Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Je quitte cette bonne za à 6h20, A10 toujours, mais en se méfiant des radars de la traversée de Tours, c’est 80. Après, je garde l’autobahn, l’A28 maintenant, pied au plancher, pour vider le plus tôt possible. Je ne recharge que ce soir à Caen, comme prévu depuis lundi, alors si des fois je pouvais caser 9h avant.
Ça va, on en a pour son argent, j’arrive au bled, Mortrée après Argentan en 2h30, après 210 bornes. C’est un dépôt logistique tranquille dans les champs, à quai de suite, et ils s’y mettent à 2, à 9h30 c’est plié, ça devrait convenir pour mes affaires.
En comprenant un arrêt pain en reprenant l’autoroute à Argentan, ça fait pile 1h pour aller se poser au truck stop de Cormelles le Royal, il est 10h35. Pour le moment c’est couvert, c’est pas du trop chaud, faudrait que ça se maintienne comme ça pour roupiller un peu sans devoir utiliser la technique.
19h35, après avoir finalement pas trop mal dormi et une douche de niveau arcotel, je mets en route, pas pour un grand bout, juste à passer sous le périf Caennais.
A l’entrée de l’usine, le type me dit de ne rentrer qu’ à 20h15. Bon, déjà 30’ en plan.
Une fois dedans, en place assez vite, ouverture des 2 côtés, et ça charge rapidement, tout comme les habituels camions voisins pour les usines voisines à celle que je livrerai demain comme Sochaux ou Trnava, qui se trouve à l’est aussi.
Je me sauve à 21h et cette fois je ne dors pas sur place mais enquille direct l’ habituelle A13. Objectif motivant, puisque je vise la maison.
A Paris, y a pas trop à tortiller sur l’itinéraire, puisque l’A13 est déjà fermée à Rocancourt, alors A12 et A86. Il est presque minuit, mais ça bouchonne bien sur un basculement de chaussée au niveau de Rungis, travaux nocturnes, c’est énervant, mais faut bien que ça se fasse.
J’ai quand même perdu pas mal de temps, j’arrive à un refuge un peu moins pourri que les autres au niveau de Sancy en 4h32. Je fais 35’, un semblant de sieste plutôt cauchemardesque, cabine balançant à chaque passage d’autres camions oblige. Un café, une tranche de jambon et fromage et c’est déjà reparti, heureusement la radio est d’une sacrée aide, avec le programme de redif des émissions de l’aprèm que j’ai toutes loupées puisque j’ai bien dormi.
Enfin, ça se passe plutôt bien, même jusqu’aux dernières minutes où le jour se lève dans ma vallée. Je me pose au bled à 6h05, au lit !