’Eyrand.  Heureusement, c’était prévu vers 15h.

    J’y arrive vers 15h15, pas de souci, j’ai un quai dés qu’il se libère. C’est des biscuits pour un célèbre discounter allemand. J’ai 2 livraisons, Dijon et Ennery. Ils en trouvent 3, ils s’emmêlent un peu car le Dijon c’est chez un transporteur qui relivrera 2 bases. Et j’ai bien je 57 à l’avant que je garderai.

    16h, c’est chargé, enfin chargé, c’est quand même presque 3 fois moins lourd que la clim que j’ai descendu, soit 3 tonnes à peine.

    Bordeaux, ça commence à être le boxon, mais ne nous énervons pas, demain, j’ai juste le 21 à livrer en journée.

    Je vais donc pouvoir valider une nouvelle 11h ce soir.

    J’enquille la direction Guéret par Bellac à Chasseneuil, c’est sûr que c’est ouvert cette fois.

    Grâce à la technique, mais surtout à un génial forum, je situe un parking en zi à Confolens, seul problème, à ce niveau je n’ai que 8h15 de volant tellement ça roule au taquet. L’amplitude a un peu moins de marge. Que faire, y a plus rien avant Bellac ensuite. Bellac, 30 bornes et quelques.. Aller je fonce. Foncer, n’est pas le bon mot, peu après, mon optimisme retombe, il y a une zone de travaux avec circulation alternée, et un feu qui est interminable. Puis ensuite ça roule à 70, 80 maxi... Bref, j’aurais dû stopper à Confolens.

    Rien pour poser dans les tristes hameaux qui jonchent cette route Claude Bonnier. Mézière est dévié cette fois, et je ne sais plus si il y avait de quoi garer dans ce bled.

    Bon ben je pousse jusque Bellac où je valide à 19h09. Avec 8h51 et 671kms. Flûte ces 9 minutes !!