Carnet de bord de Juillet 2017 | Partager sur Facebook |
C’est bien ici, quand le parking est full, ou même avant, le taulier va mettre la chaîne pour boucler, comme ça pas de surprise de camions mal garés devant, surtout quand il faut partir à 4h35. Celui qui a roulé la nuit et veut venir faire sa sieste avant le café le lundi matin, là c’est impossible de garer par contre. Mais ça reste une bonne adresse.
Un moment aussi que je n’avais pas pris cette 83, fini, plus de travaux, c’est parfait.
Je ne passe pas par le haut, vu l’heure, pas trop de temps à perdre, je passe par Besançon et enquille l’A36. Je m’arrête à la Porte d’Alsace pour la toilette, et il faut se résoudre à abandonner le short pour le jeans, météo humide oblige. J’arrive à l’usine à 8h bien sonnés, ça a bien bouchonné ce matin à Mulhouse, en cause, ils entament une seconde zone de travaux à l’opposé de la 1ere, juste avant l’Ile Napoléon.
Ça vide chez Carlos à la réserve d’emballages, normal c’est des beaux tout neufs. Un camion portugais est là, vide aussi de l’emballage métallique neuf made in Portugal. Ça bavarde en portugais, le chauffeur demande à Carlos si il y a des chargements pour rentrer au pays. Oui, il y a bien, 2 ou 3 partiels, mais ce n’est pas Carlos qui décide. Il faut s’adresser de l’autre côté de la voie ferré au guichet international de l’ex filiale. Si j’avais un conseil à lui prodiguer, ne pas piper un mot de français, et il aura sans doute une chance d’avoir du fret en international.
Je suis vide en peu de temps, et après avoir dit bonnes vacances à Carlos je file pour la suite du programme, qui est très similaire à celui d’hier. C’est à dire aller charger dans une scierie à quelques 30 40kms d’ici pour livrer dans un département voisin.
C’est à Volgelsheim, où je vais de temps en temps.
Y a du monde, mais il reste des emplacements pour charger. De la longueur de 4m, rien de compliqué, 9 sangles sur le tout, je me sauve une bonne heure 20 plus tard. Sans avoir eu une goutte de pluie. J’ai remis le short du coup.
Direction Urmatt, chez une grosse scierie locale. Pour aller là, on garde l’A35 tout droit jusque Molsheim, et prendre la route des Vosges sans entendre parler de Strasbourg, alors ça va vite. J’y arrive à midi. Jamais venu ici, c’est géant, déjà le parking de l’entrée. A l’accueil on me dit me faire signe quand ce sera bon. Alors j’attaque la soupe. Faut faire gaffe sur le parking, tout le monde passe là, les FM, grumiers. Ces derniers arrivent comme des malades, les pneus écrasant en courbe, comme dans chaque virage du col de Saales quand on les y croise pour la plupart. D’accord respect, c’est un vrai métier, qui connaît bien plus de difficultés et de galères que le bâché, ils ont le matériel qui va bien, pour charger lourd. Mais est ce obligé de rouler comme ça sur les chapeaux de roue et user de la gomme sans doute encore plus. Alors du coup faut charger encore plus, pour gagner plus, bref, c’est le toujours plus sans fin.
A peine j’attaque les tomatoes, que le type me fait signe, c’est déjà bon.
C’est immense, il m’a donné le n° d’emplacement, emplacement en épis sur l’aire de chargement. Sacré boutique, on se croirait dans une scierie allemande tellement c’est propre et organisé. Sur le mode des grumiers évoqués plus haut, le cariste attaque à toute berzingue, prend par 3 paquets, repose, reprend, la semi secoue dans tous les sens, un peu brutal quoi, mais ça va vite. Je mets juste autant de temps à renrouler les sangles et ranger tout après. Je me sauve à 13h mais me pose aussitôt dehors pour achever ma salad of tomatoes.
Direction Mulhouse pour la suite, hier il était prévu que j’y charge un complet de papier pour une plateforme à St Vulbas avec rdv 9h demain. Mais ce matin il y a eu changement de programme, ce sera une montée Poissy, retour à vide. Ma foi c’est bien aussi, ça fera même un peu plus de kil sans trop d’embêtements, et surtout ça me permettra d’aller un peu en RP cette semaine, de quoi remettre l’église au milieu du village.
J’arrive à Mulhouse vers 15h, passage au guichet pour la feuille de chargement et souhaiter bonnes vacances aux équipes du national. A l’usine, c’est au parc du ferrage, le VE6, donc ça va tout bien. Faut juste rehausser, pas un souci. Je me sauve à 16h, et là, il n’y a plus qu’une chose à faire, avec 7h au chrono, c’est de rentrer à la maison. Il est juste l’heure pour rouler pas trop mal, et via le col d’Oderen, 9t à peine, ça fait poser au bled à 17h35. Parfait, je vais pouvoir valider une 11h, car il faut bien en refaire une 2éme à un moment ou un autre.