FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2017 Partager sur Facebook
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  • Sully castle
    Sologne celva
    Las gambas
    Bar sur Aube
    la passion n'a pas d'âge
  • Vendredi 29 Septembre 2017
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    Bien dormi dans ma petite rue éclairée. Mais hier soir, assez tard, alors que j’étais encore sur le pc, les rideaux non fermés, ça a frappé à la porte. C’était un gars visiblement un peu paumé et éméché qui cherchait son chemin, « Orléans, par là ou par là ? » . pour moi c’était vers la droite, d’où j’étais arrivé. Il n’ avait pas l’air convaincu. J’ai sorti le michelin pour lui montrer mais il s’en foutait, « c’est par là alors !» Après il me demandait à quelle heure je repartais pour si des fois j’aurais pu l’emmener. Après m’avoir demandé une cigarette, mais je ne fume pas, le pov’vieux est reparti bien vers la droite, tenter sa chance en stop. La vie n’est pas rigolote pour tout le monde. 

    Le démarrage est plus faible que les autres matins, mais faut dire que j’ai laissé le pc sur transfo très tard hier soir, et avec la lumière.

    Je décolle à 7h25, pour finir les quelques 15kms. Y a du peuple en bagnoles derrière, et c’est juste large, donc ça ne double pas, et on sent du caisseu excédé.

    Je libère enfin les lions à l’entrée de Sully pour rentrer dans mon usine. C’est à quai, de la pièce auto emboutie en cartons sur palettes. C’est fini avant 9h. Pas tout à fait complet comme prévu, j’appelle quand même Pascale pour demander si y a du neuf pour compléter. Rien pour le moment, commence à remonter. A chaque fois que je suis dans les parages les vendredi, Orléans, Sens... y a jamais un gramme à remettre. 

    Sully, c’est bien joli, j’aurais tanqué là hier soir ça aurait été sympa.

    Je retrouve la N60 à Montargis, et m’arrête à Courtenay pour un lavage sous la douche. Il est 10h, c’est justement le grand lavage des douches. Pas de soucis j’attends accoudé au bar devant un café et avec BFM. Entre les images en boucle diverses, de manifestant contre des CRS, et les sourires Dura-bright des ken et barbies des plateaux, c’est insupportable. Tout comme les commentaires du peu de collègues présent aussi au bar, et là l’histoire des frais de route, c’est tout le patacaisse. Alors que si y a bien un domaine à ne pas craindre sur les fiches de paie, c’est bien ces frais, un truc qui mais quand même bien d’accord le salariat et le patronat, de l’argent qui circule assez facilement quoi. 

    Bref, je ne vois pas passer les 30’ d’attente de la douche. Bon, c’est nickel, ma foi. Je repars à 11h, propre mais pas forcément plus cultivé. Heureusement, je vais écouter exceptionnellement Nagui, car il reçoit Bernard Guetta. On n’aime ou pas ce type là, comme souvent les ex soixante-huitards, mais quand il parle de Solidarnosc jusque la tombée du mur, même si il l’a déjà raconté 36 fois, il est passionnant. Je crois bien que je vais me pencher sur son bouquin.

     Pas de nouvelle du dispo Mulhousien, je remonte tranquille tout par les natio, ça faisait un bail, Troyes, N19. Arrêt juste avant Lusigny sur Barse pour casser la graine et faire une bonne sieste sans le réveil. Tout ça sous les arbres. Moi je dis qu’on fait le plus beau métier du monde.

    A Vendeuvre, c’est déjà pas mal rempli au dépôt de la grande maison verte. 

    Collombey, Chaumont, des trucs que je fais plutôt le samedi aux aurores. Là il fait beau, c’est chouette partout.

    Je rentre par Bourbonne et St Loup, à travers quoi. Coup de fil de Pascale qui peine à me joindre, ben oui, forcément je suis en haute patatie. Ce n’est pas pour un complément, mais pour le boulot de lundi, car elle ne sera pas là. Et bieng je ne regrette pas d’être là lundi, car c’est un bon tour qui m’atteng, chouette, je suis gâté, cong. 

    Coup de fil chez Volvo pour savoir si le rdv de demain matin est toujours bon pour la clim. C’est ok. Ouf, parce que rouler sans clim à la fin septembre, c’était carrément plus possible. J’ai songé un instant à tout plaquer, changer de métier. Je vais même le poser ce soir. Ma chérie peut venir me chercher.

    J’ y arrive à 17h45, dételle, vide les affaires. Je le récupérerai demain vers midi.

    Y a un vieux Volvo Fh phase 1 avec une benne encore plus vieille qui repart de là, un Steff, avec Mr Steff père en personne au volant. Il me propose ses services de taxi pour remonter. Ben non, tant pis. On discute 5’. T’inquiètes pas, ça reviendra l’inter.Tiens c’est une phrase que j’ai déjà entendu ailleurs cette semaine. En même temps, lui part demain en Allemagne, avec un pavillon vosgien pour Biberach, vers la Bavière.

    Ma chérie arrive à 18h, c’est quasi le week end !