Carnet de bord de Avril 2018 | Partager sur Facebook |
4h35, douche et pain au choco englouti, et surtout avec embarquement d'un pâté pour plus tard, je quitte ce mythique et bon relais de la N4. RAS au niveau des bâches et de la jauge. La gendarmerie tournait quand je me suis levé à 4h.
Ici, ce sera ouvert les jours fériés de mai, c’est bien.
Je trace, la journée s’annonce chargée du mes plans de déroulent comme prévu, j'aimerais bien précharger la semi de Pascal qui en congé jusqu'au 2.
J’enquille via St Dié, le Bonhomme, ça gagne un peu aux heures de pointe que par Bussang, et surtout avec les travaux à Mulhouse ouest.
J'arrive à l'usine à 8h25. Je bavarde un peu avec l’ami Dominique du 10, l’ancien qui vient ici tous les matins. Bientôt la retraite, en juin, mais il a déjà des remplacements à faire l’été, des fcos de ses collègues entre autre. Si il a la soixantaine bien dépassée, il appréhende quand même. J'ai remarqué que après, il a un gamin assis sur le siège passager, le petit fils sans doute.
Je vais au montage pour vider mes boulons. J'appréhende, ici, faut jamais trop sortir du cadre du créneau. La dame du bureau est à peu près compréhensive, mais son collègue la dissuade, lui dit: si c’est il a pas de créneau, c’est cet aprèm ! Bien… Elle appelle quelque part, non, ça va je bien attendu. J’ai donc un quai, incroyable. Je peux commencer à tirer des plans pour recharger l’autre camion, mais n’allons pas trop vite, ça ne bouge guère. A 9h, le gsm sonne, c’est Iberre 70, il vient dans l’usine tout à l’heure. De grandes chances qu’on puisse se voir, vu comme ça bouge de mon côté. Sinon, j’ai déjà du taf pour moi lundi, au départ c’était du 77 et du 78 et retour sur place, mais finalement Poissy ne bosse pas lundi, alors j’hérite d’un 2éme 77. C’est du bon côté, mais ça ne dit pas le retour. Ça bouge enfin au quai du montage, je peux lancer des requêtes pour recharger l’autre semi cet aprèm. Rennes, Pascale ici. Comme souvent c’est cette dernière la plus rapide, y a du Langres à charger pour le 76. Pas trop la route pour nous un vendredi, mais tous les kils sont payés, alors. Je dis ok. Enfin vide, je charge déjà un bout de 77 au parc à vide de ferrage, ça va là. La fille n’est pas chiante, j’ai pas de feuille, juste par mail, je charge en 15’. En direction de la sortie je vois Pierre qui entre justement. Je fais un saut en mécanique où il va vider des pivots. C’est marrant je viens souvent vider des pivots là aussi, à la différence que ceux que j’emmène sont normands, les siens, catalans.. Bref.
Ça va, il ne va pas attendre 3h, heureusement, il a assuré à la remontée, et avait pour consigne de vider fin de matin maxi. Du coup on ne papote que 15’ et sans machine à café encore à disposition, puis retournons vaquer à nos occupations.
Je prends la suite au quai, un peu de papier pour Combs la Ville, et file sur les Vosges pour changer de semi. Avant je passe au gazole à Illzach, histoire d’être tranquille aujourd’hui et lundi. Je suis bien content de m’envoyer le pâté acheté ce matin, ça dépanne bien. Retour via Oderen, je recule à Cornimont, enfin Cornitrou plutôt, du temps de midi, c’est assez fastoche, et monte à la Bresse en solo chez le carrossier pour accrocher l’autre Schmitz qui était là pour un rechargeage de rail. Ça va, j’ai pas besoin de potasser toute la notice d’emploi, puisque cette la toute même semi que moi, hormis qu’elle n’a pas le certificat XL, puisqu’elle a 2 ans de plus. Elle a 10 ans quoi, et ces jours ci si j’ai bonne mémoire. Je passe vite fait chez les parents, le temps d’un café et go le 52 via St Loup, faut 2h30. C’est en dessous, à Sts Geosmes, chez anciennement Lesserteur. Il est 16h, je suis à quai de suite. C’est cool, c’est de la pièce plastoc locale, y a 1t5 dans la semi 1h plus tard. C’est cool aussi pour mon collègue qui se retrouvre avec une cargaison à destination de l’Iran. Y a pire pour reprendre le boulot. Ah non, il doit aller livrer ça près du Havre..
Je n’ai plus qu’à refoncer dans l’autre sens, Bourbonne, St Loup, autant à la régule qu’à l’aller, pas trop le choix, les heures tournent. Je pose tout chez Pascal, je détellerai, et rattelerai le Renault demain, les 10h ont largement sonné. Pour limiter les dégâts, c’est ma miss Twingo qui vient me chercher !