Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
Il est 3h45, la machine est en route, la bâche est intacte, la jauge de gazole au même niveau qu’ hier soir. Tout ça en ayant dormi sur une aire bondée, dans le noir, et sur autoroute.
Je retrouve l’A5 un peu plus loin pour le garder jusqu’à son extrémité est, Langres. Je me répète, matin après matin, mais le brouillard est de la partie. Ça ne m’empêche pas de reconnaître le Fh de Phil26 dans l’autre sens. Je lance un appel à la cibi, mais il m’entend mal, il ne comprend pas qui c’est. Alors je donne un indice codé, un mot clé, je dis c’est « pimpon ». Mais ça ne l’a pas aidé. Certains vont pinailler et me dire que j’aurais dû crier « tuuuuuut »..
Ça roule tout bien après, plus trop de brouillard sur la 19, je pousse au maxi, à Couthenans chez Pierrette pour la douche et café. Mais je vois encore une connaissance, un vieux de la vieille le Denis de chez Steff. Visiblement il me reconnaît, il me dit « salut p’tit con ! ».
Bon, je peux rien dire, je le connais depuis bien l’âge de 9 ou 10 ans, alors qu’il était cariste à une gare où mon père faisait des navettes de pâte à papier pour les multiples papeteries vosgiennes. Je lui paye même le café, respect, il est en retraite depuis le 1er juillet, mais a rebossé déjà le 2. Bref, les 45’ ne passent pas doucement.
Plus de bouchon à Sévenans, mais à l’avenir ça promet, vu les travaux entrepris. Enfin, c’est le prix à payer pour enfin avoir un vrai échangeur.
Le client à Mulhouse, un gros marchand de plomberie est facile à trouver, derrière le gge Opel, à 2 pas de la sortie Mulhouse ouest. Je matte un peu les enseignes lumineuses du gge Opel, elles tiennent bien en l’air. Ça fait plaisir, faut dire que c'est ma pomme qui les avait livrées. C’était un des derniers tours d’Allemagne.
Ça vide assez vite, au transpal, tranquille. Faut juste reprendre l’A36 par Dornach à cause des travaux qui n’en finissent pas. Enfin, là pareil, quand ce sera en 2x3, ça changera peut être la vie le soir.
Pas de nouvelles, alors je file direct à Gefco. Une partie à quai, du papier, et le reste dans l’usine. Du 92, 78 et 45 à vider que demain fin d’aprème. Ça me va, la quatorzaine est déjà bien remplie, ça collera pile poil, même si je n’au rien eu conte un autre tour 44, 35, ou 31.... Quand y a le boulot on fonce épicétou.
A l’entrée de l’usine, déjà je tombe comme souvent sur des collègues régionaux du 88, 68, qui vont manger au self. Je n’y vais plus manger là bas, je prends jamais le temps, c’est pourtant correct. Mais je n’ai pas de créneau contrairement à ces collègues qui ont leur traintrain.
Le 4C1, ça peut aller, enfin 3/4h, puis le VE6 au ferrage, à 13h, en ayant un peu roulé pendant l’interdiction. Mais si on attend 13h30, on ne fait plus rien on passe assez de temps à attendre.
Là l’équipe de l’aprème me charge aussitôt, à 20 c’est fini. Je ne veux pas abuser de l’interdiction, alors je casse une graine vite fait pour meubler jusque 35.
Je serais tenté de passer pas la case maison pour couper ce soir, y a le temps, mais bof, j’ai aucune idée de si ça peut passer demain, il suffit de gros soucis de circulation sur la RP demain pour finir sur les chapeaux de roue à la plateforme du 45. Alors je vais sagement avancer ce soir, même si ce ne sera pas un grand bout. Je passe un coup de fil à mon marchand de pneus si des fois ils pourraient me faire la visite périodique du tachy. J’ai bien un mois d’avance, mais là j’ai le temps, et surtout le jumelage usé au taquet. C’est bon, vers 16h, impec.
J’y arrive un peu avant, dételage, et abandon pour 1h30 environ, c’est interdit d’assister à l’opération, ça rigole pas.
Pendant ce temps, je m’occupe comme je peux, embête un peu les gars du côté pneus. Je sors la rous de secours tracteur, car je me suis aperçu que le pneu datait de 2004, ça commence à faire ancien et craignos, même en Michelin. Gérard me trouve une carcasse correcte, un Michelin encore. On décide de sortir les roues en stock, démontées au printemps, et ils me les montent après la visite. Vaut mieux tomber les retaillés Multiways et les envoyés au rachat, sans faire la semaine de trop..
Je me sauve de là à 17h45, ça a pris du temps, mais ça en a fait gagner pour un de ces samedi suivants.
Je fini les heures sans trop surcharger, à la zi de Ludres, il est 18h30. Un ITM pas loin, parfait.