Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
7h30, les affaires sont chargées dans le camion, je vais poser mes factures au guichet et mise en route. Comme à chaque changement d’heure, j’oublie tout le temps que le chrono ne change pas tout seul d’heure et mets la carte trop vite. ça va, dans l’ordi il y a juste à cocher ‘heure d’été’. Je devrais y penser quand même, ça fait 5 mois que j’attends ça. Ça dit toujours plus dans ce sens. Donc à 7h40 direction l’usine, la réserve d’emballages. Ça ne péteuille pas, comme d’hab.
Je repars, direction le sud, mais de l’usine, pour y charger une bricole. Je trouve, mais du mauvais côté du magasin, confondu réception et expéditions, mais les halls sont balaises, ça fait tout de suite 10’ de perdues. En plus un camion devant, je repars avec ma palette de baces vides pour les Vosges qu’à 9h passé.
Avant de rentrer au pays, il faut encore aller vider les tourets de câble, c’est paumé dans le 90, mais tout près du 68, dans le Sundgau quoi. Go par Burnhaupt, Dannemarie, et petite route à gauche ensuite. On passe dans le 90 sans s’en apercevoir, il n’y a même pas de panneau nous l’indiquant, et au niveau architecture des maisons, on peut pas dire qu’on esr dépaysé par rapport au 68. C’est une ferme, les installateurs sont là, c’est le paysan qui vide avec son Merlot. Moi je garde les chevrons, 2 belles pièces, j’en ai encore pas assez qui pourrissent dans mon hangar.
Là ça y est, je peux remonter au pays pour larguer la bricole de ce matin sur St Dié, et tout charger là bas. Et oui, il y a parfois du fret sur les Vosges.
J’hésite à passer travers, Thann, col du Bramont, Gérardmer...ou N83, Colmar et col du Bonhomme... bien plus long en kil, mais sans doute kifkif en temps. Dans tous les cas, retour sur mes pas jusque Burnhaupt, dans le sens inverse, on nous indique bien quand on rentre dans le haut Rhin, une part de fierté sans doute.
Et puis j’opte pour la plus sage N83 et Colmar. C’est joli aussi de toute façon.
A Colmar, au rond point de la route qui arrive de Turckheim, en face du resto de la petite vieille, fermé depuis un certains nombre d’années, sur ce qui faisait un parking assez gros en face, ils ont construit un méga magasin de lingerie, ça nous change de la petite vieille tout ça. Mais en attendant, c’est galère pour trouver un gastro sur Colmar. Sa fille avait repris, mais était aussi âgée et a dû vite se retrouver en retraite.
Le Bonhomme avec personne devant, ça trace plutôt. A St Dié, j’ai l’idée d’aller déjà recharger le 1er lot avant de vider la palette d’emballages vides qui va à St Michel sur Meurthe. Ce 1er lot, c’est dans une scierie à Taintrux. Bon c’est du temps de midi, déjà du monde devant, dont un Aubry, et un Gefco qui roulait juste devant moi. Alors je casse une graine le temps de voir.
Vers 13h30, tout le monde peut rentrer, moi je charge près de l’entrée, il n’y a pas grand chose à prendre soit disant, 6m, mais ça prend un certains temps avant que ça bouge. La scierie a un beau Scania, couleur bois, originale comme peinture.
A 14h ça attaque, le cariste est bien sympa, mais il m’apprend que la commande a été rallongée, ce qui explique l’attente. C’est du kit de terrasse apparemment, pour un chantier dans une ZC à Montpellier demain journée.
Le cariste me demande si c’est moi qui descends là bas. Je pige qu’il est le chauffeur du Scania. Petit contrôle visuel de l’ensemble, déjà je sors une petite vis d’un pneu arrière, mais c’est rien, et je découvre qu’il manque un boulon griffe(qui pince le chassis), sur les 8 qui tiennent le panier de roues de secours. Aie, et un autre se desserre à côté. Je me demande comment un boulon peut se barrer comme ça, ou alors il a coupé net. Faut je mette une sangle, pas le choix, ça branle un peu. Et je commande de suite 2 boulons griffe à Ludres.
A 15h et 4 sangles là dessus, je repars enfin. Un lundi pourri quoi.
10’ plus loin, je sors déjà de la N59 pour la zi de St Michel, chez Faurecia. Personne au poste de garde, faut s’inscrire à un écran tactile, naturellement, je ne trouve pas les bonnes rubriques, on peut appeler si on y arrive pas. Le gars me dit de mettre n’importe quel fournisseur, et il me valide et la barrière s’ouvrira. Ça va quand même, à peine 10’ TTC pur larguer ces boites en plastique. Direction le 2eme et dernier lot à prendre pour le 34 toujours à Charmes. A St Michel on est bien, car pile sur la route de Rambervillers via le col du haut du bois. Il va tout seul ce petit col, même les nombreux fond mouvant chargés au taquet d’écorces ou de plaquettes le passent presque à la régule !
Longtemps que je ne suis pas passé là. A Rambervillers, il faut même plus une demi heure pour arriver à Charmes, surtout qu’on a arrive du bon côté.
Il est 16h40, au loin, on voit les camions garés le long de la route, parking blindé oblige.
Pfff, ça manquait pas de venir ici.
Là on est mal, je compte bien 13 ou 14 camions devant.. Une heure avant de voir un gars/cariste à la fois au bureau. Je préviens Pascale de suite que à mon avis c’est pas gagné que je charge ce soir, alors le Montpellier...Ici, la machine est prévue que pour mercredi matin à Nissan. Ce qui fait dire au gars que je vois enfin au guichet que je ne chargerai que demain... ben voyons.
Plus qu’à attendre qu’une place se libère sur le parking pour mieux se garer.
Je trouve à m’occuper, comme bien sécuriser le panier de roues de secours ou faire le ménage dans les coffres. Des camions ayant fixé des ultimatums horaires se barrent, ils ont bien raison. Il y a dans le lot, le transporteur chez qui j’avais chargé lundi dernier.
Il y aussi un collègue alsacien géré par Gefco Rennes qui charge pour le 24, qui pareil va se retrouver planté ici. Sinon, que des roumains et polonais. Je discute un peu avec mon voisin roumain, il charge de la hongrie. A l’avant de sa semi, il a déjà de la Roumanie. Le gars ne fait que France Roumanie, avec parfois des lots en route comme là. Un week end sur 2 dehors. Bref, il n’a pas l’air triste de son sort. Du moins il ne viendrait pas bosser pour un Geodis ou le genre pour tourner dans la CEE pendant 2 mois. C’est sûr.