FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la terrasse d'affaires
    ouverture du toit par l'arrière, ça fout moins la rage
    dire que des fois on s'embête sur la N4
    oui on est au boulot là
    j'ai gagné le gros Lot au niveau paysages ce mercredi
  • Mercredi 29 Mars 2017
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    Mise en route après une bonne douche et grand crème au cr à 6h45, direction le Köln languedocien. Bon pas trop à cette heure-ci, je sors sans encombre à Montpellier est, et mon chantier se trouve face au décathlon. Mais tout est bouclé, je me pose au rond point et sonne mon contact. Il me voit, ah vous êtes en semi ! Ben oui. Pas grave, restez là, on va vider sur le rond point. Je me sers au max dans l’extérieur de la rondelle et là, c’est pas négociable, on va vider à la grue. La gymnastique habituelle de l’ouverture par l’avant, ouvrir déjà l’arrière, les côtés, et escalade devant. Un gars du chantier me file un bon coup de main en montant sur le chargement et arrive à dégrapher les anneaux des angles, les plus chiants. Grand merci à lui.

    Je l’aide ensuite en attrapant les élingues qu’il glisse sous les paquets de bois, et le déchargement ne traîne pas. C’est pour un immeuble destiné à devenir un centre d’affaires dont on ne sait quoi. Parfait quand même cette histoire, alors que ça circule pas mal sur le rond point, pas un seul coup de klaxon. Je repars de là à 8h45, avec le sourire. La suite, c’est encore cap au sud, ça roule J’appelle le contact suivant pour la clim, je lui annonce 10h, impeccable, c’est l’heure que la grue arrive. Ça fait toujours plaisir un client qui dit « impeccable »

    Impeccable aussi, on voit la chaîne Pyrénéenne et surtout le Canigou peu de temps après avoir passé Montpellier, dingue, c’est impressionnant, comme quand on voit le Mont Blanc depuis le pays Lyonnais

    Du coup on ne trouve pas le temps long et on est bien vite à la sortie Béziers pour rejoindre la vielle N9 pour arriver à Nissan. C’est à l’usine de jus de fruits.

    Je ne vois pas de grue au loin, je suis la route principale, pas la réception de verres vides. 

    Je vois un camion en attente sur le chemin, il a du carton dans la semi, bonjour bonjour, mais je ne vois toujours pas de grue. Alors re-sonnage du contact qui me dit de continuer et rentrer dans l’usine, et je le vois enfin. Par contre la grue n’est pas encore là et il faudra qu’il enlève déjà l’ancienne machine..Donc j’ai le temps d’ouvrir tout et remballer les sangles. Une fois tout finit, le chauffeur à qui j’ai dit bonjour en arrivant revient et me demande, Samu ? Oui. Moi c’est Larage. Il avait son smartphone ouvert sur une page de cdb où il a reconnu le camion qui lui disait quelque chose. Au départ il m’avait pris pour un polak, le camion étant tellement propre encore... Mais moi par contre, je ne connaissais pas du tout son camion, surtout qu’il n’est pas du tout au couleur de sa boîte. En attendant le transfert de l’ancienne machine, il m’emmène dans un réfectoire pour arroser cette rencontre devant un distributeur de café. Pas plus de 10’, c’est bientôt son tour de vider son carton, et moi ma machine. 

    Ça va tout bien, il la sorte par le haut, malgré l’air méprisant du grutier comme souvent, genre qui salue du bout de lèvres derrière ses verres fumés.  C’est toujours marrant, c’est comme ça. Et je suis vide, c’est l’essentiel. Il est 11h30, je vois un Sébastien qui est à quai et lui demande si étant ici, c’est possible de traverser Coursan, car je recharge sur le 11. D’après lui non, ça contrôle pas mal. Alors autoroute. Mais j’ai pas envie, je sors à droite direction Capestang pas une petite route qui va bien. C’est joli et c’est autorisé, ça tombe bien, car ça Minerve de raquer l’autoroute.

    Je dois déjà aller emprunter des palettes chez KN à Lézignan. J’y arrive du temps de midi, je vois un itm, je vais acheter 2 3 trucs à becqueter et vais voir à la vieille maison Alloin. Ça a l’air bouclé, il est 13h. Mais non, le portail s’ouvre, magnifique. Je tombe sur des gars du quai qui s’en vont, change d’équipe quoi. Il m’oriente vers le bureau, où ce doit être l’affrèteuse qui nous a filé le lot. Elle est bien sympa et demande si je peux me charger les palettes, car le temps que l’autre équipe reprenne, vous savez comment que c’est me dit elle. Les 2 pile s sont prêtes, c’est du rapide. Un gpr et c’est reparti. Ce doit être la femme à tout faire ici, ouvrir le portail tout ça. Faut aller charger à Limoux entre 14 et 17h. Je prends l’A61 et m’arrête au niveau de Carcassonne pour m’avaler une salade achetée y a pas une heure. J’en profite pour immortaliser la ville fortifiée, c’est joli. Sans parler des Pyrénées en face que je peux admirer depuis ce matin. Quel métier y a des jours. J’arrive à Limoux vers 14h30. C’est une grosse boutique de vin. J’ai le quai de suite, à côté d’un camion venu faire de l’embouteillage. 

    Y a 3 lots, 2 94 et un 92. Pas trop dur pour faire l’ordre de chargement.

    Une heure après c’est chargé, c’est tout bon. Livraison du 1er 94 vendredi 6h. Donc demain, vroumvroum toute la journée, repos quoi.

    Direction Toulouse à travers jusque Castelnaudary, on profite des derniers beaux paysages,  avec toujours la chaîne enneigée à gauche. C’est idyllique, on se croirait en Bavière ou en Venetie, les champs avec les Alpes au fond. Toulouse, c’est fini les beaux paysages, vaut encore mieux la banlieue de Mulhouse, plus riche en horizon avec les Vosges et la Forêt Noire. Enfin, ça ne bouchonne pas en cette fin d’aprèm ici. 

    Je reprends la natio à Caussade, comme mon voisin de département Pierre me l’a suggéré au téléphone tout à l’heure. Elle n’es pas interdite, et est roulante, et a un dénivelé guère plus prononcé que l’autoroute en la longeant, et y a des bouts de 3 voies. Bref on dirait une nationale Galicienne qui longe sa jeune voisine autovia. Le top quoi. Surtout j’ai le temps.

    Et c’est bien joli en tous cas, et peinard, très peu de camion, y a  moyen de faire de la conduite rationnelle, I-seeer et I-roller.

    Cahors, Souillac, que c’est beau. Souvenir de vacances. Je ne suis venu guère que 2 fois livrer dans le coin, années Sceta bien sûr, dont une à Sarlat avec du tabac alsacien, et l’autre plus loin à Bretenoux avec de du fil d’acier de Suède, un vrai voyage quoi, y a en gros plus ou moins 20 ans quoi.

    Je stoppe juste après Souillac justement, à la Chapelle Auzac, sur les conseils du Jean Luc Petitrenaud70 des routiers.

    Ça m’a l’air sympathique déjà rien qu’au cadre. C’est sur un tronçon plus ancien de la N20. Mais je remets le lieu, j’ai dû y venir la fois où j’avais livré à Sarlat, je ne sais pas si on passait encore sur ce tronçon. Il est 19h50 quand cette belle journée se termine.