FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2017 Partager sur Facebook
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  • RCUS Liner
    le relais d'Artagnan
    rinçage
    Chabanais
    Confolens
  • Mardi 27 Juin 2017
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    Après la douche et le pain  beurre à l’Euroscar, je mets en route à 9h35 après un coup d’oeil aux sangles. C’est parti pour quelques heures en ode RCEA liner. Il fait encore beau ici, presque chaud.

    J’appelle Pascale pour confirmer que je ne viderai vraiment pas tôt cet aprèm, y a un rechargement prévu à 16h, c’est bon, on peut décaler à 18h.

    Y a un contrôle dreal à la sortie Montluçon, il n’y a que des pecos qui remplissent le parking.

     Tout roule nickel sinon, sauf à la croisière où l’accès de l’A20 vers Limoges est fermé. Ils indiqueraient plus tôt qu’il faut monter vers le nord pour retourner plus haut, mais non, il faut déjà faire un tour de rond point et revenir en arrière...pas trop motivé, je file tout droit via Bellac, y en a marre.

    Ici, la route est toute belle, ça a été assez fermé longtemps. A Bellac, je ne lâche pas de vue un gefco espagnol qui m’a doublé avant la Souterraine qui va aller vers Angoulême aussi. Je trace pour passer en zone libre pour faire la pause repas. 

    On ne comprend plus cette interdiction, il ne reste plus aucune ville à traverser, la dernière était Mézières/Issoire et c’est bien contourné maintenant. Quand on pense à la largeur que faisait la chaussée au niveau de Confolens y a une vingtaine d’années, on se faisait peur.

    Y a le resto d’Artagnan qui est rouvert avant St Claud.

    Du coup, je pousse jusque la 2x2, juste avant Angoulême, à l’aire de Trottechien en pile 4h30, temps que je mettais habituellement depuis l’aire de Pierrefitte sur Loire en passant par Limoges, comme quoi ça met bien 20’ de plus.

    Ça y est la flotte arrive, et c’est pas de la bruine. Bon, ça manquait, mais si ça avait pu attendre que j’ai fini de vider. Y a plus un grand bout pour arriver au client marchand de bois dans la banlieue nord est de Angoulême, à l’Isle d’Espagnac. La flotte ne faiblit pas, au contraire. Je dégotte une vieille veste de pluie dans le fond d’un coffre et c’est parti pour l’ouverture des 2 côtés et le dessanglage. Je fais au mieux pour ne pas trop tremper les sangles, mais bon, celle des portes arrières c’est mort.

    Ça va assez vite pour vider, mais ça ne change rien, tout comme avec ma veste de pluie, je suis trempée comme une soupe.

    Après un changeage intégral, la cabine est transformée en séchoir et je repars ,clim à fond toujours pour assécher un peu l’atmosphère. Il est 16h30, ça va, j’ai presque de l’avance pour aller au rechargement plus haut, à Exideuil. 

    Une petite  heure plus tard, je suis à quai dans une cartonnerie là bas. Je l’ai déjà livrée en bobines de cartons d’Alsace. Là ça va être du léger. 

    Je me sauve à 18h30, direction la récurrente Normandie. Il reste 3h à rouler pour faire 9h. Je passe déjà par Chabanais, un des derniers bleds qui étaient typique et étroit de la route via Limoges, très ressemblant à St Claud sur l’autre route ou même à la Rochefoucault. Et file direction Confolens. Pareil, Confolens, c’est bien joli, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir traversé par le passé. Cap nord toujours, sur Poitiers, qu’il faut contourner par le sud ouest et là je chope l’A10, faut avancer un peu, pis après la N10 est toujours interdite je crois, on ne fait que d’alterner, et on avance plus à rien.

    J’arrive à passer la barrière de péage avant Tours, mais ne me gare pas là, je sors à la ZA Isopark un peu après, où je me trouve une place éclairée et il fait presque frais.