FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2017 Partager sur Facebook
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  • comme disait, jacques, "écoutezzz, crack, crack.."
    Vosgian sunset
    le Bonhomme
    Polizei mit BAG Kontrolle
  • Jeudi 29 Juin 2017
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    J’aime bien les petits breaks en famille en semaine, si la Normandie me lasse parfois, il faut prendre le positif de la ligne, et même si comme aujourd’hui le temps est bien pourri ici. Et je ne regrette pas mon passage car le message que j’ai eu de André à mon réveil laisse comprendre que la semaine n’est pas terminée. Et quand c’est André qui appelle, c’est qu’on va faire le tour de toutes les usines jusque samedi, alors il veut savoir si je suis d’accord. Pas de souci, je n‘ai jamais rien contre, ça doit bien se passer.

    Je décolle à 15h05, et il a beau pleuvoir, ce qui est positif pour les pneus de la semi dans les épingles de col, je fais quand même le tour via Bussang.

    1h30 plus tard, je suis au guichet pour récupérer la suite du programme en papier, qui mènera jusque lundi aprèm. C’est bien, y a du boulot.

    Par contre, quand y a du boulot, à l’usine, y a du monde, bien 4 camions devant en mécanique pour vider les pivots. Mais ils attendent les pièces quand même, alors je passerai quand même un peu devant. Je ne suis quand même vide qu’à 19h. Je file à quelques centaines de mètres de là pour aller à l’usine forge. Un camion se met à quai, le Valenciennes. Moi c’est au quai de l’autre côté de l’unité, lais je n’y vais pas me mettre de suite, le cariste veut qu’on fasse les papiers avant, c’est intelligent, on sera quitte de revenir après le chargement.

    A quai à 19h30, je casse la graine avec les bruits de torture du plancher germanique sous le poids du fen lesté de 2 bacs de vilebrequins bruts, et en plus le cariste n’est pas un mince gabarit non plus. Bref, vivement les vacances que je pose la semi au carrossier pour une révision préventive du plancher, très vulnérable sur les semi allemandes.

    A 20h, je me barre enfin, direction Trémery. Tiens, je vais essayer via le Bonhomme pour changer et comparer.

    Ça commence par un bout d’A35 avec un Vosgian Sunset et c’est chouette. 

    C’est pas plus mal de passer par ici peut être, le col est plus haut, plus raide mais il n’y a pas l’interminable vallée de Thann et ses feux.

    Après une ascension tranquille, sans avoir gêner personne, la descente est idem, tranquille en 9éme au vrombrissement du Volvo Engine Brake +. J’ai vraiment bien fait de ne pas descendre à fond, tout au frein, car en bas à Plainfaing, je vois du bleu et jaune fluo sur la chaussée.  Ah c’est un contrôle avec les Drealmen. Bon j’y ai droit. Purée ça surprend à 21h30. Il embarque toute et ma carte, pendant que sa clé est dans le chrono. J’attends de longues minutes en revisitant mon agenda des 28 derniers jours à la recherche des éventuels tickets édités comme mots d’excuses. Bon je n’en trouve qu’un celui de Trappes au début du mois avec 10h19. Le reste si y a pas de ticket, ce doit être anecdotique,  des 4h32 par ci, des 91h59 par là...

    Le contrôleur revient, et verdict, « bon ça va, mais y a des petits dépassements, faut faire attention ». Bref, encore, un drealman compréhensif. En même temps, je n’ai pas non plus des 5 fois 10h, ni trop de 11h manquantes. C’est dingue, on se fait toujours arrêter quand on ne s’y attend pas, la dernière fois c’était déjà dans le massif, au pied du col de la Schlucht.

    Je me sauve 10’ plus tard.

    Ça me fait penser qu’il va falloir que je fasse 11h ce soir car j’ai déjà usé le quota de 9h et que ça fera pas vider tôt demain.    

    Je m’arrête encore à la Access au niveau de Metz centre pour mettre un peu de go, c’est l’automate à cette heure, par tranche de 100€, ça prend un peu de temps.

    Je vais me poser à côté de la Gefco à l’Eurotransit à Ennery, il est 0h20. ça va faire long la coupure de 11h. Mais pas le choix, les drealmen vosgiens veillent au grain.