FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • A86 le matin
    chez Serge
    c'est encore pas un volant 4 branches
    Grand Ballon, 28/04/2017
    Oderen Pass
  • Vendredi 28 Avril 2017
  •  

    Bien dormi dans cette rue, bien éclairée, la même où j’avais livré du pinard le mois dernier.

    Mais ce matin il pleut, c’est bien gris, ça rime avec Paris quoi. Surtout que c’est encore tôt pour affronter le restant d’A86. ça roulotte jusque l’A4, la 104 étant un peu rouge je passe via Pontcarré, mais ça bouchonne encore bien au dernier feux avant de reprendre la N4. Bref, déjà mis 1h pour rejoindre l’axe provincial. Ça aurait été plus simple SI j’avais dépassé l’amplitude de 30’ hier soir, mais ça, c’est comme ma tante, SI elle en avait, ce serait mon oncle.

    Ça fait drôle de rentrer de Bretagne et Normandie via la N4 alors j’y étais allé un peu via la N102. 

    Arrêt douche au relais de Beauvais, à peine 30’, pas trop le temps, et vu personne d’intéressant, les Nico ou autre Vonvon ne sont pas là. Truc positif de cet arrêt, j’embarque un kilo d’asperges, en dépôt vente comme chaque année, ça fera plaisir à la petite famille.

    C’est pas que je suis pressé, mais là j’ai des pièces, pas des emballages vides, alors faut bosser un petit peu.

    A Perthes, pas mal de peuple garé le temps de midi chez le Serge, c’est ça les bonnes adresses. Mais je trace encore.  Je m’arrête avec quasiment 4h30 à la Esso de Ludres pour casser la graine en 30’ maxi.

     Mais je trouve quand même le moyen de traîner un peu en sortant à Chavelot, des pièces pour la semi à récupérer, des cylindres de frein de parc, ça occupera les grands week end à venir avant le contrôle technique.

    Cette fois je peux tirer la dernière ligne droite jusque Mulhouse via la route 66 et ses sommets enneigés à l’horizon, on est le 28 avril non ?

    Thann valley un vendredi aprèm dans ce sens, c’est mieux qu’à l’inverse, où des trains de camions vosgiens s’en remontent avec leur cargaisons confiées par ce bon département haut rhinois. J’en bave quand même, lever le bras tous les 5’ c’est fatiguant.

    J’approche vers 17h l’usine automobile que je repense quand même à appeler Christine pour savoir ce que je rechargerai après. De l’usine et du quai. Je passe quand même au guichet avant d’aller vider à l’usine, histoire de poser la facture que j’ai trimballée toute la semaine. Bon, là il est un peu tard pour repartir avec la valise de billets. Les coffres sont vides le vendredi. Tant pis, je vais de l’avant et accepte la mission à venir en prenant les divers bons de chargement car à 18h il n’y aura plus grand monde aux bureaux.

    Je rentre dans l’usine, il est presque 17h30 direction la mécanique où j’ai le quai de suite, et oui, on attend mes pièces.  Ça ne traîne pas, les pivots sont vites déchargés, et la fille du bureau est sympa ici, surtout qu’avant, elle était cariste, et m’en a charger des complets d’emballages pour Benteler Paderborn, 2 fois par semaine parfois. Mais ça fait bien 10 ans cette période. Elle est monté en grade, moi non, au contraire..   

    La suite est moins rapide puisque c’est des emballages à recharger au génial parc 4C1 où on a l’impression que la manière de travailler est constante, et que ça rime avec attente. Il est 18h, donc pause, donc 25’ qui en font 35. J’en repars à presque 19h avec quelques piles de boîtes plastique pour un fournisseur de Nevers. Passage au quai gefco pour compléter un eu avec du papier et de la camelote d’Italie, je ne sais quoi.

    A l’ heure là, ici par contre, c’est bien je vois Dejan mais qui n’a rien compris, «  alors tu vas en Italie ! » Non, c’est la camelote qui en vient, grrrrr. « Ah, tu serais descendu tout debout sinon ! » se croit il obligé de rajouter. Bref on rigole un peu quoi.

    Je quitte ce monde décidément hostile pour me rentrer à la maison, et en camion, je suis pas lourd. Pur commencer dans le 58, c’est la route aussi. Mon adblue est sur la réserve depuis ce matin, je me décide quand même à aller en mettre au Leclerc de Cernay, ça fait pas envie de encore s’arrêter, mais je me dis que j’aurai pas plus envie mardi matin, si je ne suis pas tomber en rideau entre..

    La vallée est toute verte à cette heure et petit bonheur printanier, avec mes 7t, j’opte pour le col d’Oderen, qui fait gagner 10 15’, comme un col du vendredi quoi. Malgré la neige sur les sommets la route est bien au noir quand même, sinon, un 28 avril ça ferait vraiment schnee...

    A Cornimont, il est 21h45, c’est bien vert aussi, je peux reculer sereinement dans la petite cour.  On verra si je suis d’attaque pour remplacer les cylindres de frein de parc un de ces 3 jours. 

    On va déjà commencer à user du WD40, c’est assez éloigné de l’odeur du muguet, certes !