Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Vers 7h, toujours pas de lampions allumés, il y a de grandes chances que ce soit fermé. Ils ne pouvaient pas faire de café ni avoir de l'eau chaude pour les douches de toute façon.
Café et pain beurre au camion et c'est parti à 8h30. -3, Ça a démarré, quel exploit. Bon je n'ai pas abuse du chauffage encore, mais surtout j'ai repris une couverture supplémentaire, et ben c'est parfait pour dormir. Mais ce matin, je me réveille avec une crève qui couvait depuis dimanche. Ça c'est de ma faute, une fête de famille samedi soir, ou la pompe à bière était à l'extérieur, et j'ai eu la flemme de remettre l'anorak pour aller au service. Mais très bonne bière brassée par un cousin de ma chérie qui vit aux Pays Bas. De la vraie Pils qui ne fait pas mal à la tête.
N88 pour achever ce voyage sympa, en moins d'une heure j'arrive au client, en fait c'est dans une zi un peu avant Rodez.
Un fini de vider puis c'est mon tour. Je n'ai même pas à ajuster les anses, le cariste les attrape par 3 sans difficulté. Comme ça j'ouvre au fur et à mesure la fosse afin de la balayer sur toute la longueur vu que je recharge de la petite bobine.
Je me sauve à 10h, retour sur mes jusqu'au 48 St Chely d'Apcher.
Je veux aller à l'adblue à l'aire de Severac, Total/AS24. Y a la queue, je repère où est la pompe Totale, n'ayant pas l'AS24.
Une fois mon tour, purée, la pompe est hs, le pistolet à été arraché. Pfff.
Je fous le camp, cette fois ci, faut que la prochaine soit en service, il ne reste plus que 2 barres à la jauge. Elle est après St Chély.
J'arrive quand même juste un poil avant midi à St Chély, y a consigne de passer chez le transporteur qui affréte pour qu'il remette une attestation des EPI, c'est chez anciennement Rouzaire. Des gars qu'on voyait en Allemagne ça.
Le dernier coup que je suis venu ici, c'était une personne qui venait vérifier sur le parking du bled et du bled. Enfin, peu importe c'est à 200m de l'usine. Le jeune du bureau est bien sympa, il ne demande même pas à vérifier. De toute façon faudra que je repasse après le chargement pour montrer l'arrimage.
Ça ne charge pas pendant midi, c'est rare pour des sites comme ca.
Le parking est blindé, mais surtout de camions qui vont manger au resto de la Cantine. Ce bled est vraiment authentique, y a un autre bistro en face appelé Les Metalos. Le portier me dit qu'il y a 3 camions déjà devant moi, ce doit être des polonais sur le parking. Je prépare un peu le reste de la fosse et mange une bricole, et discute un peu avec un des chauffeurs polonais, je lui demande si il charge pour l'Allemagne, niet, pour Anvers. Quoi qu'il en soit j'ai presque juste, il ne charge pas pour la Pologne. Il ronchonne parce que c'est fermé du temps de midi.
A 13h15 on passe en bascule. Et le gardien demande aux PL leur attestation de détachement. 1ère fois que je vois ça, un papier valable 6 mois.Même qu'ils sont hors cabotage. Bref, une paperasse de plus pour se donner bonne conscience.
Je rentre, deja pas mal de camions dans l'usine, ça disperse à plusieurs portes.
Un cariste me dit de rentrer à la mienne tout de suite, ok.
J'ouvre tout, le toit, un côté et j'attends.
Un camion arrive à la porte, c'est un Bubu Codognotto, qui en fait était là avant moi. Bon ok je ressors..
Même pas 20' plus tard il ressort deja, toujours tout ouvert, il n'a rien chargé.
Le pontier me fait signe de rentrer. Il l'a fait ressortir car il avait ouvert toute sa fosse alors qu'en fait c'était des bobines sur palette, et le chauffeur n'arrivait plus à retirer un piquet coincé dans sa cage. Ils sont pas aidés les gars avec ces semi Codognotto.
Ça traine pas pour poser les 6 bobines, et à la cool, je peux sangler au fur et à mesure. Le pontier est bien sympa. Bref ça fait pas trop usine sidérurgique, surtout avé l'accent!
