Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Au réveil, je vois que du monde est encore arrivé après moi hier soir, une croix occitane rose sur fond blanc ressort au bout du parking, garé nez au fond, un peu comme les routiers hispaniques qui coupent très tard.
J'entends pas ronfler, ni causer. Je file chez le José pour pain beurrer et me doucher, ça va, l'eau ne coule pas trop noir, pas trop pris de poussière de frein dans les cheveux.
Je démarre à 7h35, y a du jus dieu merci. Si il avait fallut demander un coup de batterie pour les câbles au toulousain, moi et mon Volvo aurions été rechargés pour l'hiver. Et puis si je lui avais raconté mon histoire de disque sur la Schmitz, c'était carrément le procès de Nuremberg qu'il nous refaisait.
J'arrive au client à Tavaux à 7h50, une surface de bricolage, un camion vide deja, ce doit être la centrale, il a de tout. Le cariste fini par venir me voir, il est au courant des 2 pal que je dois prendre mais ça ne l'enchante pas, elles sont enterrées au fond, on doit mettre en rayon, on nous a pas prévenu, blablabla. Faut attendre. J'appelle assez vite Pascale, qu'il faut que je sois parti à 9h dernier carat, car livraison avant midi dans la même grande surface mais à Exincourt.
Pas de soucis, un chef revient la queue entre les jambes, excusez nous, on va vous charger, mais bla-bla-bla. Il me fait rentrer, ça traine pas, forcément, 2 pal. Je m'aperçois que je n'avais pas sanglé la pile de trappes de fosse, elle n'a point bougé. On pourra pas dire que mon disque de frein à lâché suite à un coup de frein.
Je me sauve à 8h50, A36 à Antume. J'appelle chez Volvo pour prévoir mon frein, c'est bon ils vont avoir toutes les pièces nécéssaires vu qu'il y avait l'autre semi en prévision, ils recommandent pour un essieu supplémentaire. On cale samedi en 8.
J'arrive à l'enseigne de Exincourt, il est 10h45. À la réception, y a une affiche, " Inventaire le 29/11, pas de réception "....
Mais on m'ouvre quand même la vitre, et on me vide tout de suite. Bon en même temps c'est eux qui étaient demandeur de ces 2 pal d'après leurs collègues de Tavaux.
C'est de l'inter magasin en fait, j'avais jamais fait, mieux vaut encore de l'inter usine automobile.
Je file à Belfort, à l'usine des turbines, moteurs....
J'y arrive à 11h25 au portier, il donne un gros badge pour le pare brise pour ouvrir les barrières.
Faut d'abord passer à une réception, là on me dit que c'est pause de midi à 11h30, mais que je peu quand même aller au hall pour vider, sauf s'il y aura réunion après la pause, donc ça commencera qu'à 14h. Soyons pragmatiques, je pourrai peut être caser 3h..
Bon c'est deja le binz pour accéder au hall pour vider, pourtant juste à côté, le badge ne fonctionne pas. Un type me dit que la barrière ne fonctionne pas, qu'il faut faire le grand tour de l'usine.. pffff. Aller ripage de pneus et c'est parti. J'y arrive, mais dans le mauvais sens, face à la porte du hall, reripage....
Le hall ne s'ouvre pas, faut trouver quelqu'un qui m'ouvre, mais à midi, c'est l'heure où tous le monde regarde ses chaussures..
Je trouve le pontier, je le reconnais, il m'avais vidé l'an passé. La porte n'est pas son problème, ni la réunion, mais d'après lui il ne pourra pas me vider car plus de place dans le hall, aller voir Mr Un Tel, le directeur de la logistique, au 2 eme étage... J'adore les gens motivés comme ça..
Bon je monte, vois ce Mr. Il passe un coup de fil, oui je sais pas de place, mais on doit vider les camions..
On va vous vider Mr, excusez nous. Je demande juste si on peut m'ouvrir la porte pour reculer et débâcher et dessangler. Pas de soucis. Encore un pontier casse pied quoi.
On m'ouvre, je fais mon boulot, jette un oeil au serrage de la roue d'hier, puis casse la graine.
A 13h passé le pontier revient, et attaque avec son collègue le déchargement sans moufter, ils trouvent de la place. Vide à 14h passé, je peux oublier pour la 3h.
Mais c'est bien le boxon pour ressortir, passer à la réception pour le récépissé, un convoi avec pousseur se prépare.
Purée quelle usine, dans l'automobile c'est dynamique à côté.
Y a du Mulhouse et du Champagney à charger, mais c'est prêt qu'à 17h pour ce dernier, alors Mulhouse d'abord. Et pis c'est pour la Normandie, alors ça ira.
Gazole à la Access de Illzach et café offert. Même à 3h de l'aprem, ça me réveillera peut être. Foutue crève.
Passage au guichet Gefco pour le bon de l'usine, enfin au couloir.
A l'usine c'est un bon magasin d montage, ça ne traîne pas des masses pour les 6m d'emballages à destination de Caen pour demain soir, vu que je recharge le 20h30.
Retour sur mes pas, retraversée de Belfort. Le soleil couchant sur l'Alsace et le massif vosgien enneigé au fond à de la gueule. Pas besoin d'aller au bout du monde forcément.
Sur la vieille 19, à Frahier, y a la ZI de Champagney qui est fléchée 7kms, j'imagine que ce n'est pas un grand axe, mais il ne neige pas, j'y vais, et puis si ils indiquent la zi, ça coupe quand même que d'aller jusque Ronchamp.
J'ai pas du gagner une masse de temps car roulé une bonne partie des 7kms à 30 à l'heure au vu de la patinoire que c'était, et ça monte, ça descend.
J'arrive en entier un peu avant 18h chez l'emboutisseur. Les 2 quais occupés, et bientôt la pause..
ça va pas vite, un Sochaux passe encore devant, bref j'en repars à 19h15 bien sonné, avec des palettes qui elles verront l'autre bout du monde, moi je ne verrai que St Vigor d'ymonville.
Faut que je case une 2eme 11, car à cause du Caen de demain soir, ce ne sera plus évident.
Je m'arrête aux 13h d'amplitude à Gourgeon, au resto sous l'Accacia.
Il est 20h35, il fera bon au lit.