Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
Café camion, c’est parti à 7h05. Il reste un petit bout d’A85 avant de sortir vers Saumur.
Ça roule bien après la ville du Cadre Noir, mais la moyenne chute forcément, si il restait 67 bornes pour arriver au client, je mets 1h pile et me pointe dans la cour à 8h05. J’avais calculé vraiment un peu juste. Au moins, j’ai le quai à peine descendu de la cabine d’un gars par une fenêtre.
Ce doit être un atelier genre adapei qui prépare des commandes de papeteries pour les entreprises. On m’en a déjà vendu, ça coûte une blinde, c’est comme ça.
A 8h50, vidé des 33pal sans échange, je repars sous la pluie battante toujours pour 21kms d’ici, St Barthélemy d’Anjou. Comme la semaine dernière, je passe devant le parking où j’avais voulu faire une pause, mais aujourd’hui pas de comité d’accueil ni drealmen. La météo doit dissuader et orienter les contrôles en entreprise.
Chez le client, quai de suite encore, et re 33 pal. Du léger cette fois, ce doit être des charlottes pour le médical, ça fait 4t, cool. C’est pour le 38, cool aussi, ça promène.
Même pas 1h après, reparti sur les pas du matin, jusque Doué la Fontaine où je bifurque sur Poitiers via Loudun. En bientôt 23 ou 24 ans de route, je n’étais jamais passé cette route jusque la semaine dernière, et là c’est un doublé. Ma foi c’est de la belle route.
Avant Bellac, je croise un gars du 38 justement, un Allemand avec une plaque España, Jimmiz, il m’a pas vu. Echange de sms, il me rassure tout de suite, où je livre, c’est le boxon...Il est pas chauvin au moins.
Les heures tournent, 4h20 à Bellac, rien pour garer, tous les parkings une place ou pauvres refuges sont pris, bienvenu sur la RCEA. Il y a bien le resto à la Brousse, mais le taulier a l’air déjà de virer les non clients. Tant pis, je trouve au bled de St Sornin Leulac sur sa place publique, verdict, 4h42.. Avantage, il y a une boulangerie pas loin. Elle est tout petite, pas de choix, pas de campagne, c’est pain ou baguette. Je me montre hésitant, la boulangère me dit qu’elle sait, que ses baguettes ne sont pas belles, toutes lisses.. J’ai rien dit moi. Je demande juste si je peux avoir un demi pain, pas de problème.
Je déguste ça en cabine, ma foi il est très bon ce pain. J’aime autant ce genre de petite boulangerie, qui a très peu de choix, que les beaux fournils où on va la plupart du temps pour la facilité, qui l’étiquette genre « Campaillette ou Ronde des Pains » ou je ne sais quoi, qui vendent des dizaines de sortes de baguettes et pain. Et encore plus après avoir vu un doc sur la 5 sur le pain qui explique que ces établissements n’utilisent que des farines préparées par leur industriel de fournisseur, et même pour des traditions.
Je repars vers la RCEA à 14h15, la météo alterne, faut pas ranger trop loin les lunettes de soleil. Arrêt à l’aire de l’Allier pour la douche. Je sais jamais où elles ne fonctionnent pas entre un sens ou l’autre ou le resto. C’est déjà pas de mon côté, c’est déjà hs, la Avia n’est quand même pas très ancienne. Alors faut aller au resto de l’autre côté, via la passerelle.
Et là, ben y a du monde. Le type devant me dit qu’à la station, ça attendait aussi. Bon ça va, j’y passe 45’, et c’est gratos. Heureusement en même temps, car la douche du resto ne va pas tarder à être hs aussi j’ai l’impression.
J’appelle Pascale pour demain car pas de nouvelles, elle annonce la couleur, « si, je viens de trouver une m.... » Du 69 pour Chaumont, bah y a pire. C’est sûr, ça va pas exploser la quatorzaine.
Du coup, c’est coupure de 11h garantie pour 2 fois encore.
Je pousse pas trop ce soir, je garde la natio à Mâcon, un peu après avant d’entrer dans le 69 et je me pose avec 8 h49 pour bivouaquer dans la zi de St Jean d’Ardière à Belleville dans une rue avec marquage au sol le long d’un fournisseur PSA. Il est 19h15, tranquille dans mon coin.