Je fini de sangler dehors, y en a 12 à mettre, dedans, dessus.
Je repars à 15h mais doit encore m'arrêter chez Rouzaire pour une photo de l'arrimage.
Direction Belfort, via Clermont et arrêt deja à l'aire de la Lozère pour enfin trouver de l'adblue. Sinon ça aurait été l'aire du Looser. Passage au popo, depuis ce matin que ça presse.. La douche je verrai plus loin pour occuper 30'.
Ça neigeotte un peu vers St Flour, mais rien de méchant. Y a pas à dire, en bobine on ne sent rien, y a pourtant 26t, mais ça grimpe bien les côtes. Pascale vient aux nouvelles pour si y a de la place. Peut être un lot sur Tavaux à vider en foulée à Exincourt. Faut charger à 8h à Tavaux quoi. Pas de problème, je peux y être largement. On prend. Et y a deja l'aller-retour de fin de semaine.
J'ai parlé trop vite, une bonne heure plus tard, entre Issoire et Clermont, j'entends du raffut quand je freine. Ça vient de la semi. Je m'arrête en douceur à une mini sortie, Ste Yvoine, sous le défilé.
Rien de chaud, ou à peine tiède, ni d'odeur. Tout les moyeux sont bien froids aussi. Il fait encore un peu jour, je vois un roue de la semi nettement plus sale, comme avec de la limaille. Aie. Un étrier? Mais c'est froid. Le disque a l'air normal.
Bon, bleu de travail et frontale pour aller là dessous.
Ah oui, le disque est moins bien vu de l'intérieur, la face intérieur s'est détachée au niveau des ailettes de refroidissement. Purée, c'est la merde là. On peut faire ce qu'on veut, desserrer l'étrier, mais la partie va se tourner sur elle même, ça craint.
Faudrait le casser et l'enlever, et les plaquettes aussi.
Il est presque 17h30, j'appelle le chef de chez Volvo de St Nabord pour demander son avis. Oui je peux faire comme ça, mais il n'est pas certains que ça cassera avec un marteau. Sinon aller au garage le plus proche pour un coup de disqueuse. Mais je suis quand même à 30 bornes de Clermont. Alors suspendre l'essieu, mais avec 26t, c'est niet, surtout le 1er.
Bon aller je pose le triangle au début de la sortie et attaque le démontage de la roue. Elle vient bien, c'est deja ça.
Je tape sur le morceau de disque désolidarisé, rien, comme il bouge, ça rebondit, c'est comme taper dans le vide. J'essaies le pied de biche, de forcer un peu, et là pas besoin d'insister de trop, il fini par se casser. Ouf. Je vire les plaquettes, qui viennent bien. Et desserrage complet du régleur de l'étrier pour reculer les pistons, pareil, ça vient bien. Puis débranchage du tuyau d'air avec repli pour couper l'air. C'est bon, après vérif que le moyeu tourne bien et soufflage sur les éventuelles poussières qui traînent encore, je repose la roue. 18h20, tout est remballé, triangle inclus. C'est reparti.
C est dingue on change prochainement les disques, roulements sur la semi de Pascal, qui a bien 1200000ms. La mienne n' a "que" 1050000kms, mais je serai bon pour faire fait ce 1er essieu le plus tôt possible du coup. C'est comme ça. Le principal est que ça n'ai pas bloqué à 9kilos.
Bon ben 1h20 d'arrêt, la pause est faite comme ça. Ça collera quand même pour Tavaux à 8h demain.
Reste 4h30 à rouler, je n'en serai pas loin ce soir.
Remontée via St Pourçain, RCEA, normal. Tient je textote Pierre pour savoir si l'un de ses gasthaus favoris est susceptible d'avoir encore de la place pour garer tard. Sa réponse est positive, "il est gros le parking du José, et surtout un mardi".
Bon il ne sait pas me dire si il a de l'électricité le mercredi matin, j'aimerais me laver un jour.
Ça roule nickel, et j'arrive à Beauchemin vers 22h20, et je trouve encore de la place facile. Trop fort Mr Piscine.